10 octobre 2024
15 avril 2022
Le Gouvernement a établi ce 8 avril le périmètre exact et les modalités de mise en œuvre de l’engagement de revalorisation salariale des professionnels de la filière socio-éducative, d’un montant de 183 euros nets, pris lors de la conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social du 18 février dernier.
Sont concerné·es par la revalorisation salariale les professionnel·le·s qui exercent effectivement et à titre principal les fonctions (et non pas sur un critère de diplôme par exemple) suivantes :
Dans les secteurs suivants :
La Fédération s’est fortement mobilisée depuis plusieurs mois sur cet enjeu d’attractivité des métiers de l’accompagnement social et médico-social, participant à la conférence du 18 février, et poursuivant les échanges avec l’État depuis.
Elle avait notamment insisté pour que les professionnel·le·s agissant dans le champ d’activité des adhérents ne soient pas à nouveau oublié·es et soient pleinement éligibles à ces revalorisations.
La Fédération se félicite de voir une large part de ses demandes prises en compte, à travers à la fois une définition large des métiers de l’accompagnement social (intégrant notamment une partie des personnels de nuit, les cadres et chefs de service) et la prise en compte, pour ces professionnel·le·s, de la plupart des secteurs d’activité des adhérents, en particulier l’accueil-hébergement-insertion, la veille sociale, le logement accompagné, le dispositif national d’accueil. Preuve de l’importance et du succès de ces mobilisations, nationales et régionales, le plus souvent en inter-réseaux : l’intégration de plusieurs de ces secteurs s’est accompagnée d’un engagement financier du gouvernement supérieur à celui annoncé le 18 février.
La Fédération regrette toutefois vivement que le champ de l’Insertion par l’activité économique n’ait pas été intégré à ces revalorisations. Elle reprendra donc avec le futur exécutif sa demande de revalorisation de l’aide au poste des SIAE.
La liste des professionnel·le·s éligibles ne recouvrent pas non plus la totalité des postes de travail présents au sein des structures, avec, en plus des personnels administratifs et logistiques, des oublis de professions directement mobilisées dans l’accompagnement des personnes, telles que les conseiller·es en insertion professionnelle, accompagnant éducatif et social, plusieurs fonctions dans le cadre du logement accompagné. Les écoutant·es 115, à la mission aussi cruciale que pénible dans le contexte de saturation du parc d’hébergement que nous connaissons, sont également injustement oublié·es. La mobilisation de la Fédération pour l’attractivité de ces métiers va aussi se poursuivre fortement.
Modalités de mise en œuvre
Deux approches ont été proposées par l’État aux partenaires sociaux :
Les partenaires sociaux de chaque branche professionnelle ont donc entamé ces derniers jours les échanges et négociations.
Pour rappel, les revalorisations seront dues aux salarié·es concerné·es à compter du mois d’avril 2022 ; elles devront être versées, si c’est cette approche qui est retenue, dès que l’avenant qui sera négocié au niveau de la branche professionnelle sera conclu et si possible au titre des opérations de paye de juin 2022 (avec versement rétroactif au titre des mois dus à compter d’avril).
Comme annoncé le 18 février, les pouvoirs publics prendront en charge le surcoût pour les employeurs de ces revalorisations. Cette prise en charge sera calculée sur la base du coût total (à priori de l’ordre de 2.4) sur le brut chargé, en intégrant les effets sur les cotisations et contributions sociales (avec la prise en compte des allègements généraux), et la taxe sur les salaires. Elle se fera sur la base de dotation et de crédits non reconductibles.
Si la totalité de ses demandes n’a pas été satisfaite, la Fédération salue toutefois cet engagement fort de la puissance publique et la reconnaissance d’une grande partie des activités, essentielles à la solidarité, que portent ses adhérents. Elle sera vigilante sur les modalités de mise en œuvre de cet engagement, en lien avec les partenaires sociaux et les administrations concernées, et poursuivra avec détermination son plaidoyer pour les autres secteurs et professionnel·les oublié·es. L’attractivité des métiers allant au-delà de cette indispensable revalorisation salariale, la Fédération continuera de porter l’ensemble de ces propositions, formulées lors de l’acte 1 de son congrès, et contribuera à la mise en œuvre de l’ensemble des annonces du 18 février dernier.
10 octobre 2024
07 octobre 2024
04 octobre 2024
📢La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Retrouvez l'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE dont la FAS fait partie ici :
La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Dans un contexte où la priorité de lutte contre la pauvreté se heurte régulièrement aux objectifs de réduction...
www.alerte-exclusions.fr
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »