26 septembre 2024
8 juin 2020
La Fédération des acteurs de la solidarité et ses adhérents s’intéressent depuis de nombreuses années au CHRS hors les murs et à son déploiement, autour de la philosophie du Logement d’Abord. Dans le cadre de travaux menés en lien avec la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS), la Fédération s’est attachée à proposer une définition et un cadre de ce que pourrait être ce mode d’accompagnement complémentaire des formes plus classiques de CHRS (collectif et diffus), ainsi que les conditions de réussite de son déploiement.
Pour répondre à ces objectifs, nous nous sommes appuyés sur l’analyse et l’expertise d’associations développant déjà des formes de CHRS hors les murs puis nous avons accompagné quatre associations situées en Bretagne pour tester les orientations, les outils et la méthode proposés par le groupe de travail.
Cette publication (téléchargez) présente les principaux enseignements issus de ces travaux. Elle donne tout d’abord à voir un état des lieux -non exhaustif- d’expérimentations de CHRS hors les murs, que nous pourrions qualifier pour la plupart d’ « expérimentations durables » puisqu’elles ont déjà plusieurs années d’existence et qui permettent de dessiner de grandes tendances de fond. La deuxième partie constitue une proposition des différents contours du CHRS hors les murs et une réflexion sur la façon dont ce mode d’accompagnement s’inscrit dans les principes fondamentaux du Logement d’abord défendus par la Fédération. Le bilan de la démarche menée avec les adhérents en Bretagne vient compléter ces regards et cette proposition de définition, en apportant notamment les éléments de réflexion issus des structures accompagnées. A l’issue de cela, la Fédération propose une modélisation de la démarche-projet nécessaire aux associations pour penser l’évolution de ses pratiques vers le hors les murs. Ainsi, en plus de la publication la Fédération propose à ses adhérents deux documents méthodologiques pouvant venir jalonner un processus de réflexion associatif souhaitant intégrer le hors les murs.
Ceci constitue une première étape pour la Fédération qui poursuivra la réflexion sur ce sujet en partenariat avec les services de l’Etat en 2020 et qui pourra déboucher sur la diffusion d’un cadre national opérationnel clair, encore absent à ce jour, ainsi que des outils et repères méthodologiques nécessaires à son déploiement.
Lire les documents supports à une démarche de Projet :
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »
Pascal Brice dans @SudRadio sur les enjeux de solidarité suite à la formation du gouvernement
📺À revoir ici : https://www.sudradio.fr/politique/gouvernement-barnier-linquietude-des-acteurs-de-la-solidarite 👇
"2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social partout dans le pays : je dis au premier ministre et à Madame Létard : il faut conserver la loi SRU et la mettre en œuvre."⬇️
"Il faut réduire le déficit budgétaire, mais est-ce que c’est aux pauvres et à celles et ceux qui n'arrivent pas à ce loger d’y remédier ? Non. C’est à celles et ceux qui ont le moyen de contribuer à la solidarité."