[Appel à candidature] La FAS recherche des Formateur·rice·s pour le projet MARAUD’IN, les maraudes numériques

Présentation

La FAS regroupe 870 associations de solidarité et organismes qui vont vers et accueillent les plus démunis, notamment les acteurs de l’accueil, hébergement et insertion (AHI), du dispositif national d’asile (DNA) et de l’insertion par l’activité économique (IAE).

Parmi ses adhérents, la Fédération compte de nombreux Services Intégrés d’Accueil et d’Orientation (SIAO) et des Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Les SIAO en charge des plateformes, qui assurent la gestion du numéro d’urgence « 115 », ont été créées dans chaque département sous l’autorité du préfet afin d’améliorer l’accueil, l’évaluation, l’orientation et la prise en charge des personnes sans abri ou risquant de l’être. Quant aux CHRS, pouvant être gérés par des associations, ont pour missions d’assurer l’accueil, le logement, l’accompagnement et l’insertion sociale des personnes ou familles connaissant de graves difficultés en vue de les aider à accéder ou à recouvrer leur autonomie personnelle et sociale. Certaines de ces structures développent une activité de maraudes, permettant d’aller au-devant des personnes qui vivent à la rue, en squats ou en bidonvilles, dans une logique d’aller vers, pour leur faire connaître les possibilités d’accompagnement et d’hébergement que ces personnes ne mobilisent pas.

La Fédération propose un projet à destination de ces acteurs, présents en Métropole et dans les territoires ultra-marins, pour soutenir et renforcer cette activité de maraude. Ce projet a été construit avec plusieurs de ces adhérents et il est envisagé une expérimentation sur plusieurs territoires.

Contexte et constats

A l’horizon du tout numérique d’ici 2022, un grand nombre de personnes se trouvent éloignées du numérique (13 millions). La dématérialisation des démarches administratives et la place croissante du numérique dans la société viennent notamment transformer les pratiques et missions des maraudes qui font face à l’évolution des besoins des personnes à la rue. Bien que se trouvant dans une situation d’extrême précarité, les personnes sans-abri ne sont pas pour autant déconnectées du numérique.

L’étude de Solinum constate que 91[1] % des personnes interrogées possèdent un téléphone mobile et 71 % un smartphone. Mais si les taux d’équipement sont élevés, des disparités d’accès et d’usages du numérique s’observent. L’étude montre notamment que plus de la moitié des personnes sans abri ne font jamais leurs démarches administratives en ligne (62%) et que des problématiques inhérentes à leurs conditions de vie viennent compliquer leur accès au numérique. Ces problématiques ont été observées par l’étude nationale Maraudes FAS/FNSS[2], avec 48% des ménages rencontrés ayant un téléphone portable qui expriment des difficultés d’usage dont la recharge du téléphone (pour 32%) et l’obtention d’une connexion ou d’un crédit téléphonique (pour 21%).

Objectifs du projet

Afin de répondre globalement aux besoins des personnes à la rue le projet est pensé pour s’intégrer aux maraudes existantes qui disposent de moyens matériels pour aller vers les personnes sans-abri et de la connaissance du terrain. En appui à cet existant, le projet permettra :

  • D’équiper les maraudes en matériel numérique :

– Les équipes de maraudeurs seront dotés de tablettes avec forfaits 4G.

– Des bornes et des casiers de recharges pour téléphone portable seront mis à la disposition des personnes sans-abri.

  • De mener un travail de médiation numérique dans le secteur de la veille sociale par la formation des maraudeurs (professionnels comme bénévoles) à la médiation numérique.
  • De participer au dispositif d’évaluation du projet sur les aspects relatifs à la formation des maraudes (identification des besoins supplémentaires des maraudes, participation aux réunions d’évaluation du projet).

Ce projet a vocation à se déployer sur deux ans. L’année en cours constitue la période d’expérimentation du projet auprès de 6 maraudes. La seconde, se tenant en 2022, a pour objet d’essaimer le projet en déployant, à ce titre, 10 maraudes.

A cet effet, la FAS mobilise des acteurs spécialisés du secteur de la médiation numérique, afin de former les maraudes :

  • à l’utilisation des tablettes ;
  • à l’appropriation d’une « boîte à outil » pédagogique MARAUD’IN ;
  • à accompagner l’évolution des postures : passer de maraudes à maraudes numériques (maraudeurs aidants numériques).

Mission et attentes

Il sera attendu des formateurs, dans un premier temps, de :

  • pouvoir être en capacité de former des maraudes sur au moins un des territoires suivants : Moulins (Auvergne-Rhône Alpes), Kourou (Guyane), Berck-sur-Mer et Lille (Hauts-de-France), Strasbourg (Grand-Est) ;
  • suivre une formation de formateurs de deux journées
  • s’approprier les contenus : « boite à outil » pédagogique MARAUD’IN, déroulé de formation, supports d’animation de la formation et documents associés ;
  • animer deux journées de formation en présentiel auprès des maraudes des territoires concernés à fixer entre les semaines du 28 juin 2021 et du 5 juillet 2021 ;
  • participer à l’évaluation du dispositif de formation dès septembre 2021.

Dans un second temps, le formateur aura vocation à accompagner la FAS et son réseau dans l’essaimage du projet en 2022 en reconduisant le cycle de formation des maraudeurs.

Compétences

Il est attendu des formateurs :

  • Sens de la communication (écoute, communication orale)
  • Connaissance des techniques pédagogiques
  • Bonnes connaissances du domaine d’intervention (inclusion et médiation numérique)
  • Connaissances dans les domaines de l’action sociale et de l’accès aux droits (serait un plus)
  • Savoir réguler les dynamiques de groupe
  • Autonomie
  • Les formateurs familiers des territoires concernés par le programme MARAUD’IN seront privilégiés ainsi que les formateurs disposant d’un agrément.

Rétribution

La rétribution proposée pour assurer les missions précitées s’élève à 3.000 euros par session de formation de maraude pour chaque formateur (incluant les frais pédagogiques ainsi que ceux de déplacements).

Pour candidater

Envoyer un CV, une lettre de motivation et des références à nathalie.crouzet@federationsolidarite.org et sarra.cheklab@federationsolidarite.org.

[1] Précarité Connectée – Les sans-abri et le numérique : équipements, usages et compétences numériques des personnes sans-abri en France en 2018

[2] Étude nationale maraudes et Samu sociaux sur le sans-abrisme du 14 et 15 janvier 2020

Participez au webinaire SEVE Emploi le 16 juin organisé par la Fédération des acteurs de la solidarité Grand Est

Médiation active : coopérer ensemble en faveur de l’emploi durable pour tou.te.s !

 

Osons ! Considérons que tout le monde est employable et replaçons l’objectif d’emploi durable au cœur de nos pratiques et de nos organisations ! Allons vers l’entreprise et coopérons pour saisir des opportunités et créer des rencontres ! 

Pourquoi ? Pour que les salariés en transition professionnelle accèdent à un emploi durable de qualité. 

C’est l’ambition du programme de formation-action SEVE Emploi, des SIAE qui y sont engagées et des entreprises avec lesquelles elles ont collaboré. 

Un entrepreneur est-il forcément un bon employeur ? En quoi la SIAE a de réelles compétences à faire valoir auprès des entreprises ? 

Recruter, intégrer, adapter le poste, former : les SIAE le font chaque jour. Pourtant se sont-elles questionnées sur ces opérations quotidiennes ? Sont-elles prêtes à se réinterroger pour pouvoir apporter leurs compétences d’employeur aux entreprises de leur territoire ? 

Ces questions ne peuvent pas rester sans réponses : le mercredi 16 juin matin, venez avec nous vous interroger et découvrir comment faire différemment avec la médiation active !  

>> Inscrivez-vous ! <<

 

Cette matinée vous propose d’illustrer comment SEVE Emploi opère au sein de la SIAE un changement de logique, de posture face à l’entreprise, et une prise de conscience de l’intérêt réciproque, à la fois de l’entreprise à disposer d’un appui RH et de la SIAE à le structurer et à le proposer sur son territoire.  

 

>> Télécharger le programme prévisionnel <<

Conseil Régional Pdl – Fonds communal pour la vie associative

Dans le cadre de son plan régional en faveur de la vie associative, la Région a pour objectif de contribuer au développement du tissu associatif et au dynamisme des territoires ruraux. Le fonds communal pour la vie associative vise à apporter une aide directe aux communes, afin qu’elles puissent soutenir les besoins matériels des associations de leur territoire.

Si ce fonds correspond à vos besoins, nous vous invitons à le transmettre à votre commune de référence.

Bénéficiaires 
Communes des Pays de la Loire de moins de 3 000 habitants.

Eligibilité 
Le fonds communal pour la vie associative doit permettre aux communes d’améliorer le fonctionnement des associations et de leur faire bénéficier d’équipements et d’espaces dédiés.

Les types de projets susceptibles d’être soutenus par ce fonds seront des projets d’investissement proposés par les communes. Ils concernent :

  • La mise à disposition/en conformité de locaux pour les associations : réhabilitation, travaux d’aménagement, accès au numérique, équipements wi-fi… pour permettre le bon fonctionnement des associations du territoire et l’accueil des bénévoles et des publics ;
  • L’équipement numérique ;
  • L’achat d’équipements communs aux associations ;
  • La réhabilitation d’espaces dédiés à la vie associative.

Le règlement d’intervention « Fonds communal pour la vie associative » précise le cadre et les conditions d’attribution de cette aide régionale.

Calendrier et procédure

  • Le dépôt des dossiers peut se faire tout au long de l’année.
  • Tout dossier devra arriver au plus tard trois mois avant la date de réalisation du projet.
  • La commune devra déposer son dossier de demande d’aide sur le portail des aides via le site internet du Conseil régional.
  • La Région des Pays de la Loire instruira les dossiers de demande d’aide en application des critères fixés dans le règlement d’intervention.
  • L’attribution d’une aide régionale sera soumise au vote de la Commission permanente du Conseil régional. Pour rappel, la décision d’attribution d’un financement reste du seul ressort du Conseil régional des Pays de la Loire.

Pour accéder à l’appel à projets, c’est par ici. 

Conseil Régional Pdl – Appel à projets “Mutualisation”

Cet appel à projets vise à aider les associations à se structurer entre elles et à les inciter à mutualiser leurs moyens pour optimiser leur fonctionnement.

Bénéficiaires 
Personnes morales de droit privé à but non lucratif (association ou structure de type junior association par exemple), domiciliées en région des Pays de la Loire. Ces personnes morales doivent se regrouper en collectif d’associations (minimum 3) afin de porter des projets fédérateurs

Eligibilité 
Seront retenus uniquement les collectifs d’associations dont une association effectue une action dans une commune de moins de 3 000 habitants et/ou dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).

Les types de projets susceptibles d’être soutenus seront des projets incluant une volonté de mutualisation, prioritairement liés à :

  • La mise en commun d’investissements ;
  • L’achat de matériel et outillage ;
  • La réfection de locaux en dehors des frais de location ;
  • La mutualisation de véhicules ;
  • Des actions de communication de mises en commun ;
  • La mutualisation d’outils informatiques ;
  • Tous projets menés en commun hors dépenses de personnel

Calendrier et procédure

  • Le dépôt des dossiers peut se faire tout au long de l’année.
  • Tout dossier devra arriver au plus tard trois mois avant la date de réalisation du projet.
  • L’association devra déposer son dossier de demande d’aide sur le portail des aides via le site internet du Conseil régional.
  • La Région des Pays de la Loire instruira les dossiers de demande d’aide en application des critères fixés dans le règlement d’intervention.
  • L’attribution d’une aide régionale sera soumise au vote de la Commission permanente du Conseil régional. Pour rappel, la décision d’attribution d’un financement reste du seul ressort du Conseil régional des Pays de la Loire.

Pour accéder à l’appel à projets et au cahier des charges, c’est par ici. 

Conseil Régional Pdl – Appel à projets “Support”

Cet appel à projets a pour objectif de contribuer au maintien et au développement du tissu associatif ligérien en permettant à des associations d’apporter un soutien technique et managérial à d’autres associations impactées par la crise sanitaire.

Bénéficiaires 
Personnes morales de droit privé à but non lucratif (associations, têtes de réseaux) ou structures assimilables à une association (de type junior association par exemple), domiciliées en région des Pays de la Loire.

Eligibilité 
Les projets proposés doivent permettre de soutenir des associations affaiblies par la crise sanitaire, et principalement celles orientées vers la solidarité et la lutte contre la grande précarité.

Seules les associations intervenant sur les axes suivants seront retenues :

  • Accompagnement à la création et à la gestion de la vie associative ;
  • Communication et aide au numérique (création de site internet, campagne de communication, veille…) ;
  • Recherche de financements ;
  • Formation des bénévoles (juridique, fonction employeur, ressources humaines et finances).

Les associations ayant déposé un dossier concernant le même projet au titre du FDVA 1 ne seront pas éligibles à ce dispositif de la Région des Pays de la Loire.

