07 octobre 2024
17 septembre 2019
Dans le cadre du « choc de participation » voulu par le gouvernement, la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté s’est dotée d’objectifs importants de développement de la participation des personnes concernées aux différents groupes thématiques constitués pour accompagner sa mise en œuvre. Celle-ci affiche notamment le but que, d’ici 2022, les 15 groupes de travail de la Stratégie Pauvreté1 constitués dans chaque région soient composés pour moitié par personnes concernées afin que soit garanti la prise en compte de leur expérience dans une logique d’amélioration des actions qui seront menées au titre de la Stratégie.
Cette démarche d’implication des personnes concernées s’appuie en particulier sur la mise en œuvre des groupes 14 dédiés à la Participation. Ces groupes ont vocation à développer la participation à toutes les étapes de chacun des autres groupes thématiques.
Depuis l’amorce de la mise en place de cette stratégie de nombreuses fédérations régionales sont impliqués dans différents groupes de travail et en particulier concernant l’animation des groupes 14 lesquels elles mettent à profit leur expérience d’animation de démarches participatives notamment dans le cadre des CRPA (Conseil Régionaux des Personnes Accompagnées).
A ce titre, et en tant que défenseur du sujet de la participation depuis de nombreuses années, notre Fédération, accompagnée de l’UNIOPS et de la Fondation de l’Armée du Salut sommes sollicités afin d’accompagner le processus participatif appelé à se mettre en œuvre dans les territoires à travers une Charte d’engagement partagés entre l’Etat et nos associations.
Il nous a paru important de nous saisir de cette Charte afin que la participation dans ces groupes soient bien pensée en application de principes fondamentaux nécessaires à sa cohérence (respect des personnes, diversité, liberté de participation, égalité des contributions, simplicité juridique et administratives, co-construction avec elles), que celle-ci soient bien dotée de moyens suffisant et que ceux-ci puissent bien être mobilisables par les animateurs des groupes 14.
Nos associations ont notamment voulu accentuer sur le fait que les contributions des personnes à ces groupes de travail soient bien reliés à une instance vivante de capitalisation collective permettant non seulement d’alimenter les travaux des différents groupes mais aussi de porter l’émergence de paroles collectives sur ces sujets. Pour nous ces actions doivent intégrer à la promotion de la participation à ces travaux, une réelle fonction de coordination d’un collectif apprenant fonctionnant au sein de ces groupes 14.
Les budgets portant la mise en œuvre de cette participation (680 000 euros en 2019) pourront permettre de mettre en œuvre les déplacements et le défraiement des personnes concernées ainsi que la coordination, l’accompagnement à la prise de parole et l’animation de travaux réalisés au sein des groupes 14. L’Etat s’est aussi engagé à proposer avec les acteurs associatifs une « formation à la participation » pour l’ensemble des animateurs de groupes de travail.
Depuis le 2 septembre 2019, les hauts Commissaires dédiés à la lutte contre la pauvreté sont entrés en fonction sur chacune des régions2, leur rôle sera notamment de coordonner la mise en œuvre de la participation aux groupes de travail. Nos associations seront attentives à ce que les démarches de participation mises en œuvre traduisent bien les principes et les modalités de déploiement développés dans cette Charte tant au niveau national que local.
Afin que cette démarche puisse mettre le plus en valeur la parole et les perceptions des personnes accompagnées nous invitons nos adhérents à prendre contact avec les animateurs désignés des groupes 14 ainsi que leur fédérations régionales pour connaitre la manière dont sen met en œuvre concrètement ces initiatives de participation sur leurs territoires et d’y encourager la participation des personnes.
1 – Présentation ici des 15 groupes thématiques ainsi que de leur méthode de mise en œuvre ici sur le site de l’ANSA dont le rôle est d’accompagner leurs travaux
07 octobre 2024
04 octobre 2024
26 septembre 2024
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.