Fondation de France : Appel à projets Accompagner les enfants, leur famille et les jeunes en difficulté

Le programme Enfance de la Fondation de France encourage les actions favorisant une meilleure prise en considération de l’enfant et du jeune par la société comme par son entourage familial.

La date limite de dépôt des dossiers est le 3 mars 2021 à 17h.

Il agit pour valoriser la place des parents et pour apporter des réponses adaptées aux besoins fondamentaux inhérents au développement de chaque enfant. Il s’attache à lutter contre les inégalités, qui peuvent dès le premier âge affecter les enfants issus de milieux défavorisés, en faisant bénéficier les familles d’un accompagnement soutenant.

Ce soutien leur permet de renforcer leurs capacités à agir et leur autonomie pour qu’elles puissent, à terme, faire face aux événements de la vie.

Le programme intervient prioritairement en direction de parents éprouvant de nombreuses difficultés au quotidien. Pour plus d’efficacité, les projets retenus doivent favoriser une collaboration persévérante entre les familles et les différents intervenants qui les accompagnent, dans la perspective de servir d’abord l’intérêt de l’enfant.

Mais désireuse d’accompagner les enfants jusqu’à leur entrée dans l’âge adulte, la Fondation de France vise aussi à répondre aux besoins des jeunes majeurs (18-25 ans) ne disposant d’aucun soutien familial. Il peut s’agir de jeunes sortant des dispositifs de l’aide sociale à l’enfance, ou de la protection judiciaire, de jeunes errants, de jeunes en rupture totale avec leur famille. Un appui peut donc être apporté aux structures ou services proposant un projet d’accompagnement collectif de ces jeunes en situation de grande vulnérabilité.

Objectifs :

  • Prévenir les risques d’exclusion sociale et d’isolement, en intervenant avant toute prise en charge institutionnelle, par le soutien à des actions visant à éviter les ruptures de parcours, qu’elles concernent le soutien aux solidarités familiales, le maintien dans la vie sociale et professionnelle, l’accès à, la santé, l’éducation, la culture et plus largement aux services de droit commun.
  • Lutter contre la précarité, en permettant aux familles et aux jeunes en prise à des difficultés cumulées, de sortir de l’insécurité, d’assumer leurs responsabilités élémentaires, de jouir de leurs droits fondamentaux et ainsi de renforcer leurs capacités à améliorer leurs conditions de vie.
  • Soutenir les enfants, leur famille et les jeunes en difficulté par des actions innovantes. Adaptées au cas par cas, ces expérimentations peuvent concerner aussi bien l’accompagnement à la fonction parentale que le soutien direct d’enfants ou de jeunes dont le mal-être est avéré (témoins ou victimes de violences, délaissés, abandonnés…). Elles peuvent également favoriser l’émergence de nouvelles pratiques professionnelles, notamment en MECS, en service d’action éducative en milieu ouvert ou en structures d’accueil de jeunes enfants.

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La Fondation de France peut soutenir des projets sur des durées de deux ou trois ans maximum en fonction des contraintes de mise en œuvre des projets. Toutefois, il est à noter qu’elle ne financera pas le fonctionnement habituel de services ou de structures, ou les prises en charge administratives de droit commun.

Les projets devront répondre aux critères suivants :

  • servir l’intérêt de l’enfant ou du jeune ;
  • bénéficier à des personnes identifiées, c’est-à-dire connues du porteur de projet, et en prise à des difficultés cumulées et avérées par la réalisation d’un diagnostic ;
  • apporter une ou des réponses aux besoins exprimés par les bénéficiaires, en cohérence avec le diagnostic précité et le contexte local ;
  • avoir recours à des compétences diverses et complémentaires pour :
    • une appréhension globale des situations familiales (la famille dans son environnement),
    • une compréhension partagée de la problématique traitée (approche pluridisciplinaire),
    • une intervention concertée des différents acteurs (réseau multi-partenarial) ;
  • revêtir un caractère innovant ;
  • prévoir une évaluation ;
  • faire appel à plusieurs financeurs ;
  • impliquer les personnes bénéficiaires ou prévoir des étapes favorables à une participation progressive.

Restitution de l’étude sur l’accès au droit au séjour des personnes hébergées

AAP national relatif à l’intégration des étrangers primo-arrivants, dont les bénéficiaires de la protection internationale

Cet AAP est piloté par la DIAN (anciennement DAAEN) et la DIAIR et est financé au titre des actions 12 et 15 du programme 104 « intégration et accès à la nationalité française ». Il concerne des actions nationale ou interrégionales (des AAP régionaux seront ou sont déjà lancés en parallèle).  

  Le montant minimal de subvention est de 40 000 euros (sauf pour projets liés au dispositif Fai’R où le seuil est de 30 000), pour une durée de 12 mois. Il s’agit d’un financement qui ne peut être dédié qu’au projet et non au fonctionnement courant de l’association.  

La sélection des dossiers sera effectuée, en fonction des crédits disponibles, dans le cadre de deux comités de sélection qui se tiendront :  

  • le 15 avril 2021 (dossier complet à transmettre avant le 28 février 2021 à minuit
  • le 30 juin 2021 (dossier complet à transmettre avant le 17 mai 2021 à minuit).   

Une troisième réunion du comité de sélection pourra être organisée, le cas échéant en septembre, en fonction des crédits restants. 

Les services de la direction générale des étrangers en France, à l’administration centrale du ministère de l’intérieur, ainsi que la délégation interministérielle chargée de l’accueil et de l’intégration des réfugiés se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions via la boîte fonctionnelle :  appel-projet-dgef@interieur.gouv.fr 

Vous pourrez retrouver l’AAP et l’ensemble des documents complémentaires sur le site de la DGEF 

 

L’AAP définit 4 types de projets :  

  • Projets à destination directe des primo-arrivants, dont les BPI. Doivent s’inscrire dans les priorités définies par le C2i du 5 juin 2018 (accès à l’emploi avec attention portée aux projets qui s’adressent spécifiquement aux femmes / appropriation des valeurs et principes de la République / apprentissage linguistique, notamment à visée professionnelle). Actions qui doivent s’articuler et être complémentaires du CIR.  

 

  • Projets destinés spécifiquement aux BPI. 4 axes mentionnés en particulier : promotion mobilité géographique / mobilité en matière de transport collectif ou individuel / accès aux soins, notamment prise en charge psycho-traumatique des vulnérabilités liées à l’exil / accès à la culture, activités physiques et sportives, loisirs et lien social 

 

  • Projets liés au dispositif « Fai’R » : permettant la création de liens entre jeunes ressortissants français, jeunes réfugié.es et autres jeunes primo-arrivants. 

 

  • Projets à destination des acteurs de l’intégration. Deux axes mentionnés en particulier : professionnalisation des acteurs de l’intégration, dont formation des professionnels et bénévoles, création d’outils d’information, de formation, de mises en réseau, et d’impulsion d’une dynamique multi-partenariale / dispositifs de repérage, de mutualisation et d’essaimage de bonnes pratiques

 

AAP DGEF DIAIR BOP 104