26 septembre 2024
25 octobre 2023
Quel a été ton parcours avant de rejoindre la FAS ?
Après 25 ans dans l’humanitaire et l’associatif, j’ai repris mes études en 2016 pour prendre de la hauteur et faire bouger les lignes. Diplômée d’un Master en management des organisations sociales et médico-sociales, j’ai fait un stage au sein d’un grande ONG, et puis je suis restée pour ouvrir en 2017 le premier centre d’accueil pour les demandeurs d’asile (CADA) dans les Landes, puis un deuxième en 2018 à Biscarosse. En 2020, j’ai ouvert la Maison rêve elle toi à Dax pour intégrer les femmes réfugiées. En les invitant à participer aux différents ateliers, de socio-esthétique, de FLEU, de cuisine, de jardinage, d’informatique l’objectif était de lever les freins à l’insertion sociale et professionnelle et travailler sur la mixité. Parallèlement à mon activité, je suis coach professionnelle, consultante et formatrice sur la pair-aidance, l’interculturalité et le management bienveillant et interculturel.
Pourquoi as-tu postulé au poste de déléguée régionale de la FAS Nouvelle Aquitaine ?
Administratrice de la FAS Nouvelle Aquitaine pendant trois ans, puis trésorière, j’ai eu envie de continuer mon engagement mais à plus large échelle. Grâce à mon expérience de terrain dans les CADA, je connais l’impact des projets au niveau territorial et aujourd’hui je souhaite porter la voix des petites structures et des personnes les plus vulnérables à l’échelle de la région. Mon parcours personnel de fille d’immigrés est un moteur pour me dépasser et défendre la solidarité. Je veux porter la voix de celles et ceux qui n’ont pas les moyens financiers et les codes sociaux. Nous devons travailler avec les pouvoirs publics, les entreprises, les associations et avec toutes les personnes de bonne volonté pour faire avancer la cause des plus défavorisé.es.
Quels sont tes objectifs depuis ta prise de poste ?
Dans un premier temps je souhaite rencontrer les adhérents de la FAS Nouvelle Aquitaine et prendre soin de mes collaborateur.ices. Ensuite nous avons plusieurs luttes à mener de front. En première ligne, les professionnel.les du social sont de plus en plus en situation de précarité, confrontées à des difficultés grandissantes. En tant que FAS, nous devons porter leurs voix et leurs revendications pour restaurer et sauvegarder la cohésion sociale. Il y a aussi les problèmes dans le secteur de l’hébergement – logement. Trouver un toit est devenu un combat, notamment dans les grandes villes, et l’explosion du prix de l’énergie aggrave la situation. Le sujet des violences faites aux femmes et des inégalités de genre sont des sujets qui me tiennent particulièrement à cœur. Ils doivent devenir une priorité nationale alors que les moyens consacrés actuellement sont insuffisants. Le sujet de la migration va aussi devenir de plus en plus prégnant. Les enjeux climatiques nous obligent à penser à plus large échelle et à accélérer la transition écologique dans le respect des droits humains. Certaines lois sur le droit d’asile sont remises en cause alors que les conventions internationales ont été signées par la France.
Quelles sont les chantiers en cours en région Nouvelle Aquitaine ?
Sur 2023 et 2024, nous souhaitons continuer de déployer le pôle formation (référencé Qualiopi) pour permettre aux professionnel.les et aux bénévoles de s’adapter aux évolutions du maché du travail notamment dans le secteur du travail social et ainsi répondre aux besoins des territoires dans les domaines de la santé, de l’insertion par l’activité économique, des addictions, du droit d’asile… Nous allons aussi donner encore plus la parole aux personnes accompagnées, avec l’aide du Conseil Régional des Personnes Accueillies/ Accompagnées (CRPA) très actif dans notre région. L’objectif est de faire avec les personnes accompagnées ou l’ayant été pour leur redonner du pouvoir d’agir et qu’elles puissent intégrer toutes les instances décisionnelles. En tant que FAS régionale, nous souhaitons aussi nous inscrire dans la continuité de la mobilisation nationale qui s’est déroulé le 12 octobre dernier pour continuer à faire entendre les préoccupations des personnes en situation de pauvreté, pour que soient levées les entraves à l’action des associations, des travailleur.euse.s sociaux.ales et des bénévoles.
26 septembre 2024
13 septembre 2024
10 septembre 2024
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »
Pascal Brice dans @SudRadio sur les enjeux de solidarité suite à la formation du gouvernement
📺À revoir ici : https://www.sudradio.fr/politique/gouvernement-barnier-linquietude-des-acteurs-de-la-solidarite 👇
"2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social partout dans le pays : je dis au premier ministre et à Madame Létard : il faut conserver la loi SRU et la mettre en œuvre."⬇️
"Il faut réduire le déficit budgétaire, mais est-ce que c’est aux pauvres et à celles et ceux qui n'arrivent pas à ce loger d’y remédier ? Non. C’est à celles et ceux qui ont le moyen de contribuer à la solidarité."