Appel à projets 2022 : soutenir les jeunes en souffrance psychique

La Fondation de France lance son appel à projets 2022 “Soutenir les jeunes en souffrance psychique : Addictions, risques suicidaires, troubles des conduites, alimentaires, émergences des pathologies psychiatriques, psycho-traumatismes…”

A travers cet appel à projets, la Fondation de France entend soutenir les associations et toutes les structures à but non lucratif qui accompagnent les adolescents et les jeunes adultes en souffrance psychique, avec les objectifs suivants :

  1. renforcer le repérage précoce et la prise en soins des jeunes présentant des souffrances psychiques et/ou l’émergence de troubles psychiatriques par une approche globale et pluridisciplinaire ;
  2. faciliter l’accès ou l’adhésion aux parcours de soins des jeunes par le développement de partenariats intersectoriels ;
  3. encourager l’autonomisation et le développement des pouvoirs d’agir des jeunes par la promotion d’actions incluant jeunes et leur entourage (parents, fratries, proches, etc.).

Vous trouverez l’ensemble des modalités de candidature de l’appel à projets sur le site de la Fondation de France.

Justice pénale : répondez à l’appel à candidatures du programme d’accompagnement Act’ice 2022 !

Les associations Ronalpia et Possible lancent la 3e édition d’Act’ice, programme d’accompagnement à destination des structures qui se lancent ou se développent dans le champ de la justice pénale (favorisant la réinsertion et la prévention de la récidive des personnes condamnées).

Ce programme a pour objectif d’accompagner sur 3 volets principaux :

1/ Se professionnaliser et s’outiller : 

> Un accompagnement spécifique pour mieux comprendre le fonctionnement du secteur justice et ses enjeux, renforcer l’accompagnement de ses publics et consolider son projet

2/ Coopérer :

>  Des échanges pour développer entre pairs des réponses complémentaires aux besoins des publics accompagnés, des rencontres avec des acteurs publics et privés pour sortir de l’isolement et nouer des collaborations pertinentes et innovantes

3/ Développer sa visibilité et son réseau :

>  Des rencontres dédiées avec des mécènes, des parrainages locaux et nationaux par des acteurs de la justice, l’accès aux réseaux de Possible et Ronalpia

En bref, ce programme national, gratuit et de 9 mois (janvier – septembre 2022) s’articule autour :

  • d’un suivi individuel (conseils mensuels personnalisés) à distance
  • de séminaires collectifs (formations, témoignages de spécialistes et apprentissages entre pairs) en présentiel à Lyon
  • de mises en réseau (acteurs de la justice, tissu associatif de l’insertion et financeurs potentiels).
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 2 novembre
Cliquez ici pour en savoir plus
Cliquez ici pour déposer votre candidature

 

Pour toute question vous pouvez contacter Alice Tallon, chargée de mission Justice à la FAS : alice.tallon@federationsolidarite.org

Le CNC lance un appel à projets pour soutenir des actions de diffusion culturelle à destination des 15-25 ans

Dans le cadre du plan de relance, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) lance un appel à projets doté de 2 M€ pour renforcer ou faire émerger de nouvelles pratiques et actions de diffusion culturelle à destination du public jeune, avec comme cible prioritaire les 15-25 ans. L’objectif est de se saisir de l’enjeu primordial de redynamisation de la fréquentation des lieux de diffusion (notamment des salles de cinéma) par cette génération.

Le CNC est convaincu que l’inventivité et les solutions pour attirer et fidéliser le jeune public viendront du terrain, et souhaite s’engager auprès de ces acteurs pour les faire exister. Ainsi, l’appel à projets cible le financement d’actions destinées à réinventer l’expérience dans un lieu physique qui intègre notamment le numérique pour inventer de nouvelles modalités de transmission et d’interaction permettant de conquérir un nouveau public.

« A l’heure de la réouverture des lieux culturels, le moment est venu de mettre la jeunesse au cœur de notre réponse à la crise. Cette génération partage des pratiques qui sont de plus en plus éloignées de celles de leurs aînés. Nous avons le devoir d’aller à leur rencontre et de rebâtir notre industrie de l’image en affinité avec cette génération Z. Elle représente le public, les créateurs et les citoyens de demain » déclare Dominique Boutonnat, président du CNC.

Cette aide est ouverte à toutes les structures, privées ou publiques, établies en France, qui portent un projet concret de diffusion en association avec un lieu physique (salle de cinéma, festival, cinémathèque, musée…). Le montant attribué pourra être compris entre 20 000 € et 200 000 €, dans la limite de 75% du budget. Une commission se prononcera sur la base des 4 critères suivants : l’ambition culturelle, la stratégie marketing pour attirer les 15-25 ans, la couverture territoriale (implication des collectivités, capacité à travailler en réseau) et la viabilité économique du projet. Les collaborations entre acteurs provenant de différents univers et présentant des compétences complémentaires sont vivement encouragées

Une première date limite de dépôt des dossiers est fixée au 30 juin. Une seconde session de sélection aura lieu avant la fin de l’année 2021 avec un dépôt prévu entre le 1er septembre et le 30 septembre.

Retrouvez ici l’appel à projets

Pour toutes questions : diffusion1525@cnc.fr

[Appel à candidature] La FAS recherche des Formateur·rice·s pour le projet MARAUD’IN, les maraudes numériques

Présentation

La FAS regroupe 870 associations de solidarité et organismes qui vont vers et accueillent les plus démunis, notamment les acteurs de l’accueil, hébergement et insertion (AHI), du dispositif national d’asile (DNA) et de l’insertion par l’activité économique (IAE).

Parmi ses adhérents, la Fédération compte de nombreux Services Intégrés d’Accueil et d’Orientation (SIAO) et des Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Les SIAO en charge des plateformes, qui assurent la gestion du numéro d’urgence « 115 », ont été créées dans chaque département sous l’autorité du préfet afin d’améliorer l’accueil, l’évaluation, l’orientation et la prise en charge des personnes sans abri ou risquant de l’être. Quant aux CHRS, pouvant être gérés par des associations, ont pour missions d’assurer l’accueil, le logement, l’accompagnement et l’insertion sociale des personnes ou familles connaissant de graves difficultés en vue de les aider à accéder ou à recouvrer leur autonomie personnelle et sociale. Certaines de ces structures développent une activité de maraudes, permettant d’aller au-devant des personnes qui vivent à la rue, en squats ou en bidonvilles, dans une logique d’aller vers, pour leur faire connaître les possibilités d’accompagnement et d’hébergement que ces personnes ne mobilisent pas.

La Fédération propose un projet à destination de ces acteurs, présents en Métropole et dans les territoires ultra-marins, pour soutenir et renforcer cette activité de maraude. Ce projet a été construit avec plusieurs de ces adhérents et il est envisagé une expérimentation sur plusieurs territoires.

Contexte et constats

A l’horizon du tout numérique d’ici 2022, un grand nombre de personnes se trouvent éloignées du numérique (13 millions). La dématérialisation des démarches administratives et la place croissante du numérique dans la société viennent notamment transformer les pratiques et missions des maraudes qui font face à l’évolution des besoins des personnes à la rue. Bien que se trouvant dans une situation d’extrême précarité, les personnes sans-abri ne sont pas pour autant déconnectées du numérique.

L’étude de Solinum constate que 91[1] % des personnes interrogées possèdent un téléphone mobile et 71 % un smartphone. Mais si les taux d’équipement sont élevés, des disparités d’accès et d’usages du numérique s’observent. L’étude montre notamment que plus de la moitié des personnes sans abri ne font jamais leurs démarches administratives en ligne (62%) et que des problématiques inhérentes à leurs conditions de vie viennent compliquer leur accès au numérique. Ces problématiques ont été observées par l’étude nationale Maraudes FAS/FNSS[2], avec 48% des ménages rencontrés ayant un téléphone portable qui expriment des difficultés d’usage dont la recharge du téléphone (pour 32%) et l’obtention d’une connexion ou d’un crédit téléphonique (pour 21%).

Objectifs du projet

Afin de répondre globalement aux besoins des personnes à la rue le projet est pensé pour s’intégrer aux maraudes existantes qui disposent de moyens matériels pour aller vers les personnes sans-abri et de la connaissance du terrain. En appui à cet existant, le projet permettra :

  • D’équiper les maraudes en matériel numérique :

– Les équipes de maraudeurs seront dotés de tablettes avec forfaits 4G.

– Des bornes et des casiers de recharges pour téléphone portable seront mis à la disposition des personnes sans-abri.

  • De mener un travail de médiation numérique dans le secteur de la veille sociale par la formation des maraudeurs (professionnels comme bénévoles) à la médiation numérique.
  • De participer au dispositif d’évaluation du projet sur les aspects relatifs à la formation des maraudes (identification des besoins supplémentaires des maraudes, participation aux réunions d’évaluation du projet).

Ce projet a vocation à se déployer sur deux ans. L’année en cours constitue la période d’expérimentation du projet auprès de 6 maraudes. La seconde, se tenant en 2022, a pour objet d’essaimer le projet en déployant, à ce titre, 10 maraudes.

A cet effet, la FAS mobilise des acteurs spécialisés du secteur de la médiation numérique, afin de former les maraudes :

  • à l’utilisation des tablettes ;
  • à l’appropriation d’une « boîte à outil » pédagogique MARAUD’IN ;
  • à accompagner l’évolution des postures : passer de maraudes à maraudes numériques (maraudeurs aidants numériques).

Mission et attentes

Il sera attendu des formateurs, dans un premier temps, de :

  • pouvoir être en capacité de former des maraudes sur au moins un des territoires suivants : Moulins (Auvergne-Rhône Alpes), Kourou (Guyane), Berck-sur-Mer et Lille (Hauts-de-France), Strasbourg (Grand-Est) ;
  • suivre une formation de formateurs de deux journées
  • s’approprier les contenus : « boite à outil » pédagogique MARAUD’IN, déroulé de formation, supports d’animation de la formation et documents associés ;
  • animer deux journées de formation en présentiel auprès des maraudes des territoires concernés à fixer entre les semaines du 28 juin 2021 et du 5 juillet 2021 ;
  • participer à l’évaluation du dispositif de formation dès septembre 2021.

Dans un second temps, le formateur aura vocation à accompagner la FAS et son réseau dans l’essaimage du projet en 2022 en reconduisant le cycle de formation des maraudeurs.

Compétences

Il est attendu des formateurs :

  • Sens de la communication (écoute, communication orale)
  • Connaissance des techniques pédagogiques
  • Bonnes connaissances du domaine d’intervention (inclusion et médiation numérique)
  • Connaissances dans les domaines de l’action sociale et de l’accès aux droits (serait un plus)
  • Savoir réguler les dynamiques de groupe
  • Autonomie
  • Les formateurs familiers des territoires concernés par le programme MARAUD’IN seront privilégiés ainsi que les formateurs disposant d’un agrément.

Rétribution

La rétribution proposée pour assurer les missions précitées s’élève à 3.000 euros par session de formation de maraude pour chaque formateur (incluant les frais pédagogiques ainsi que ceux de déplacements).

Pour candidater

Envoyer un CV, une lettre de motivation et des références à nathalie.crouzet@federationsolidarite.org et sarra.cheklab@federationsolidarite.org.

[1] Précarité Connectée – Les sans-abri et le numérique : équipements, usages et compétences numériques des personnes sans-abri en France en 2018

[2] Étude nationale maraudes et Samu sociaux sur le sans-abrisme du 14 et 15 janvier 2020

Insertion sociale par le logement : l’appel à projets 2021 de la Fondation Nexity est lancé

Vous êtes une association qui porte des projets d’insertion par le logement ou pour sortir des personnes de la rue ? Vous avez jusqu’au 22 mars pour candidater à l’appel à projets de la Fondation Nexity !

La Fondation Nexity lance son appel à projets 2021, qui récompensera six associations portant des projets d’intérêt général sur l’insertion sociale par le logement.

Le projet présenté devra développer un accompagnement social en lien avec le lieu d’hébergement ou de logement et être associé à une démarche d’insertion dans un logement pérenne, dans une formation ou un emploi, ou dans l’accès aux droits ou à la santé. Les projets visant à sortir les personnes de la rue pour des solutions d’hébergement ou de logement peuvent également candidater si ils sont complétés par un accompagnement social permettant une démarche d’insertion dans un logement pérenne, dans une formation ou un emploi, ou dans l’accès aux droits ou à la santé.

Les publics bénéficiaires du projet pourront être des personnes isolées (femmes et/ou hommes) ou des familles en situation de grande précarité.

Les projets de construction, rénovation et d’aménagement ne seront pas recevables.

Six lauréats seront désignés :

  • 1 prix « Coup de cœur des collaborateurs Nexity » désigné par un vote des collaborateurs de Nexity – dotation de 10 000 €
  • 1 prix « Coup de cœur de la Fondation Nexity » désigné par un vote du jury – dotation de 10 000 €
  • 4 prix désigné par un vote du jury d’un montant total de 24 000 € (soit une dotation moyenne de 6 000 € par projet)
Modalités de candidature
Pour soumettre votre projet :
1- Remplissez le formulaire de candidature téléchargeable ici
2- Renvoyez votre dossier de candidature à l’adresse suivante : fondation@nexity.fr avant le lundi 22 mars 2021 à midi.
Pour plus de renseignements,  consultez le règlement de l’appel à projets de la Fondation, à télécharger d’ici.

 

  • Date limite de dépôt des candidatures : 22 mars à 12h
  • Présélection des projets par le jury du 22 mars au 26 avril
  • Vote des collaborateurs Nexity, du 26 avril au 28 mai
  • Vote du jury de la Fondation Nexity du 28 mai au 18 juin
  • Annonce des lauréats sélectionnés en juin

Participez à la journée “Enfants et familles en situation de précarité : quels impacts de la crise sanitaire et quelles perspectives pour la lutte contre la pauvreté”

Matinées organisées en visioconférence les 3 décembre et 10 décembre

Les acteurs de la lutte contre l’exclusion font le constat depuis plusieurs années d’une paupérisation croissante des familles avec enfants et d’un accès de plus en plus complexe au logement, et à l’hébergement. La Stratégie de lutte contre la pauvreté, mise en œuvre depuis 2018, avait en particulier pour objectif de répondre à cette précarisation des enfants et des jeunes et une évaluation de l’impact des mesures adoptées est aujourd’hui nécessaire. En 2020, la crise due à l’épidémie de Covid 19 a fortement touché les ménages les plus précaires et provoquera le basculement de nombreuses personnes sous le seuil de pauvreté. Les enfants et les familles accompagnés par les associations adhérentes de la Fédération ont bénéficié des mesures générales de chômage partiel, ainsi que d’aides financières exceptionnelles et de l’ouverture de nouvelles places d’hébergement. Des mesures supplémentaires ont été annoncées dans le cadre d’un « acte II » de la stratégie pauvreté. L’ensemble de ces réponses, si elles permettent une première prise en compte des problématiques renforcées par la crise, ne permettront toutefois pas de lutter durablement contre la pauvreté.

Trois ans après le lancement de la stratégie pauvreté, et suite à une crise sanitaire et sociale dont les conséquences ne peuvent pas encore être entièrement mesurées, comment ajuster et déployer avec l’ampleur nécessaire la politique de lutte contre l’exclusion et la précarité des enfants et de leurs familles ?

Cette journée poursuit deux objectifs : l’organisation d’un temps de partage et de débat autour des éléments de constats et de bilan des conséquences de la crise sur les enfants et les familles entre les adhérents de la Fédération, les pouvoirs publics et d’autres partenaires, ainsi que des interpellations et une réflexion relatives aux mesures à mettre en œuvre ou à approfondir pour améliorer l’efficacité de la lutte contre la pauvreté.

INSCRIPTION

Les deux demi-journées sont organisées en visio-conférence. Vous pouvez vous inscrire pour la première demi-journée au lien suivant : Webinaire Enfants et familles en situation de précarité – 1ère partie | Fédération des acteurs de la solidarité (livestorm.co).

Vous recevrez le lien d’inscription pour les ateliers une fois inscrit.e à la première demi-journée (par le biais du mail de confirmation de votre inscription).

Pour toute question relative à cet événement et aux inscriptions, merci de contacter Maëlle Lena, chargée de mission Enfance Famille / Réfugiés Migrants : maelle.lena@federationsolidarite.org.

PROGRAMME

PREMIERE DEMI-JOURNEE : TABLE-RONDE – 3 décembre 2020, 10h-12h

Organisée sur Livestorm, lien d’inscription ci-dessus.

Ouverture journée par la FAS 10h00-10h10

Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité

Conséquences de la crise sanitaire sur les enfants et familles en situation de précarité 10h10-10h30

Maëlle Lena, chargée de mission Enfance-Famille, Fédération des acteurs de la solidarité

TABLE RONDE : RETOUR SUR LA CRISE SANITAIRE COVID-19 ET PERSPECTIVES POUR L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL DES FAMILLES ET LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE, 10h30-11h45

Objectif : Retour sur les conséquences de la crise sanitaire et sociale due à l’épidémie de Covid 19 sur les enfants et leurs familles. Discussion autour des mesures adoptées durant la crise, notamment durant la période de confinement puis par la suite, dans le cadre du plan de relance et de la poursuite de la stratégie pauvreté, afin de soutenir les familles et de faire face aux risques de précarisation.

  • Arnaud Gallais, directeur général, Enfant présent
  • Monique Dupuy, Présidente UDAF Hautes Pyrénées, Administratrice UNAF
  • Annick Bouquet, maire-adjointe chargée de la petite enfance, Ville de Versailles
  • Francis Bouyer, Adjoint à la Déléguée interministérielle à prévention et à la lutte contre la pauvreté, DIPLP
  • Vincent Mazauric, Directeur général, CNAF

Conclusion 11h45-12h00

Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité

DEUXIEME DEMI-JOURNEE : ATELIERS – 10 décembre, 10h-11h45

Organisée sur Teams, lien d’inscription envoyé suite à l’inscription à la première demi-journée.

  1. Adaptation des structures d’hébergement et de logement à l’accueil et l’accompagnement des enfants et familles 

Comment les structures d’hébergement et d’accompagnement vers le logement peuvent-elles adapter leur accompagnement aux enfants et familles accueillies ? Echanges autour d’une analyse des besoins de ces enfants et familles, et de projets à mettre en œuvre pour assurer leur prise en charge.

  1. Sorties de maternités et accès au logement.

Alors que de nouvelles places dédiées à l’hébergement des femmes sortantes de maternité vont être créées dans le cadre de l’acte 2 de la Stratégie Pauvreté, quel bilan peut être fait des dispositifs existants, et quelles conditions indispensables de fonctionnement sont identifiées par les acteurs impliqués ?

  1. Enfants et familles à la rue : maraudes mixtes

Les maraudes « mixtes », qui regroupent des acteurs de la veille sociale et de la protection de l’enfance se sont mises en place dans le cadre de la Stratégie Pauvreté. Entre réussites, difficultés et conditions indispensables de mise en œuvre, quel premier bilan peut être fait de cette mesure qui a fait l’objet d’une contractualisation par 17 départements ?

  1. Accès aux loisirs et à la culture : l’exemple du programme « Respirations »

Présentation du programme Respirations – premiers éléments d’évaluation et montage d’un projet type d’accès à la culture, sur le modèle de projets Respirations

  1. « Vacances pour tou.te.s » : le droit aux vacances pour les personnes hébergées

Présentation du dispositif Vacances pour tou.te.s développé dans le cadre d’un partenariat entre l’ANCV et la Fédération des acteurs de la solidarité et retour d’expérience(s).

  1. Partenariats entre les structures du social et les secteurs de l’ASE et du médico-social

Comment favoriser l’interconnaissance et les partenariats entre les structures du secteur social et les secteurs de l’ASE et du médico-social afin de permettre le suivi et la prise en charge des personnes accompagnées ?

  1. Droits de l’enfant : les faire vivre au sein des structures d’accueil et d’accompagnement

Echange de pratiques et réflexions autour des droits de l’enfant, et de modalités d’animation permettant de sensibiliser et faire connaitre ces droits aux enfants et familles accueillis dans les structures ou dispositifs d’hébergement et d’accompagnement.

