Réunion d’information collective – “Favoriser l’accès à l’emploi et à la formation des bénéficiaires d’une protection internationale (BPI)”

Appel à Manifestation d’Intérêt “Inégalités sociales et territoriales en santé”

Le plan d’action lancé suite au Ségur de la Santé visant à réduire les inégalités de santé amène l’ARS des Pays de la Loire a amplifier son action en la matière. L’objectif global étant de favoriser une réponse globale par territoire en liant plusieurs aspects :

  • la réduction des inégalités d’accès à la santé (difficultés liées vieillissement, augmentation des maladies chroniques mais aussi démographie médicale)
  • la réduction des inégalités en santé (différences systématiques observées dans l’état de santé des différents groupes de population)
  • la réduction des inégalités sociales en santé (facteurs sociaux et environnementaux).

L’ARS Pays de la Loire lance un appel à manifestation d’intérêt vise à faire émerger des programmes territoriaux :

  • porté par un territoire expérimentateur : les projets proposés pouvant  se décliner à différentes échelles (Quartier, EPCI ou groupement d’EPCI ou à l’échelle d’une commune),
  • Ou porté à l’échelle départementale avec approche thématique ou populationnelle et des actions qui seront déclinées localement.

L’appel à manifestation d’intérêt se déroule en deux phases :

  1. le recueil des lettres d’intention qui devront être déposées au plus tard le 15 janvier 2022 à 18h dernier délai
  2. une phase de dialogue avec l’ARS pour un dépôt de dossier définitif au plus tard le 2 mai 2022

Retrouvez l’AMI et son cahier des charges sur le site de l’ARS des Pays de la Loire. 

 

Justice pénale : répondez à l’appel à candidatures du programme d’accompagnement Act’ice 2022 !

Les associations Ronalpia et Possible lancent la 3e édition d’Act’ice, programme d’accompagnement à destination des structures qui se lancent ou se développent dans le champ de la justice pénale (favorisant la réinsertion et la prévention de la récidive des personnes condamnées).

Ce programme a pour objectif d’accompagner sur 3 volets principaux :

1/ Se professionnaliser et s’outiller : 

> Un accompagnement spécifique pour mieux comprendre le fonctionnement du secteur justice et ses enjeux, renforcer l’accompagnement de ses publics et consolider son projet

2/ Coopérer :

>  Des échanges pour développer entre pairs des réponses complémentaires aux besoins des publics accompagnés, des rencontres avec des acteurs publics et privés pour sortir de l’isolement et nouer des collaborations pertinentes et innovantes

3/ Développer sa visibilité et son réseau :

>  Des rencontres dédiées avec des mécènes, des parrainages locaux et nationaux par des acteurs de la justice, l’accès aux réseaux de Possible et Ronalpia

En bref, ce programme national, gratuit et de 9 mois (janvier – septembre 2022) s’articule autour :

  • d’un suivi individuel (conseils mensuels personnalisés) à distance
  • de séminaires collectifs (formations, témoignages de spécialistes et apprentissages entre pairs) en présentiel à Lyon
  • de mises en réseau (acteurs de la justice, tissu associatif de l’insertion et financeurs potentiels).
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 2 novembre
Cliquez ici pour en savoir plus
Cliquez ici pour déposer votre candidature

 

Pour toute question vous pouvez contacter Alice Tallon, chargée de mission Justice à la FAS : alice.tallon@federationsolidarite.org

Journée Régionale “Accompagner le parcours professionnel des primo-arrivant.e.s et bénéficiaires d’une protection internationale”

Public cible : acteur.trice.s de l’intégration des bénéficiaires d’une protection internationale (permanent.e.s des SIAE, professionnel.le.s des structures d’hébergement ou d’accueil de jour, porteurs de projet dans le domaine de l’intégration des personnes BPI, professionnel.le.s du service public de l’emploi, etc.)

Présentation et enjeux de cette journée régionale :

Centres d’hébergement, Accueils de Jour, SIAE, Entreprises, service public de l’emploi, acteur.trice.s de la formation linguistique et professionnelle, porteurs de projets dédiés, … les acteurs et actrices mobilisées pour l’intégration des personnes primo-arrivantes et bénéficiaires d’une protection internationale (BPI) sont nombreux et nombreuses en Ile-de-France.

Depuis plusieurs années, la Fédération des acteurs de la solidarité Ile-de-France œuvre à favoriser la mise en lien et l’interconnaissance entre ces différent.e.s acteur.trice. Pour aller plus loin dans ces actions, la Fédération, avec le soutien de la DIAIR, de la DIAN et de la DRIEETS, déploie en 2021 un nouveau projet : PROFAIR « Professionnalisation, Réseau, Outillage et Formation des Acteurs de l’Intégration des Réfugiés ».

Dans ce cadre, la Fédération vous invite à participer le 21 octobre prochain à une journée régionale d’échange autour de l’accompagnement du parcours professionnel des personnes primo-arrivantes et BPI. Cette journée, structurée autour de tables rondes, d’ateliers et de temps d’échanges, vous permettra de rencontrer d’autres acteur.trice.s de l’intégration, de découvrir des projets et d’échanger autour des leviers de l’insertion professionnelle des personnes BPI.

Pré-programme :

Matinée – Tables Rondes :

  • Les enjeux de l’accompagnement des personnes BPI dans la construction de leur projet professionnel : permettre aux personnes de se projeter dans une vie professionnelle en France à court, moyen et long terme
  • L’Engagement des entreprises pour favoriser l’intégration des personnes BPI.

Après-midi :

  • Espace d’échanges avec des porteurs de projet lauréats du Plan Investissement dans les Compétences pour l’Intégration Professionnelle des Réfugiés ;
  • Ateliers :
    • Accompagner le parcours professionnel des jeunes primo-arrivant.e.s et BPI ;
    • Orienter les personnes BPI vers l’IAE ;
    • [Parcours SIAE] : Accompagner l’apprentissage du français en parcours d’Insertion.

Le CNC lance un appel à projets pour soutenir des actions de diffusion culturelle à destination des 15-25 ans

Dans le cadre du plan de relance, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) lance un appel à projets doté de 2 M€ pour renforcer ou faire émerger de nouvelles pratiques et actions de diffusion culturelle à destination du public jeune, avec comme cible prioritaire les 15-25 ans. L’objectif est de se saisir de l’enjeu primordial de redynamisation de la fréquentation des lieux de diffusion (notamment des salles de cinéma) par cette génération.

Le CNC est convaincu que l’inventivité et les solutions pour attirer et fidéliser le jeune public viendront du terrain, et souhaite s’engager auprès de ces acteurs pour les faire exister. Ainsi, l’appel à projets cible le financement d’actions destinées à réinventer l’expérience dans un lieu physique qui intègre notamment le numérique pour inventer de nouvelles modalités de transmission et d’interaction permettant de conquérir un nouveau public.

« A l’heure de la réouverture des lieux culturels, le moment est venu de mettre la jeunesse au cœur de notre réponse à la crise. Cette génération partage des pratiques qui sont de plus en plus éloignées de celles de leurs aînés. Nous avons le devoir d’aller à leur rencontre et de rebâtir notre industrie de l’image en affinité avec cette génération Z. Elle représente le public, les créateurs et les citoyens de demain » déclare Dominique Boutonnat, président du CNC.

Cette aide est ouverte à toutes les structures, privées ou publiques, établies en France, qui portent un projet concret de diffusion en association avec un lieu physique (salle de cinéma, festival, cinémathèque, musée…). Le montant attribué pourra être compris entre 20 000 € et 200 000 €, dans la limite de 75% du budget. Une commission se prononcera sur la base des 4 critères suivants : l’ambition culturelle, la stratégie marketing pour attirer les 15-25 ans, la couverture territoriale (implication des collectivités, capacité à travailler en réseau) et la viabilité économique du projet. Les collaborations entre acteurs provenant de différents univers et présentant des compétences complémentaires sont vivement encouragées

Une première date limite de dépôt des dossiers est fixée au 30 juin. Une seconde session de sélection aura lieu avant la fin de l’année 2021 avec un dépôt prévu entre le 1er septembre et le 30 septembre.

Retrouvez ici l’appel à projets

Pour toutes questions : diffusion1525@cnc.fr

[Appel à candidature] La FAS recherche des Formateur·rice·s pour le projet MARAUD’IN, les maraudes numériques

Présentation

La FAS regroupe 870 associations de solidarité et organismes qui vont vers et accueillent les plus démunis, notamment les acteurs de l’accueil, hébergement et insertion (AHI), du dispositif national d’asile (DNA) et de l’insertion par l’activité économique (IAE).

Parmi ses adhérents, la Fédération compte de nombreux Services Intégrés d’Accueil et d’Orientation (SIAO) et des Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Les SIAO en charge des plateformes, qui assurent la gestion du numéro d’urgence « 115 », ont été créées dans chaque département sous l’autorité du préfet afin d’améliorer l’accueil, l’évaluation, l’orientation et la prise en charge des personnes sans abri ou risquant de l’être. Quant aux CHRS, pouvant être gérés par des associations, ont pour missions d’assurer l’accueil, le logement, l’accompagnement et l’insertion sociale des personnes ou familles connaissant de graves difficultés en vue de les aider à accéder ou à recouvrer leur autonomie personnelle et sociale. Certaines de ces structures développent une activité de maraudes, permettant d’aller au-devant des personnes qui vivent à la rue, en squats ou en bidonvilles, dans une logique d’aller vers, pour leur faire connaître les possibilités d’accompagnement et d’hébergement que ces personnes ne mobilisent pas.

La Fédération propose un projet à destination de ces acteurs, présents en Métropole et dans les territoires ultra-marins, pour soutenir et renforcer cette activité de maraude. Ce projet a été construit avec plusieurs de ces adhérents et il est envisagé une expérimentation sur plusieurs territoires.

Contexte et constats

A l’horizon du tout numérique d’ici 2022, un grand nombre de personnes se trouvent éloignées du numérique (13 millions). La dématérialisation des démarches administratives et la place croissante du numérique dans la société viennent notamment transformer les pratiques et missions des maraudes qui font face à l’évolution des besoins des personnes à la rue. Bien que se trouvant dans une situation d’extrême précarité, les personnes sans-abri ne sont pas pour autant déconnectées du numérique.

L’étude de Solinum constate que 91[1] % des personnes interrogées possèdent un téléphone mobile et 71 % un smartphone. Mais si les taux d’équipement sont élevés, des disparités d’accès et d’usages du numérique s’observent. L’étude montre notamment que plus de la moitié des personnes sans abri ne font jamais leurs démarches administratives en ligne (62%) et que des problématiques inhérentes à leurs conditions de vie viennent compliquer leur accès au numérique. Ces problématiques ont été observées par l’étude nationale Maraudes FAS/FNSS[2], avec 48% des ménages rencontrés ayant un téléphone portable qui expriment des difficultés d’usage dont la recharge du téléphone (pour 32%) et l’obtention d’une connexion ou d’un crédit téléphonique (pour 21%).

Objectifs du projet

Afin de répondre globalement aux besoins des personnes à la rue le projet est pensé pour s’intégrer aux maraudes existantes qui disposent de moyens matériels pour aller vers les personnes sans-abri et de la connaissance du terrain. En appui à cet existant, le projet permettra :

  • D’équiper les maraudes en matériel numérique :

– Les équipes de maraudeurs seront dotés de tablettes avec forfaits 4G.

– Des bornes et des casiers de recharges pour téléphone portable seront mis à la disposition des personnes sans-abri.

  • De mener un travail de médiation numérique dans le secteur de la veille sociale par la formation des maraudeurs (professionnels comme bénévoles) à la médiation numérique.
  • De participer au dispositif d’évaluation du projet sur les aspects relatifs à la formation des maraudes (identification des besoins supplémentaires des maraudes, participation aux réunions d’évaluation du projet).

Ce projet a vocation à se déployer sur deux ans. L’année en cours constitue la période d’expérimentation du projet auprès de 6 maraudes. La seconde, se tenant en 2022, a pour objet d’essaimer le projet en déployant, à ce titre, 10 maraudes.

A cet effet, la FAS mobilise des acteurs spécialisés du secteur de la médiation numérique, afin de former les maraudes :

  • à l’utilisation des tablettes ;
  • à l’appropriation d’une « boîte à outil » pédagogique MARAUD’IN ;
  • à accompagner l’évolution des postures : passer de maraudes à maraudes numériques (maraudeurs aidants numériques).

Mission et attentes

Il sera attendu des formateurs, dans un premier temps, de :

  • pouvoir être en capacité de former des maraudes sur au moins un des territoires suivants : Moulins (Auvergne-Rhône Alpes), Kourou (Guyane), Berck-sur-Mer et Lille (Hauts-de-France), Strasbourg (Grand-Est) ;
  • suivre une formation de formateurs de deux journées
  • s’approprier les contenus : « boite à outil » pédagogique MARAUD’IN, déroulé de formation, supports d’animation de la formation et documents associés ;
  • animer deux journées de formation en présentiel auprès des maraudes des territoires concernés à fixer entre les semaines du 28 juin 2021 et du 5 juillet 2021 ;
  • participer à l’évaluation du dispositif de formation dès septembre 2021.

Dans un second temps, le formateur aura vocation à accompagner la FAS et son réseau dans l’essaimage du projet en 2022 en reconduisant le cycle de formation des maraudeurs.

Compétences

Il est attendu des formateurs :

  • Sens de la communication (écoute, communication orale)
  • Connaissance des techniques pédagogiques
  • Bonnes connaissances du domaine d’intervention (inclusion et médiation numérique)
  • Connaissances dans les domaines de l’action sociale et de l’accès aux droits (serait un plus)
  • Savoir réguler les dynamiques de groupe
  • Autonomie
  • Les formateurs familiers des territoires concernés par le programme MARAUD’IN seront privilégiés ainsi que les formateurs disposant d’un agrément.

Rétribution

La rétribution proposée pour assurer les missions précitées s’élève à 3.000 euros par session de formation de maraude pour chaque formateur (incluant les frais pédagogiques ainsi que ceux de déplacements).

Pour candidater

Envoyer un CV, une lettre de motivation et des références à nathalie.crouzet@federationsolidarite.org et sarra.cheklab@federationsolidarite.org.

[1] Précarité Connectée – Les sans-abri et le numérique : équipements, usages et compétences numériques des personnes sans-abri en France en 2018

[2] Étude nationale maraudes et Samu sociaux sur le sans-abrisme du 14 et 15 janvier 2020

Les visages de la participation (2/3) : Samir Elhamdi

À l’approche du Printemps de la participation (programme et inscriptions ici), nous vous proposons une série d’entretiens pour découvrir celles et ceux qui s’investissent chaque jour pour faire vivre et développer les pratiques participatives !

Conseil de vie social, Conseil Régional des PersonnesAccueillies/Accompagnées (CRPA), commission DALO et Logement D’abord, travailleur pair… les expériences passées et présentes de Samir Elhamdi illustrent les nombreuses formes que peut prendre la participation des personnes concernées.

  • Qu’est-ce qui vous a poussé à vous investir dans des instances participatives ?

Ça s’est fait naturellement. Mon parcours de vie a toujours été lié au monde associatif. Quand j’étais jeune par exemple, je faisais partie du comité de mon club de basket dans lequel je m’engageais pour que le prix de la licence baisse pour permettre aux jeunes les plus défavorisés de le rejoindre. C’est de là que l’appétence pour le social m’est venu. Mais c’est en 2018 que j’ai vraiment découvert la participation. J’étais alors hébergé dans le « Bon Foyer » à Mulhouse dans lequel je suis devenu président de conseil de vie social (CVS) jusqu’en 2019. Les CVS sont destinés à sensibiliser les personnes accueillies sur le rôle qu’elles ont a joué au sein du foyer dans lequel elles résident. Ça passe par des temps d’échanges entre personnes qui vivent dans le foyer et professionnels. Le président du CVS fait alors remonter jusqu’au chef de service qui devra en faire part à sa hiérarchie, tout ça dans le but de faire évoluer les pratiques au sein de l’établissement. J’ai ensuite été élu en 2019 comme délégué du CRPA de la région Grand Est. En parallèle, j’ai intégré cette année la formation professionnalisante des travailleurs pairs de l’IRTS de Dijon.

  • Avez-vous des exemples de ce qu’apporte l’approche participative ?

Lorsque j’étais président du CVS du Bon Foyer à Mulhouse, on a fait remonter aux chefs de services le besoin pour certaines personnes accueillies de bénéficier d’un accompagnement spécifique. Ils nous ont écouté et il y a eu des résultats, c’est ce qui m’a encouragé à continuer sur cette voie et devenir délégué CRPA. En tant que délégué CRPA, je participe maintenant à des commissions comme la commission DALO (Droit au Logement Opposable) dans laquelle sont traités des recours déposés par des personnes en situation d’expulsion dans l’espoir qu’elles puissent être relogées dans de bonnes conditions. La première session à laquelle j’ai participé, j’ai trouvé ça déshumanisant. On a eu 36 dossiers à traiter en une heure et demi, c’était aberrant ! Derrière ces dossiers, il y a des familles, des enfants. Peut-être que parfois les parents ne sont pas de bonne foi, c’est possible, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut pénaliser des enfants qui n’ont rien demandé. S’ils se font expulser, ils vont devoir déménager et l’enfant devra changer d’école et se faire de nouveaux amis, et pour un enfant c’est extrêmement déstabilisant. J’avais l’impression que pendant ces réunions ils n’en prenaient pas compte. Depuis ça a changé et aujourd’hui, j’ai le sentiment qu’ils prennent plus en considération l’impact sur les enfants.

  • Pouvez-vous nous en dire plus sur ce qu’est un travailleur pair ?

Le rôle d’un travailleur pair, c’est d’accompagner une personne vers son rétablissement au côté des professionnels qui la suivent. Comme le travailleur pair a vécu des expériences similaires, il est source d’espoir pour la personne qu’il accompagne. Il a su cheminer intérieurement pour identifier la situation dans laquelle il s’est retrouvé, comment et pourquoi il s’y est mis, et qu’est-ce qui existe comme leviers pour s’en sortir. C’est pour ça que notre participation est très importante car elle remobilise des personnes qui n’avaient plus de motivation. On est là pour l’aider à faire son introspection pour qu’elle puisse prendre conscience du cheminement à faire pour se rétablir.

J’aimerais beaucoup que mon intervention au Printemps de la participation fasse prendre conscience que les pairs-aidants font partie intégrante du travail social. Certains travailleurs sociaux voient le travail pair comme une substitution à leur travail alors que nous sommes complémentaires. Nous n’avons pas la même temporalité que les éducateurs spécialisés qui eux ont un temps bien défini pour chaque suivi, et ce temps met la pression aussi bien à l’éducateur qu’à la personne accompagnée. La temporalité du travailleur pair, c’est celle de la personne qu’il accompagne. C’est cette réalisation que je souhaiterais porter pendant cette intervention.

  • Quelles sont les avancées nécessaires pour faire progresser la participation ?

Il faut la valoriser. On est de plus en plus  solliciter, mais toujours à titre bénévole, alors que notre apport est aussi important que d’autres qui sont rémunérés. Et même parfois, notre temps est utilisé juste pour faire bonne figure, et on doit seulement faire acte de présence pour que ceux qui sont en charge disent qu’on a été intégré dans le processus. Si on veut que l’accompagnement des personnes s’améliore, la valorisation de la participation est l’enjeu numéro 1 à souligner en rouge !

Pour retrouver Samir Elhamdi au Printemps de la participation, inscrivez-vous ici

Pour le programme complet de l’événement, c’est là

Appel à projets FDI 2021 “Au service de la relance inclusive et de la croissance de l’IAE”

L’AAP FDI national 2021« au service de la relance inclusive et de la croissance de l’IAE 2021 » est lancé. 

Vous le trouverez à ce lien ! 

  • Les candidatures seront  à déposer de manière dématérialisée à partir de début mai et au plus tard le 15 juin 2021
  • Le dossier de candidature sera disponible sur le formulaire « mes démarches simplifiées » d’ici le 30 avril

De premières demandes de précision ont été transmises à la DGEFP et à la DREETS Pays de la Loire, et donneront lieu à des cadrages prochains.

Dans le même temps, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos questionnements.  

L’heure du bilan pour les SIAE des Pays de la Loire engagées dans SEVE Emploi en 2020

Les directions des structures engagées dans le programme SEVE Emploi 2020 se sont retrouvées une dernière fois à Angers ce jeudi 11 mars. Avec pour objectif pour le formateur, Nicolas Cadier, de dresser le bilan de cette année mais aussi imaginer la suite ! Car si les journées de formation se terminent, il faut continuer à faire vivre les principes SEVE Emploi et garder le bénéfice de la dynamique emploi durable au sein des équipes.

Pour les directions, beaucoup de choses ont évolué depuis le démarrage de la formation. Chez SEMES, en Loire-Atlantique, Marion Brisson se félicite que la durée du premier CDDi soit passé de 7 à 4 mois : « Cela crée une plus grande dynamique dans les parcours des salarié.e.s en transition, on regarde si, en 4 mois, les salarié.e.s ont mené au moins une action « emploi » : une visite d’entreprise, un stage, une enquête métier…qu’elle soit réussie ou non, mais avec une mise en mouvement ».

Fréderic Menanteau est directeur d’un chantier d’insertion et d’une association intermédiaire dans le Maine et Loire. SEVE Emploi a permis aux deux équipes de travailler ensemble : « L’ASDIES et AIDES vont fusionner au 1er janvier 2022. On donc est en train de revoir nos outils, et de créer une seule porte d’entrée pour notre offre d’insertion. Il faut que l’objectif emploi apparaisse dès le départ or, quand on regarde nos documents et procédures internes, on proposait surtout de « l’accompagnement » au demandeurs et demandeuses d’emploi. Il nous faut être beaucoup plus explicites, même si ça fait bouger nos postures professionnelles. »

Une vision partagée par Elisabeth de Vitton, directrice des associations GENIE, La Légumerie et Le M@Yon court en Mayenne : « On s’est rendus compte que les choses n’étaient pas du tout figées au sein des entreprises et que l’on pouvait s’autoriser à leur faire des propositions. Sans la formation, on n’aurait pas été à la rencontre d’une entreprise qui n’avait pas diffusé d’offre d’emploi. Or c’est en allant la rencontrer que l’on perçoit son besoin et d’éventuelles offres cachées. ».  Elle souligne : « On leur apporte une sécurité car on a validé des compétences de la personne, ils ont un interlocuteur, on montre qu’on est présents pour eux. »

L’équipe d’Espoir Services à Angers a tout récemment réussi une sortie en emploi en CDI. « Nous sommes allés rencontrer une entreprise du Service à la Personne. Mais très vite, on a senti qu’ils avaient une vision très négative des associations intermédiaires et de leur modèle économique » témoigne François Gerbaud, le directeur. « Les collègues ont réussi à reprendre la main, à avoir un discours positif sur le fait que nous pouvions les aider à embaucher et que nous n’étions pas dans une approche concurrentielle. Résultat : une embauche en février, via un petit contrat dont le volume horaire a augmenté progressivement, jusqu’à permettre d’arrêter les heures de mises à disposition. »

Ce dernier séminaire a également permis à la Fédération des acteurs de la solidarité et ONC Developpement de souligner l’ampleur du travail réalisé par chacune des équipes tout au long de l’année 2020, une année exceptionnelle à plus d’un titre. Pour les formateurs Nicolas Cadier et Evelyne Douaud, les cycles de changement dans les organisations sont en moyenne de trois années, il reste donc encore du chemin à parcourir ! Et l’on pourra compter sur l’écosystème SEVE en Pays de la Loire pour soutenir l’évolution des SIAE et rester fixé sur l’objectif d’emploi durable pour toutes et tous.

 

 

Etude du CESER – Les déterminants sociaux de santé, leviers pour une politique régionale

La Fédération des acteurs de la solidarité des Pays de la Loire a participé à l’élaboration de l’étude du Conseil Economique Social et Environnemental ( CESER) des Pays de la Loire intitulée “Promotion et Prévention Santé-Sociale : Les déterminants sociaux de santé, leviers pour une politique publique régionale”.

Celle-ci identifie des leviers pour agir en prévention dans une perspective d’investissement social en faveur du bien-être des habitants et du développement des territoires.

Dans cette étude, organisée en cinq thématiques, le CESER formule vingt-cinq préconisations dans le champ des compétences régionales et dix-huit préconisations pour lesquelles « La Région ambassadrice » peut se faire porte-parole.

La synthèse et l’étude du CESER sont disponibles en ligne.