Calendrier et procédure

  • Le dépôt des dossiers peut se faire tout au long de l’année.
  • Tout dossier devra arriver au plus tard trois mois avant la date de réalisation du projet.
  • L’association devra déposer son dossier de demande d’aide sur le portail des aides via le site internet du Conseil régional.
  • La Région des Pays de la Loire instruira les dossiers de demande d’aide en application des critères fixés dans le règlement d’intervention.
  • L’attribution d’une aide régionale sera soumise au vote de la Commission permanente du Conseil régional. Pour rappel, la décision d’attribution d’un financement reste du seul ressort du Conseil régional des Pays de la Loire.

Pour accéder à l’appel à projets et au cahier des charges, c’est par ici. 

Conseil Régional Pdl – Appel à projets “Connexion”

Cet appel à projets de la Région Pays de la Loire vise à soutenir les projets des associations qui effectuent des mises en relation entre bénévoles et associations, qui sensibilisent au bénévolat et au monde associatif, et qui mobilisent des bénévoles.

Bénéficiaires 
Personnes morales de droit privé à but non lucratif (associations) ou structures assimilables à une association (de type junior association par exemple), domiciliées en région des Pays de la Loire. Ces personnes morales doivent porter des projets de mise en relation ou de mise en réseau entre différents bénévoles et associations sur un périmètre local, départemental ou régional, qui œuvrent dans le domaine de la solidarité et de la précarité.

Eligibilité 
L’aide régionale doit permettre le travail en réseau, la création de partenariats et le développement de projets de mise en relation portés par des associations et pour d’autres associations.

Les projets susceptibles d’être soutenus concernent :

  • La mise en relation de bénévoles et d’associations ;
  • La mise en réseau inter-associatif ;
  • La création de réseau de bénévoles ;
  • L’accompagnement aux associations dans la mobilisation de leurs bénévoles ;
  • La formation des nouveaux bénévoles.

Le dépôt des dossiers peut se faire tout au long de l’année.

Tout dossier devra arriver au plus tard trois mois avant la date de réalisation du projet.

L’association devra déposer son dossier de demande d’aide sur le portail des aides via le site internet du Conseil régional.

Pour accéder à l’appel à projets et au cahier des charges, c’est par ici. 

Les visages de la participation (2/3) : Samir Elhamdi

À l’approche du Printemps de la participation (programme et inscriptions ici), nous vous proposons une série d’entretiens pour découvrir celles et ceux qui s’investissent chaque jour pour faire vivre et développer les pratiques participatives !

Conseil de vie social, Conseil Régional des PersonnesAccueillies/Accompagnées (CRPA), commission DALO et Logement D’abord, travailleur pair… les expériences passées et présentes de Samir Elhamdi illustrent les nombreuses formes que peut prendre la participation des personnes concernées.

  • Qu’est-ce qui vous a poussé à vous investir dans des instances participatives ?

Ça s’est fait naturellement. Mon parcours de vie a toujours été lié au monde associatif. Quand j’étais jeune par exemple, je faisais partie du comité de mon club de basket dans lequel je m’engageais pour que le prix de la licence baisse pour permettre aux jeunes les plus défavorisés de le rejoindre. C’est de là que l’appétence pour le social m’est venu. Mais c’est en 2018 que j’ai vraiment découvert la participation. J’étais alors hébergé dans le « Bon Foyer » à Mulhouse dans lequel je suis devenu président de conseil de vie social (CVS) jusqu’en 2019. Les CVS sont destinés à sensibiliser les personnes accueillies sur le rôle qu’elles ont a joué au sein du foyer dans lequel elles résident. Ça passe par des temps d’échanges entre personnes qui vivent dans le foyer et professionnels. Le président du CVS fait alors remonter jusqu’au chef de service qui devra en faire part à sa hiérarchie, tout ça dans le but de faire évoluer les pratiques au sein de l’établissement. J’ai ensuite été élu en 2019 comme délégué du CRPA de la région Grand Est. En parallèle, j’ai intégré cette année la formation professionnalisante des travailleurs pairs de l’IRTS de Dijon.

  • Avez-vous des exemples de ce qu’apporte l’approche participative ?

Lorsque j’étais président du CVS du Bon Foyer à Mulhouse, on a fait remonter aux chefs de services le besoin pour certaines personnes accueillies de bénéficier d’un accompagnement spécifique. Ils nous ont écouté et il y a eu des résultats, c’est ce qui m’a encouragé à continuer sur cette voie et devenir délégué CRPA. En tant que délégué CRPA, je participe maintenant à des commissions comme la commission DALO (Droit au Logement Opposable) dans laquelle sont traités des recours déposés par des personnes en situation d’expulsion dans l’espoir qu’elles puissent être relogées dans de bonnes conditions. La première session à laquelle j’ai participé, j’ai trouvé ça déshumanisant. On a eu 36 dossiers à traiter en une heure et demi, c’était aberrant ! Derrière ces dossiers, il y a des familles, des enfants. Peut-être que parfois les parents ne sont pas de bonne foi, c’est possible, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut pénaliser des enfants qui n’ont rien demandé. S’ils se font expulser, ils vont devoir déménager et l’enfant devra changer d’école et se faire de nouveaux amis, et pour un enfant c’est extrêmement déstabilisant. J’avais l’impression que pendant ces réunions ils n’en prenaient pas compte. Depuis ça a changé et aujourd’hui, j’ai le sentiment qu’ils prennent plus en considération l’impact sur les enfants.

  • Pouvez-vous nous en dire plus sur ce qu’est un travailleur pair ?

Le rôle d’un travailleur pair, c’est d’accompagner une personne vers son rétablissement au côté des professionnels qui la suivent. Comme le travailleur pair a vécu des expériences similaires, il est source d’espoir pour la personne qu’il accompagne. Il a su cheminer intérieurement pour identifier la situation dans laquelle il s’est retrouvé, comment et pourquoi il s’y est mis, et qu’est-ce qui existe comme leviers pour s’en sortir. C’est pour ça que notre participation est très importante car elle remobilise des personnes qui n’avaient plus de motivation. On est là pour l’aider à faire son introspection pour qu’elle puisse prendre conscience du cheminement à faire pour se rétablir.

J’aimerais beaucoup que mon intervention au Printemps de la participation fasse prendre conscience que les pairs-aidants font partie intégrante du travail social. Certains travailleurs sociaux voient le travail pair comme une substitution à leur travail alors que nous sommes complémentaires. Nous n’avons pas la même temporalité que les éducateurs spécialisés qui eux ont un temps bien défini pour chaque suivi, et ce temps met la pression aussi bien à l’éducateur qu’à la personne accompagnée. La temporalité du travailleur pair, c’est celle de la personne qu’il accompagne. C’est cette réalisation que je souhaiterais porter pendant cette intervention.

  • Quelles sont les avancées nécessaires pour faire progresser la participation ?

Il faut la valoriser. On est de plus en plus  solliciter, mais toujours à titre bénévole, alors que notre apport est aussi important que d’autres qui sont rémunérés. Et même parfois, notre temps est utilisé juste pour faire bonne figure, et on doit seulement faire acte de présence pour que ceux qui sont en charge disent qu’on a été intégré dans le processus. Si on veut que l’accompagnement des personnes s’améliore, la valorisation de la participation est l’enjeu numéro 1 à souligner en rouge !

Pour retrouver Samir Elhamdi au Printemps de la participation, inscrivez-vous ici

Pour le programme complet de l’événement, c’est là

Le Fonds de dotation QUALITEL fête ses 10 ans

10ème appel à projets : candidatez à partir du 10 mai

Préparez-vous pour l’appel à projets 2021
du Fonds de dotation QUALITEL

Cette année, le Fonds de dotation QUALITEL fête ses 10 ans : 10 ans d’engagement et de soutien à des projets luttant contre le mal-logement.

Pour la 10e année consécutive, le Fonds de dotation QUALITEL lance son appel à projets pour soutenir des initiatives novatrices et engagées en faveur d’un logement digne et de qualité pour tous, partout en France.

À la clé : un appui financier précieux pour contribuer à donner vie aux projets solidaires mais aussi les renouveler, les renforcer et les faire perdurer.

Cette édition 2021 bénéficie du soutien de plusieurs acteurs engagés contre le mal-logement, partenaires et mécènes du Fonds grâce auxquels plus de 220 000 € seront reversés cette année aux lauréats.

Vous avez un projet solidaire et besoin d’une aide financière pour le mettre en œuvre ?
Soumettez votre candidature à l’appel à projets entre le 10 mai et le 15 juillet 2021.

En savoir plus ►

Vous connaissez un porteur de projet qui pourrait être intéressé ?
Partagez cette information auprès de votre réseau !

Le Fonds de dotation QUALITEL :

154 projets soutenus / +1100 dossiers examinés

+ de 1.3 million d’€ de dons versés / 9 appels à projets déjà menés

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