10 octobre 2024
26 janvier 2021
Dévoilé en juillet dernier, le volet « jeunes » du plan de relance intitulé plan « 1 jeune, 1 solution » prévoit un certain nombre de mesures ayant vocation à soutenir les jeunes précaires sans ressources, en particulier les 18-25 ans n’ayant très majoritairement pas droit au revenu de solidarité active – voir l’article sur le site de la Fédération.
A l’automne, le gouvernement avait annoncé un renforcement de certaines mesures du plan, dont l’augmentation du volume de Parcours Emploi Compétences, de Contrats Initiative Emploi et d’emplois francs réservés au public de moins de 26 ans – voir l’article détaillé sur le site de la Fédération. En novembre 2021 était également lancée la plateforme « 1 jeune, 1 solution », plateforme en ligne qui s’adresse aux jeunes – afin de les mettre en contact avec des entreprises qui cherchent à recruter, de les mettre en contact avec une Mission locale…- ainsi qu’aux employeurs – afin qu’ils s’informent des mesures du plan Jeunes, déposent une offre d’emploi…
Début 2021, Elisabeth Borne, Ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, a annoncé une prolongation de la mesure exceptionnelle de prime à l’embauche de jeunes de moins de 26 ans et des aides financières versées aux employeurs accueillant des jeunes en alternance. Ainsi, ces aides sont encore accessibles aux employeurs au-delà de la date du 31 janvier 2021, sans que soit connue pour l’instant la date à laquelle ces mesures prendront fin.
Le 18 janvier dernier est entré en vigueur le décret instituant une aide financière à titre exceptionnel à destination des jeunes bénéficiant d’un accompagnement individuel intensif par Pôle emploi ou par l’Association pour l’emploi des cadres. Il permet désormais et jusqu’au 31 décembre 2021 l’octroi d’une nouvelle aide financière à certains jeunes sous conditions de ressources mais également d’engagement dans un parcours d’accompagnement vers l’emploi. Ainsi, les jeunes de moins de 26 ans peuvent percevoir une aide financière exceptionnelle :
Concernant les jeunes étudiant.e.s en situation précaire, le gouvernement, qui avait notamment annoncé en fin d’année dernière le versement d’une aide financière exceptionnelle aux étudiant.e.s boursiers par les CROUS et la création de 20 000 emplois étudiants (contrat court de 10h/semaine), a également annoncé l’accès à deux repas par jour à 1€ en restaurants universitaires pour l’ensemble des étudiant.e.s. Pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur de moins de 30 ans, anciennement boursiers et en recherche d’emploi, un décret, également entré en vigueur le 18 janvier dernier, permet l’accès à une aide financière à titre exceptionnelle d’un montant de 70 % du montant mensuel de l’aide perçue au cours de la dernière année d’étude. L’aide peut être majorée de 100 euros par mois pour les jeunes non domiciliés chez un parent.
Néanmoins, ces mesures soutiennent uniquement les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur ou bénéficiant d’un accompagnement vers l’emploi dispensé par Pôle Emploi ou l’APEC. A nouveau et comme la Fédération des acteurs de la solidarité ne cesse de le souligner, les jeunes précaires non engagés dans un parcours d’insertion – parce qu’ils n’ont pas connaissance des dispositifs qui leur sont accessibles, ne correspondent pas aux critères d’entrée, parce qu’ils ne le souhaitent pas…- ne bénéficient d’aucun soutien financier.
Il est toutefois à noter que pour les jeunes accompagnés par les Missions Locales dans le cadre du PACEA (parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie), le plafond annuel de l’allocation susceptible de leur être versée en fonction de leurs besoins a été augmenté depuis le 31 décembre 2020. Ainsi, les jeunes en PACEA peuvent bénéficier d’une aide financière pouvant atteindre annuellement jusqu’à 6 fois le montant mensuel du RSA auquel est soustrait le montant du forfait logement. Le cumul de l’allocation avec d’autres revenus pouvant aller jusqu’à 300€, est également rendu possible – voir le décret relatif à l’allocation versée dans le cadre du PACEA. Il convient toutefois de rappeler que le versement de cette allocation n’est pas automatique ni nécessairement régulier : elle est versée ponctuellement, sur demande du jeune et en fonction de ses besoins, avec un plafond annuel en termes de montant.
Parallèlement, la Ministre du travail a fait des annonces relatives à la Garantie jeunes – dont l’objectif 2021 fixé par l’Etat est de 200 000 jeunes -, indiquant que serait mise en place de manière pérenne une « Garantie Jeunes Universelle » – voir notre article sur le rapport du COJ sur l’évolution de la Garantie jeunes.
La Fédération des acteurs de la solidarité reste mobilisée pour que les mesures de soutien des jeunes puissent être pérennisées, pour que les jeunes précaires qui ne sont pas engagés dans un parcours d’accompagnement vers l’emploi puissent également bénéficier au plus vite d’une aide financière et pour que, de manière globale, tous les jeunes de 18 à 25 ans qui en ont besoin aient accès à des ressources couplé à un accompagnement.
10 octobre 2024
07 octobre 2024
04 octobre 2024
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
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Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »