Projet de loi de finances : des avancées sur l’hébergement et le logement

L’Assemblée nationale a débuté l’examen de la partie II du projet de loi de finances 2024 (PLF2024). Cette partie est consacrée aux dépenses publiques. Parmi les propositions de la FAS, la commission des finances a retenu plusieurs amendements.

Sur l’hébergement, la commission des finances a adopté deux amendements transpartisans portant sur l’augmentation du nombre de places d’hébergement. Cette adoption concrétise notre mobilisation constante avec l’Unicef France, le Collectif des associations unies dont la FAS est porte-parole, de la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves (FCPE), du collectif Jamais sans toit ; mobilisation ayant abouti une première fois par l’organisation d’une conférence de presse le 17 octobre à l’Assemblée nationale pour présenter les résultats actualisés du baromètre des enfants à la rue. En lien avec les partenaires susnommés, un courrier a été transmis à la Première ministre et au ministère du logement pour demander au gouvernement de maintenir ces avancées en cas de mobilisation du 49.3.

Sur le volet du logement, là aussi l’amendement que la FAS porte visant à favoriser la production de 60 000 logements PLAI, financés par le Prêt Locatif Aidé d’Intégration, a été retenu en commission des affaires économiques puis en commission des finances.

Enfin un amendement relatif au versement de la prime mensuelle de 183 euros net/ mois pour les salarié.es des Services intégrés d’accueil et d’orientation (SIAO) a également été retenu. Nous portons cette demande auprès de la Première ministre depuis son engagement en novembre 2022, auprès du ministère du logement, de la DIHAL et des parlementaires.

S’il n’est pas certain que ces amendements soient retenus dans le projet de loi final – ni même examinés en séance publique dans l’éventualité d’un recours par le gouvernement de l’article 49-3 – ces adoptions témoignent de l’écoute par la représentation nationale des préoccupations de la Fédération.

Plusieurs autres amendements sont en cours d’études et la FAS espère d’autres succès avant l’examen des textes budgétaires par le Sénat.

 

Rémi Boura

Responsable des relations parlementaires et de la recherche-action

Appel à projets de la Fondation Crédit Agricole Solidarité et Développement – Quelles actions de prévention santé ?

Appel à projets 2023 : La Fondation Crédit Agricole Solidarité et Développement lance un appel à projets sur le thème de l’action prévention santé, du 2 octobre au 5 novembre 2023.

Objectifs et critères : L’appel à projets vise à soutenir des initiatives qui contribuent à la prévention des risques sanitaires, à la promotion de la santé et au bien-être des personnes fragilisées. Les projets doivent s’inscrire dans les priorités de la Fondation et respecter ses critères d’intervention.

Modalités de candidature : Les porteurs de projets doivent remplir un formulaire en ligne et joindre les pièces justificatives requises. Les projets sont ensuite examinés par la Fondation et les entités du Crédit Agricole partenaires, avant d’être soumis au Conseil d’Administration de la Fondation pour validation.

Pour déposer vos projets

Arrivée de Marie-Charlotte Pierre comme coordinatrice Respirations

© SYLVIE GROSBOIS

Quel est ton parcours avant d’intégrer Respirations ?
MC.P :
Tout au long de mon parcours professionnel, j’ai toujours essayé de coupler projet culturel et action sociale. J’ai débuté mon parcours professionnel au sein de diverses structures culturelles et artistiques parisiennes (un théâtre, une compagnie de danse, un festival de cirque) engagées auprès des publics les plus fragilisés. J’ai continué par un poste de coordinatrice pour développer l’action culturelle dans des lieux de vie étudiante au sein des universités, dans le but de rendre acteurs les étudiants dans la gestion et la programmation des lieux. J’ai par la suite intégré le Cnous comme chargée de mission culture et vie de campus, pour animer le réseau des Crous sur ces axes. Enfin, j’ai récemment occupé un poste de chargée de mission culture, loisirs et départ en vacances, aux Restos du cœur.

D’où vient ton engagement pour l’associatif et le social ?
MC.P : Je souhaite par mon activité professionnelle agir sur mon environnement de vie et rendre mes convictions concrètes au quotidien. Le fait de travailler dans une association qui s’engage envers des publics les plus fragilisés répond à ce souhait.

Qu’est-ce qui t’a attiré dans l’idée de rejoindre le programme Respirations ?
MC.P : Je suis convaincue de l’intérêt de l’action culturelle comme outil d’émancipation et d’autonomie de toutes les personnes. Participer au développement du programme Respirations, c’est permettre aux personnes d’exercer leurs droits culturels comme tout à chacun et d’ancrer l’action culturelle comme outil d’accompagnement dans le champ social. C’est ce qui m’a motivé à rejoindre le programme.