Le programme Microbibli

Le 8ème appel à projets Microbibli est ouvert à toute personne ou structure (citoyen.ne.s, associations, commerçant.e.s etc.) qui souhaite créer et gérer un projet où le livre et la lecture sont vecteurs de vie et de lien social. Les lauréats reçoivent une dotation de 1200 livres (adaptée à chaque projet) et sont accompagnés finement dans le développement et l’animation de leur microbibliothèque. Ils sont encouragés à créer des synergies avec les propositions du territoire déjà implantées, et rejoignent une communauté active de + de 100 microbiblis pour partager, apprendre et communiquer autour de leurs expériences !

Sur cette 8ème édition, 5 places sont réservées à des candidatures issues de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Toutes les informations et le formulaire de candidature (du 28 avril au 28 mai) sont à retrouver sur la page internet dédiée au programme : https://www.bibliosansfrontieres.org/microbibli/

Public sous main de justice en SIAE : la FAS mène l’enquête

La FAS propose à ses adhérents du champ de l’IAE une enquête flash sur l’accompagnement des personnes placées sous main de justice (PPSMJ).

Ouverte jusqu’au 30 novembre 2024, l’objectif de cette démarche est de dresser un inventaire des SIAE adhérentes intervenant auprès de publics en détention, sortant de détention et/ou en suivi dans le cadre de mesure de justice en milieu ouvert (comme la mesure de placement à l’extérieur ou de Travail d’Intérêt Général), ou souhaitant déployer des actions auprès de ces publics. En fonction des résultats de l’enquête, un groupe de travail et d’échange de pratiques sera constitué par la FAS nationale en 2025, et des outils seront déployés pour accompagner les adhérents étant habilités structures d’accueil de TIG ou souhaitant le devenir.

L’enquête est ouverte à tout type de SIAE, n’hésitez pas à y participer et à transmettre vos coordonnées si vous souhaitez renforcer ou déployer votre accompagnement auprès des PPSMJ ! Lien accessible ici

Ce travail sera alimenté par la Journée nationale Justice organisée par la FAS nationale le 19 novembre prochain à Paris, « Travail Social facteur de désistance », qui mettra l’accent sur le rôle majeur des SIAE dans l’accès et l’accompagnement vers l’emploi des publics sous main de justice,. Programme et lien d’inscription ici

Pour toute question, n’hésitez pas à contacter margaux.schwindt@federationsolidarite.org et nada.breidi@federationsolidarite.org.

Programme TAPREOSI, la FAS lance une phase 2

Depuis plus de dix années, la FAS et la Fédération Addiction ont engagé un travail partenarial afin de proposer et déployer des projets communs constatant que les personnes qu’elles accompagnent présentent des problématiques qui traversent les acteurs et les personnes concernées des deux secteurs. Cette volonté de collaboration et de travail intersectoriel était l’un des socles du projet TAPREOSI -Tabac et précarité, évaluation opérationnelle d’une stratégie d’intervention – qui avait pour objectif une meilleure prise en charge du tabagisme au sein des structures du secteur social. Il a consisté à co-construire, avec les acteurs de terrain et les personnes concernées, une méthodologie d’intervention adaptée aux besoins et réalités des personnes en situation de précarité.

S’appuyant sur les retours très positifs d’une première évaluation menée par l’Observatoire Français des Drogues et des Tendances addictives (OFDT), une phase 2 de TAPREOSI, financée par l’Institut National du Cancer (INCa) et évaluée par l’INSERM, sera lancée à la fin de l’année 2024.

Le tabagisme, première cause de décès évitable en France, touche particulièrement les personnes en situation de précarité. Pourtant, celles-ci ne bénéficient que très rarement d’un accompagnement vers la réduction et l’arrêt du tabac. Altération de la perception du temps et focalisation sur la survie, effets négatifs du tabac moins considérés que ses bénéfices, faible disposition à adopter des facteurs protecteurs, moindre accessibilité aux campagnes de promotion et de prévention de la santé, difficultés d’accès au soin… sont autant de facteurs qui limitent les tentatives d’arrêt ou qui peuvent les solder par un échec. A cela s’ajoute le fait que le tabac n’est souvent pas considéré comme une priorité d’accompagnement par les travailleurs et travailleuses sociaux.ales.

Le projet TAPREOSI-phase 1, financé par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) dans le cadre du Fonds de Lutte Contre les Addictions (FLCA), et porté par la FAS et la FA, s’est déployé entre les années 2018 et 2021.

Visant à réduire le tabagisme chez les personnes accueillies dans les dispositifs de l’Accueil-Hébergement-Insertion-Logement (AHI-L), la méthodologie d’intervention TAPREOSI se traduit par un kit d’intervention qui détaille, pas à pas, les étapes pour accompagner les personnes en situation de précarité vers un arrêt du tabac, en proposant des outils adapté aux professionnel.le.s des structures.

TAPREOSI propose ainsi de :

  • Introduire une réflexion sur le tabagisme au sein des établissements,
  • Mieux travailler avec les professionnel.le.s de santé,
  • Engager un dialogue et coconstruire l’accompagnement,
  • Apporter des réponses et valoriser les outils probants,
  • Accompagner le changement.

Cette méthode permet donc de réaborder un dialogue sur la consommation du tabac, les pratiques dans les structures d’AHI et des représentations des équipes de professionnel.le.s, comme des personnes accueillies. Elle apporte également une meilleure information sur les effets du tabagisme, un parcours d’accompagnement à la réduction/l’arrêt du tabac identifié et un meilleur maillage des acteurs d’un même territoire.

Les deux Fédérations souhaitent désormais accompagner la mise en œuvre de cette méthodologie au sein de nouvelles structures de l’AHI-L par la capitalisation de l’existant sur la question du tabac. Deux cohortes de 5 binômes de structures (AHI-Addiction) seront accompagnées à l’appropriation de cette méthode, durant 15 mois chacune.  L’accompagnement opéré par la FAS et la FA auprès des structures impliquées se traduira également par la mise en place de formations/sensibilisations, de stages croisés pour renforcer le travail de partenariat et la connaissance réciproque des deux secteurs, de temps de sensibilisations et informations à destination des personnes concernées.

Cela devra permettre la diminution voire l’arrêt du tabagisme des personnes en situation de précarité ainsi que des changements organisationnels et individuels en réinterrogeant la question du tabac dans nos institutions.

De même, et dans la continuité de ce projet, il est apparu nécessaire de réaliser une évaluation approfondie, sur le plan national, de l’évolution des pratiques pour entériner un modèle d’accompagnement.

Cette évaluation sera menée par l’équipe portée par Maria MELCHIOR, de l’INSERM.

TAPREOSI – phase 2 est financé par l’Institut National du Cancer et s’inscrit dans un partenariat plus global entre les FAS et l’INCa.

Un appel à candidature, à destination des adhérents de la FAS et de la FA, pour participer à la phase 2 de TAPREOSI sera lancée à la fin de l’année 2024.

« Mon corps ne vous appartient pas »

Depuis l’été dernier, le Pôle Asile de l’association Trajet à Rezé accueille de plus en plus de femmes dites « isolées ». Si le parcours d’exil de ces femmes les a conduites à une certaine forme d’isolement, elles transportent avec elles leur histoire, leurs liens familiaux et amicaux, leurs savoirs, de précieuses ressources et une grande résilience. Isolées mais pas seules, isolées avec des droits.

 

Le contexte social général tend à renforcer la vulnérabilité et l’invisibilisation de toutes les personnes en demande d’asile. Néanmoins, la peine est plus lourde pour les femmes et minorités de genre, cibles de violences particulières liées à leur genre. Bérangère BELAUD et Andréa MARTIN sont travailleuses sociales sur le Pôle Asile de l’association Trajet et nous rapportent leur effroi face à des témoignages toujours plus terribles, plus emprunts de violences : « On observe une gradation qu’on ne pensait pouvoir atteindre ».

