10 octobre 2024
22 février 2021
Le ministre de l’intérieur a adressé le 15 janvier 2021 une information aux préfets de région et départements relative à la gestion du parc des demandeurs d’asile et des réfugiés en 2021. L’information indique que, dans le cadre de l’orientation directive mise en place par le nouveau schéma national d’accueil publié en décembre 2020, les préfets devront en 2021 poursuivre trois objectifs : l’augmentation du parc d’hébergement, le renforcement de la fluidité du parc d’hébergement et la consolidation du pilotage régional du dispositif.
S’agissant du schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés, vous pourrez retrouver une analyse sur le site de la FAS et un document de présentation, précisant les enjeux de la mise en place du schéma et différents indicateurs de suivi qui peuvent être mobilisés par les acteurs de l’hébergement et/ou l’accompagnement des personnes en demande d’asile et réfugiées, ainsi que du secteur de l’AHI, dont les activités pourront être impactées par cette nouvelle organisation.
La Fédération des acteurs de la solidarité considère que l’objectif de répartir la responsabilité de l’accueil des personnes en demande d’asile sur l’ensemble du territoire répond à une exigence de solidarité entre les territoires. Elle insiste néanmoins sur le fait qu’un certain nombre de conditions doivent accompagner la mise en œuvre de cette répartition, dont, au premier titre, la disponibilité d’un nombre de places d’hébergement suffisant pour répondre aux besoins existants.
La circulaire reprend les créations de places annoncées dans le PLF 2021 : 3 000 places CADA (hors région Ile-de-France), 1 500 places de CAES (hors région Ile-de-France), ainsi que 204 places de CPH (en IDF uniquement, nouveauté par rapport au PLF) et 1 300 places DPAR. Des circulaires ultérieures seront consacrées aux places CPH et DPAR.
Un certain nombre d’entre elles devront être « spécialisées » pour l’accueil de publics dit « vulnérables « : personnes victimes de violence (300 places déjà ouvertes dans 4 régions qui doivent faire l’objet d’un bilan au premier trimestre 2021), personnes LGBTI (200 places doivent être « spécialisées » d’ici 2022 dans les CADA, HUDA, CPH), et enfin les personnes à mobilité réduite.
Le ministère évoque la volonté de procéder à une simplification du parc d’hébergement en engageant une réflexion sur la pertinence d’une seule catégorie « en remplacement des parcs CADA et HUDA actuels » et en organisant le parc en trois « niveaux » distincts : entrée dans le DNA via les CAES, hébergement « socle » pendant la durée de la demande d’asile en CADA/HUDA, et « préparation à la sortie du DNA » via les CPH ou les DPAR.
Au sujet de la structuration du parc d’hébergement, la circulaire encourage les préfets à développer des modèles de conventionnements pluriannuels ou à signer des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens : les conventions pluriannuelles signées pour l’HUDA doivent être étendues aux CAES et des CPOM pourront être signés « avec les opérateurs d’envergure suffisante ».
Enfin, l’information rappelle les objectifs de limitation du recours aux nuitées hôtelières pour l’hébergement des demandeurs d’asile. Elle indique qu’un plafond de 13% de l’ensemble du parc HUDA est fixé au niveau national et que le SNADAR envisage le renforcement du suivi des personnes hébergées sur des places d’HUDA hôtelier, qui passera en premier lieu par un recensement des pratiques existantes sur les territoires.
Le ministère de l’Intérieur fixe un objectif de « limiter les présences indues au sein du DNA » – avec des taux limites cibles inchangés de 3% pour les BPI et 4% pour les personnes déboutées – et propose aux préfets trois axes d’actions : le relogement des réfugiés, le transfert des personnes en procédures Dublin ainsi que l’éloignement des demandeurs d’asile déboutés. Il vise aussi à « maximiser le taux d’occupation » des places, à travers en particulier la déconcentration de la gestion du parc qui a été pérennisée par le biais du SNADAR après avoir été mise en place en mars 2020 en raison de la crise sanitaire.
S’agissant du relogement des réfugiés, une circulaire interministérielle dédiée sera prochainement publiée mais l’information indique d’ores et déjà que les objectifs sont de 14 000 logements mobilisés au niveau national, dont 1 000 dédiés à la mobilité nationale. Il s’agit d’une augmentation par rapport à 2020 où l’objectif avait été fixé à 10 000 logements par une circulaire parue à la fin de l’été 2020 (voir l’analyse de la FAS de la dernière circulaire relative au relogement des réfugiés).
En ce qui concerne les transferts Dublin, la circulaire se borne à mentionner que les préfets doivent veiller à héberger les personnes en procédure Dublin à proximité des pôles régionaux Dublin et que les transferts ont repris en juillet 2020, suite au confinement du début d’année 2020, sans faire état d’une persistance des obstacles rencontrés à leur mise en œuvre au regard du caractère prolongé de la crise sanitaire.
Concernant les sorties des dispositifs des personnes déboutées, la circulaire promeut deux leviers : le recours aux centres DPAR, avec des créations de places dont 400 sont annoncées comme étant ouvertes en janvier 2021, ainsi que le recours à la procédure des référés mesures utiles. Comme pour les transferts Dublin, les éventuelles difficultés à mettre en œuvre des éloignements, volontaires ou contraints, en raison de la crise sanitaire ne sont pas abordées.
Enfin, l’information indique que les transferts d’information entre les SIAO et l’Ofii sont restés insuffisants pour identifier les personnes hébergées dans le parc généraliste et relevant du DNA qui pourraient y être orientées. Elle ne mentionne pas les problématiques actuelles du SI SIAO.
La circulaire établit le fonctionnement de la coordination locale du DNA avec la désignation d’un coordonnateur régional de l’asile, et du côté de l’Ofii d’un référent régional qui doit coordonner les DT de la région. Au niveau département, un coordonnateur en charge du pilotage et de l’animation du réseau (dont les gestionnaires du DNA) est aussi défini. Il est demandé aux préfets de veiller à l’actualisation des schémas régionaux d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés avant la fin du premier trimestre 2021 et à l’intégration de l’ensemble des places d’hébergement dans le logiciel DN@-NG.
10 octobre 2024
08 octobre 2024
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
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Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »