26 septembre 2024
9 février 2022
Depuis sa création, la Fédération des acteurs de la solidarité défend la nécessité de proposer aux personnes en situation de précarité, non pas seulement un toit ou un emploi, mais aussi un accompagnement social global. Adapté à leurs besoins et leurs attentes, construit avec elles, il est l’une des conditions centrales pour une sortie durable de la pauvreté et le plein accès aux droits et à la citoyenneté des personnes. La Fédération se mobilise à ce titre pour sans cesse rappeler l’enjeu que les financements publics alloués aux différents dispositifs, d’hébergement/logement comme de santé ou d’insertion par l’activité économique, couvrent ce besoin, permettent de financer ce travail social.
Amplifiant spectaculairement des tendances déjà à l’œuvre, la crise sociale provoquée par la pandémie a démontré à la fois à quel point le travail social était indispensable à notre société et pourtant, si peu reconnu et valorisé. Il a fallu une mobilisation forte de la Fédération et du secteur associatif pour que les professionnel·le·s du travail social, a fortiori agissant auprès de personnes à la rue ou en hébergement collectif, accèdent aux dispositions prises légitimement pour les professionnel·le·s de santé durant les confinements (masques, garde d’enfants) ou bénéficient ensuite de primes ponctuelles. Ils ont pour autant été oubliés du Ségur, n’accédant pas aux revalorisations salariales décidées dans ce cadre, malgré des niveaux de salaire, notamment à l’embauche, faibles et même pas revalorisés en cohérence avec l’inflation. En parallèle, les financements moyens à la place ou à la personne accompagnée ont poursuivi leur baisse, au mieux leur stagnation, dans le secteur de la lutte contre l’exclusion. Et les écoles de travail social ont témoigné autant de leurs difficultés à pourvoir leurs places que de la précarisation de leurs étudiant·es.
La Fédération a alors alerté, sans cesse, le gouvernement sur une crise profonde du travail social, déjà à l’œuvre et menaçant de durer, et sur la crise des politiques de solidarité qui ne peut qu’en émerger. Saisissant les administrations et Ministres, portant des propositions d’amendements au projet de loi de finances, interpellant à plusieurs reprises le Premier Ministre, lors de rendez-vous et par une lettre publique, rejoignant dans de nombreuses régions des manifestations interassociatives et fédérales, elle a obtenu l’annonce d’une conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social, le 18 février prochain.
Pour que cette conférence soit à la hauteur des enjeux et se traduise par les nécessaires mesures d’urgence pour revaloriser les professionnel·le·s, de nouvelles mobilisations ont eu lieu partout dans le pays la semaine du 24 janvier, et le 4 février en Ile-de-France. Une campagne de promotion du travail social sur les réseaux sociaux et une pétition ont également été lancées, la presse s’en faisant largement l’écho.
Dans cette période de campagne présidentielle, et car la crise appelle des mesures d’urgence et des engagements structurels et durables, elle a aussi fait de l’investissement dans le travail social un axe majeur de l’acte I de son congrès et de ses propositions aux candidat·e·s à l’élection.
Dans l’attente d’un prochain rendez-vous avec le Premier Ministre en amont de la conférence, la Fédération restera mobilisée, pour rappeler l’impérieuse nécessité de revaloriser et promouvoir, enfin, le travail social.
26 septembre 2024
13 septembre 2024
10 septembre 2024
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »
Pascal Brice dans @SudRadio sur les enjeux de solidarité suite à la formation du gouvernement
📺À revoir ici : https://www.sudradio.fr/politique/gouvernement-barnier-linquietude-des-acteurs-de-la-solidarite 👇
"2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social partout dans le pays : je dis au premier ministre et à Madame Létard : il faut conserver la loi SRU et la mettre en œuvre."⬇️
"Il faut réduire le déficit budgétaire, mais est-ce que c’est aux pauvres et à celles et ceux qui n'arrivent pas à ce loger d’y remédier ? Non. C’est à celles et ceux qui ont le moyen de contribuer à la solidarité."