08 octobre 2024
24 novembre 2023
Nous avons rencontré Lisa Hyacinthe, référente nationale des violences faites aux femmes – violences intrafamiliales du Groupe SOS Solidarités, pour parler de la formation qu’elle co-porte avec Aurore Mico au sein du Groupe SOS Solidarités. Une formation qui a pour objectif de faire de l’identification et de l’accompagnement des violences au sein du couple un projet global d’établissement. Lisa agit au sein du Groupe SOS depuis 2013. Elle a démarré comme travailleuse sociale au sein du Centre d’Hébergement d’Urgence Plurielles puis elle a occupé le poste de responsable qualité sur divers pôles dont le pôle Asile et Intégration. Elle a également animé un groupe de travail national sur les violences au sein du couple ce qui a inspiré la formation qu’elle a co-créée, avec pour objectif de mieux flécher ces publics, en mettant le questionnement systématique au cœur des changements de pratiques. Le Groupe SOS Solidarités compte 51 établissements et services dédiés aux demandeur.euse.s d’asile et personnes réfugiées. Ce pôle héberge 4500 personnes et accompagne 17 600 personnes dont près de la moitié sont des femmes.
« Aujourd’hui, les femmes étrangères, victimes de violences, ne font pas l’objet de parcours spécifiques. Elles se retrouvent dans les dispositifs de demandeur.euse.s d’asile aussi bien que dans les dispositifs dédiés aux personnes en situation de précarité (CADA, HUDA, CHU, CHRS, CSAPA, pensions de famille…) ce qui complique le repérage et le diagnostic. La barrière de langue vient s’ajouter aux trajectoires déjà complexes.» Partant de ce constat, Lisa Hyacinthe a porté le projet global « Violences au sein du couple » dans le Groupe SOS Solidarités en s’appuyant sur les remontées, diagnostics et états des lieux des établissements recevant des femmes via un premier appel à projet avec son déploiement sur 13 établissements pilotes en 2023 et 10 prévus en 2024. Les premiers résultats ont permis de construire une formation de deux jours s’adressant à l’ensemble des professionnel.les de la structure pour être dans une dynamique collective d’équipe et privilégier un plan d’actions concret à la sortie de la formation, pensé sur les bases de l’accompagnement global. « La plus-value de notre formation est d’avoir été pensée en lien avec les réalités et besoins du terrain. Elle passe aussi par un plan d’actions concret et la sensibilisation de l’ensemble des équipes ainsi que l’accompagnement de la conduite du changement des pratiques professionnelles de nos établissements et le partage de bonnes pratiques entre établissements ayant participé à la formation. » Les remontées terrain confirment la difficulté pour les professionnel.les à aborder le sujet des violences, à recevoir les révélations des victimes ainsi qu’à se sentir outillé.e.s pour les traiter. Il est donc important de libérer la parole et de travailler sur le repérage des cycles de la violence, le contrôle coercitif de l’auteur des violences et les mises en situation. Elles portent sur la conduite des entretiens pour le repérage, l’orientation, l’accompagnement et la mise en sécurité des femmes victimes de violences. Les questions juridiques autour du titre de séjour, des aspects pénaux et civils des violences au sein du couple ainsi que des dispositifs juridiques de protection existants sur le territoire ou encore de la responsabilité des établissements, notamment en cas de violences repérées au sein d’un couple hébergé, sont traitées dans un module complémentaire délivrées par les CIDFF de plusieurs villes et l’ASSFAM (organisme de formation du Groupe SOS Solidarités).
Un module a également été développé par l’ASSFAM sur les femmes étrangères victimes de violences. Depuis 2022, 6 sessions de formation ont été organisées et 54 personnes formées. « Notre objectif est de former l’ensemble des établissements du Groupe SOS Solidarités d’ici 2025 en travaillant l’inter-sectorialité et en créant un réseau de partenaires notamment sur la santé avec la gestion des psycho-traumas. ».
Le projet de formation Violences au sein du couple en quelques chiffres :
Nombre de professionnel.le.s formé.e.s :
Retrouvez plus d’informations sur cette formation dans le FMAG de décembre 2023.
Photos de Lisa Hyacinthe et Aurore Mico qui co-portent le projet de formation Violences au sein du couple. (Crédit photos : DR)
08 octobre 2024
07 octobre 2024
04 octobre 2024
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.