  1. Le Défenseur des droits et les droits des enfants : ressources à mobiliser dans l’accompagnement des familles

Comment les travailleurs sociaux peuvent-ils recourir au Défenseur des droits dans le cadre de leur accompagnement des enfants et des familles (présentation du guide à destination des intervenants de l’action sociale) ?

Guide à destination des intervenants de l’action sociale : https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/guides/guide-pratique-a-lusage-des-intervenants-de-laction-sociale

Outils Educadroit : https://educadroit.fr/

Les personnes sans-domicile : angle mort de la statistique publique

A Paris, pour la seconde année consécutive, dans la nuit du jeudi 7 au 8 février, plus de 2 000 personnes réparties en 360 équipes composées de travailleurs sociaux et de bénévoles ont parcouru les rues pour compter les personnes dormant dans les rues.

Cette année, 3 622 personnes sans abri ont été comptabilisées, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière à périmètre constant, alors que 2500 places supplémentaires ont été ouvertes. Des recensements similaires ont eu lieu à Grenoble et Metz quand Rennes s’y attèlera à la fin du mois. Le développement de ces opérations de comptage mène à un constat : les personnes sans-abri sont l’angle mort de la statistique publique. A ce jour, aucun suivi quantitatif et qualitatif des personnes sans abri n’est effectué de manière exhaustive dans un cadre méthodologique rigoureux.

Ces opérations de comptage organisées par les villes doivent être encouragées car elles donnent de la visibilité à la grande exclusion tout en encourageant l’engagement citoyen. Mais elles ne suffisent pas à comprendre les processus qui mènent les gens à la rue et les moyens pour les en faire sortir. Ce dont les acteurs de la solidarité ont besoin, c’est une enquête nationale exhaustive de l’Insee, comme celle de 2012. Depuis cette enquête, 7 ans ont passé et les 143 000 personnes sans domicile recensées à l’époque ont certainement vu leurs rangs grossir et leurs situations se dégrader. Femmes seules, personnes en situation de prostitution, souffrant de problèmes psychiques, victimes de violences ou de la traite des êtres humains, mineurs non-accompagnés, familles, personnes vieillissantes, sans compter l’impact de la crise de l’accueil des personnes migrantes et le grave déficit de places pour les demandeurs d’asile. Le monde de la rue évolue et nous devons savoir comment.

La Fédération des acteurs de la solidarité a demandé, avec d’autres organisations, au ministère du Logement un nouveau recensement des sans-abris par l’Insee. Ces derniers ont refusé « pour des raisons budgétaires ».

Si un recensement par l’Insee des personnes sans-abris nous permettrait d’en savoir plus sur le nombre de personnes dans cette situation et leur quotidien, il permettrait surtout de faire correspondre les politiques publiques aux réalités de la rue et ainsi d’investir justement tout en se prémunissant de dépenses inconsidérées dans des mises à l’abri indignes ou des accompagnements inadaptés.

Contribution interassociative sur les maraudes mixtes

La stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes prévoit la mise en place de maraudes travaillant en partenariat avec la protection de l’enfance pour lutter contre la mendicité des enfants et favoriser l’insertion des enfants et de leurs familles.

Cette mesure sera déployée par les départements volontaires, dans le cadre d’une contractualisation avec l’État.

Un groupe de travail national a été réuni par la DGCS pour élaborer le référentiel d’action qui servira de base à cette contractualisation, c’est-à-dire le cadre dans lequel les départements devront construire leur projet pour obtenir un financement de l’État.

La Fédération des acteurs de la solidarité s’est mobilisée dans ce groupe de travail, pour s’assurer que cette mesure soit bien une opportunité pour l’insertion des familles et des enfants, dans le respect des principes éthiques des maraudes et du cadre de la protection de l’enfance.

Avec des partenaires associatifs, elle a adressé une contribution à ce groupe, présentant des conditions de réussite éthiques, méthodologiques et opérationnelles.

Le 30 janvier, elle a échangé sur cette contribution et le référentiel élaboré avec Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, avant la finalisation du référentiel et le lancement de la contractualisation avec les départements.

Téléchargez la contribution interassociative sur les maraudes mixtes