 

Souvent causes du départ, ces violences se perpétuent tout au long du parcours migratoire et à l’arrivée en France. Dans l’attente d’une orientation en hébergement adapté, beaucoup d’entre elles voient leur corps objectifié, marchandisé, à la rue ou chez des tiers. Et lorsque leur demande d’asile est rejetée, ces femmes sont à nouveau jetées en pâture : « On les accueille, les accompagne, les soutient dans leur demande d’asile. On partage ces moments de douleur. Tout ça pour les voir arriver face à un mur dès que la procédure se termine car elles ne sont pas reconnues dans ces souffrances, dans ces parcours. On doit à notre tour être violent.es, leur dire qu’elles n’ont plus le droit d’être ici et qu’elles doivent quitter leur lieu d’hébergement ».

Animée par la colère face à l’absence de reconnaissance de ces parcours, l’équipe du Pôle Asile a souhaité agir en faveur du rétablissement de l’estime de soi, de la réparation. Elle a créé un espace collectif, en non-mixité choisie, dédié à l’expression et au partage : « Il fallait qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seules ».

Ateliers bien-être, soins du corps, partage d’expériences, les femmes ont répondu à l’appel de ces premiers temps privilégiés : « On a senti qu’il y avait quelque chose à saisir, une envie germait ».

 

Le vote de la loi Asile et immigration est venu donner un nouveau coup de massue en ce qu’il nie de l’histoire, de la légitimité et de la capacité des personnes concernées à se raconter.

A la veille du 8 mars, Journée internationale pour la lutte des droits des femmes, les deux professionnelles ont donc décidé de se saisir de la dynamique initiée par ces ateliers pour proposer un nouveau format dédié à la connaissance et l’appropriation de ces droits.

 

Après une première séance en non-mixité, les femmes ont unanimement choisi de convier les hommes à marcher à leurs côtés, lors de la mobilisation intersyndicale du vendredi 8 mars à Nantes. Une semaine avant la marche, toutes et tous se sont réuni.es pour créer des pancartes qui leur ressemblent, qui portent une partie d’elles et eux.

Adar, Alpha, Ayoub, Clarisse, Edwige, Fatime, Fizuli, Habdallah Jos et Ibrahima écrivent : « Mon corps ne vous appartient pas », « Non à l’excision », « Non au mariage forcé », « Eduquez vos fils « , « Khalass ! »[1] ; des messages forts  pour sortir de la honte, se réapproprier son corps et sa voix.

L’occupation de l’espace public par la marche est un symbole particulièrement fort quand on sait la réalité du sans-abrisme chez les personnes exilées, quel que soit leur statut administratif. Être visible, scander sa réalité, c’est reprendre sa légitimité à exister et à se projeter.

À l’heure où la pratique du travail social est fortement mise à l’épreuve, ces temps privilégiés viennent rendre du sens à la démarche d’accompagnement des professionnel.les et leur juste place aux personnes concernées.

L’occasion de rappeler que depuis le 16 janvier 2024, la Cour de Justice de l’Union européenne reconnaît que la violence à l’encontre des femmes, fondée sur le genre, est une forme de persécution pouvant donner lieu en tant que telle à une protection. Il appartient désormais aux administrations et institutions de faire reconnaître ce droit à la protection et de le décliner à travers tous les domaines des politiques publiques. Nous espérons notamment que le Schéma régional d’accueil des demandeur.euses d’asile et réfugié.es saura prendre la juste mesure de ces enjeux essentiels.

 

[1] « Assez, ça suffit ! » en langue arabe.

 

Retrouvez le plaidoyer FAS « Santé des femmes en situation de précarité » 

 

 

 

 

Deux appels à projets pour lutter contre la Prostitution des mineurs viennent de paraître

Afin de lutter contre le nombre en constante augmentation de mineurs en situation de prostitution en France, le Secrétaire d’Etat chargé de l’enfance et des familles, a lancé en novembre 2021 un premier plan national de lutte contre la prostitution des mineurs. Donnant suite aux nombreuses alertes portées en autre par de nombreux.ses adhérent.e.s de la Fédération des acteurs de la solidarité, ce plan se donne pour objectif d’agir en faveur de la prévention de l’exploitation sexuelle des mineurs, d’améliorer l’identification et le repérage des enfants victimes de situations de prostitution, de proposer un accompagnement spécialisé et adapté pour une reconstruction de leur parcours de vie et d’améliorer les politiques publiques de répression des clients et des proxénètes.

 

Ces deux appels à projets entendent répondre aux priorités exposées pour lutter contre la prostitution des mineurs :

 

Vous retrouverez via les liens ci-dessous la présentation des deux appels à projets et leurs cahiers des charges 

AAP Déploiement de maraudes numériques, pour garantir sur tout le territoire national un “aller vers” pour les mineurs en situation prostitutionnelle

Ce présent appel à projet s’inscrit dans une logique de déploiement ou de renforcement de projets de maraudes numériques, pour garantir sur tout le territoire un “aller-vers” les mineurs en situation de prostitution, les repérer et les orienter vers les services partenaires compétents.

 

AAP: Déploiement de structures spécialisées dans la prévention, le repérage et l’accompagnement des situations de prostitution des mineur.e.s

Le présent appel à projet s’inscrit dans une logique de déploiement ou de renforcement de structures spécialisées dans la prévention, le repérage et l’accompagnement autour des situations de prostitution de mineurs.

 

Conditions de financement:

L’appel à projets, d’un montant total de 1,2 M€, vise à apporter un soutien financier à des projets, sous la forme d’une subvention annuelle non reconductible. La mise en œuvre de ces projets devra débuter en 2022

Les projets ne pourront pas être exclusivement financés par le ministère en charge de l’enfance. Le budget soumis dans le dossier de candidature devra faire apparaître des co-financements (collectivités, autofinancements, autres financements de l’État) à hauteur d’au moins 10% du projet et le montant sollicité ne pourra dépasser 100 000€.

Date limite du dépôt de dossier de candidature : 15 septembre 2022.

Le dossier de candidature doit être exclusivement transmis sur la plateforme “démarches-simplifiées”

https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/appel-a-projets-2022-pour-le-deploiement-de-structures-specialisees-dans-la-prevention-le-reperage-et-l-accompagnement-des-situations-de-prostitution-de-mineurs

Le comité de sélection se réunira en octobre 2022

Pour toutes questions, vous pouvez les adresser à l’adresse au :

Le secrétariat d’État à l’Enfance

Par délégation à la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS)

Sous-direction de l’enfance et de la famille Bureau de la protection de l’enfance et de l’adolescence

DGCS-PROTECTION-ENFANCE@social.gouv.fr

 

AMI 2022 – Fonds de lutte contre les addictions aux substances psychoactives

Le fonds de lutte contre les addictions liées aux substances psychoactives 2022 va continuer à financer des actions de prévention portant sur l’ensemble des produits psychoactifs ; le tabac, l’alcool et les autres substances psychoactives, avec une priorité accordée au cannabis et à la cocaïne, en touchant les publics les plus vulnérables.

Ce fonds s’adresse à des structures œuvrant dans le champ de l’addictologie, mais également à d’autres acteurs (associations, établissements de santé ou médico sociaux, collectivités, maisons de santé pluriprofessionnelles, communautés professionnelles territoriales de santé, acteurs du champ social …) qui accompagnent des personnes pouvant avoir des comorbidités liées à des consommations de produits psychoactifs.

Les projets qui seront retenus devront obligatoirement répondre à au moins l’un des 3 axes ci-dessous :

  • Axe 1 : Protéger les jeunes et éviter l’entrée dans le tabagisme ainsi qu’éviter ou retarder l’entrée dans la consommation d’autres substances psychoactives ;
  • Axe 2 : Aider les fumeurs à s’arrêter de fumer / réduire les risques et dommages liés aux consommations de substances psychoactives ;
  • Axe 3 : Amplifier certaines actions auprès de publics prioritaires dans une volonté de réduire les inégalités sociales de santé.

Plusieurs modalités de réponses sont possibles :

  • Une lettre d’intention (projet en cours de réflexion)
  • Un dossier de candidature complet (projet finalisé)
  • Un dossier de candidature Lieu de Santé Sans Tabac (LSST)

Date limite de dépôt : 7 septembre 2022 à l’adresse suivante : ARS-PDL-DSPE-PADS-SUBV@ars.sante.fr 

Retrouvez l’appel à projet intégral et le cahier des charges ici

 

ETAIE : La promo Bourgogne-Franche-Comté 2023-2024 arrive à grand pas !

La session ETAIE 2021-2022 n’est pas terminée mais on prévoit d’ores et déjà la session prochaine ! 

Vous êtes encadrant.e technique ou en voie de le devenir ?

Vous avez besoin d’une formation permettant de vous professionnaliser, de mieux cerner la fonction d’encadrant technique, de mieux vous repérer dans le secteur de l’emploi et de l’insertion ?

Vous êtes directeur.trice de SIAE et avez le volonté de maintenir votre/vos encadrant.e.s dans l’emploi et de pérenniser votre équipe ?

N’hésitez plus, cette formation est faite pour vous ! 

Plan de formation de la structure, contrat pro, pro-A, CPF, plusieurs financements de formation sont possibles, rapprochez-vous de votre OPCO directement pour les envisager.

Contactez dès maintenant Jeanne DELALLEE, Coordinatrice régionale Bourgogne-Franche-Comté du titre professionnel ETAIE pour avoir plus d’informations sur les modalités d’inscription et de candidature.

Adresse mail : formation@federationsolidarite-bfc.org

Téléphone : 06.46.85.58.38

D’autres informations sur la prochaine session à venir ! 

Appel à Manifestation d’Intérêt “Inégalités sociales et territoriales en santé”

Le plan d’action lancé suite au Ségur de la Santé visant à réduire les inégalités de santé amène l’ARS des Pays de la Loire a amplifier son action en la matière. L’objectif global étant de favoriser une réponse globale par territoire en liant plusieurs aspects :

  • la réduction des inégalités d’accès à la santé (difficultés liées vieillissement, augmentation des maladies chroniques mais aussi démographie médicale)
  • la réduction des inégalités en santé (différences systématiques observées dans l’état de santé des différents groupes de population)
  • la réduction des inégalités sociales en santé (facteurs sociaux et environnementaux).

L’ARS Pays de la Loire lance un appel à manifestation d’intérêt vise à faire émerger des programmes territoriaux :

  • porté par un territoire expérimentateur : les projets proposés pouvant  se décliner à différentes échelles (Quartier, EPCI ou groupement d’EPCI ou à l’échelle d’une commune),
  • Ou porté à l’échelle départementale avec approche thématique ou populationnelle et des actions qui seront déclinées localement.

L’appel à manifestation d’intérêt se déroule en deux phases :

  1. le recueil des lettres d’intention qui devront être déposées au plus tard le 15 janvier 2022 à 18h dernier délai
  2. une phase de dialogue avec l’ARS pour un dépôt de dossier définitif au plus tard le 2 mai 2022

Retrouvez l’AMI et son cahier des charges sur le site de l’ARS des Pays de la Loire. 

 

Appel à projets FDI 2021 “Au service de la relance inclusive et de la croissance de l’IAE”

L’AAP FDI national 2021« au service de la relance inclusive et de la croissance de l’IAE 2021 » est lancé. 

Vous le trouverez à ce lien ! 

  • Les candidatures seront  à déposer de manière dématérialisée à partir de début mai et au plus tard le 15 juin 2021
  • Le dossier de candidature sera disponible sur le formulaire « mes démarches simplifiées » d’ici le 30 avril

De premières demandes de précision ont été transmises à la DGEFP et à la DREETS Pays de la Loire, et donneront lieu à des cadrages prochains.

Dans le même temps, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos questionnements.  

L’heure du bilan pour les SIAE des Pays de la Loire engagées dans SEVE Emploi en 2020

Les directions des structures engagées dans le programme SEVE Emploi 2020 se sont retrouvées une dernière fois à Angers ce jeudi 11 mars. Avec pour objectif pour le formateur, Nicolas Cadier, de dresser le bilan de cette année mais aussi imaginer la suite ! Car si les journées de formation se terminent, il faut continuer à faire vivre les principes SEVE Emploi et garder le bénéfice de la dynamique emploi durable au sein des équipes.

Pour les directions, beaucoup de choses ont évolué depuis le démarrage de la formation. Chez SEMES, en Loire-Atlantique, Marion Brisson se félicite que la durée du premier CDDi soit passé de 7 à 4 mois : « Cela crée une plus grande dynamique dans les parcours des salarié.e.s en transition, on regarde si, en 4 mois, les salarié.e.s ont mené au moins une action « emploi » : une visite d’entreprise, un stage, une enquête métier…qu’elle soit réussie ou non, mais avec une mise en mouvement ».

Fréderic Menanteau est directeur d’un chantier d’insertion et d’une association intermédiaire dans le Maine et Loire. SEVE Emploi a permis aux deux équipes de travailler ensemble : « L’ASDIES et AIDES vont fusionner au 1er janvier 2022. On donc est en train de revoir nos outils, et de créer une seule porte d’entrée pour notre offre d’insertion. Il faut que l’objectif emploi apparaisse dès le départ or, quand on regarde nos documents et procédures internes, on proposait surtout de « l’accompagnement » au demandeurs et demandeuses d’emploi. Il nous faut être beaucoup plus explicites, même si ça fait bouger nos postures professionnelles. »

Une vision partagée par Elisabeth de Vitton, directrice des associations GENIE, La Légumerie et Le M@Yon court en Mayenne : « On s’est rendus compte que les choses n’étaient pas du tout figées au sein des entreprises et que l’on pouvait s’autoriser à leur faire des propositions. Sans la formation, on n’aurait pas été à la rencontre d’une entreprise qui n’avait pas diffusé d’offre d’emploi. Or c’est en allant la rencontrer que l’on perçoit son besoin et d’éventuelles offres cachées. ».  Elle souligne : « On leur apporte une sécurité car on a validé des compétences de la personne, ils ont un interlocuteur, on montre qu’on est présents pour eux. »

L’équipe d’Espoir Services à Angers a tout récemment réussi une sortie en emploi en CDI. « Nous sommes allés rencontrer une entreprise du Service à la Personne. Mais très vite, on a senti qu’ils avaient une vision très négative des associations intermédiaires et de leur modèle économique » témoigne François Gerbaud, le directeur. « Les collègues ont réussi à reprendre la main, à avoir un discours positif sur le fait que nous pouvions les aider à embaucher et que nous n’étions pas dans une approche concurrentielle. Résultat : une embauche en février, via un petit contrat dont le volume horaire a augmenté progressivement, jusqu’à permettre d’arrêter les heures de mises à disposition. »

Ce dernier séminaire a également permis à la Fédération des acteurs de la solidarité et ONC Developpement de souligner l’ampleur du travail réalisé par chacune des équipes tout au long de l’année 2020, une année exceptionnelle à plus d’un titre. Pour les formateurs Nicolas Cadier et Evelyne Douaud, les cycles de changement dans les organisations sont en moyenne de trois années, il reste donc encore du chemin à parcourir ! Et l’on pourra compter sur l’écosystème SEVE en Pays de la Loire pour soutenir l’évolution des SIAE et rester fixé sur l’objectif d’emploi durable pour toutes et tous.