10 octobre 2024
5 octobre 2017
Lancée en mai 2016 par la Fédération, l’expérimentation SEVE (SIAE et entreprises vers l’emploi) est destinée à positionner, dans les territoires, les structures de l’insertion par l’activité économique comme de véritables médiatrices auprès des entreprises pour favoriser l’emploi durable des salariés en insertion.
16 structures réparties dans trois régions se sont lancées dans l’aventure. Parmi elles, Emplois et Services 06, association intermédiaire de la région Provence Alpes Côte d’Azur-Corse chez qui avait lieu la première visite terrain, le 19 septembre. Retour sur cette journée…
Visite du chantier
Il fallait se lever tôt pour pouvoir rencontrer les encadrants techniques et les salariés en transition professionnelle qui travaillaient ce matin-là au débroussaillage, élagage et nettoyage d’une parcelle appartenant à la mairie de Biot, près de Nice.
Sandrine, encadrante technique explique « En tant qu’encadrante, nous misons sur les compétences transférables que vont apprendre les salariés grâce à ce chantier. En effet, les espaces verts ne sont qu’un tremplin vers un métier identifié ». Elle ajoute « depuis que nous avons démarré SEVE, nous proposons à toutes les personnes que nous accompagnons d’aller très vite (re) découvrir le monde de l’entreprise, que ce soit par un premier rendez-vous, une période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) ou lors de rencontres organisées par nous. Le but étant de briser ce plafond de verre pouvant exister entre les structures d’insertion et les entreprises ».
Visite des bureaux, table ronde
Retour dans les bureaux où l’énergique coordinatrice de la structure présente sa vision de SEVE et les changements profonds que l’expérimentation a permis d’opérer. Dans les bureaux se trouve le « Totem SEVE » : l’agenda des salariés en insertion qui reprend les rendez-vous des uns et des autres avec les entreprises. Ce totem dynamise les équipes, crée de l’émulation entre les salariés et affiche clairement la première ambition d’une structure d’insertion : le retour vers un emploi pérenne.
La table ronde démarre avec une présentation de l’expérimentation vue par Emplois et Services 06. SEVE a permis de reconnecter deux objectifs apparemment contradictoires mais bel et bien liés : celui de la production et celui de l’emploi.
La conseillère en insertion professionnelle insiste sur l’importance d’avoir des temps d’échanges où chacun a la possibilité de s’exprimer, à la fois sur des questions personnelles et professionnelles.
Le temps des échanges
« Si je propose quelqu’un dans une entreprise et que cette personne ne fait pas l’affaire, quelle légitimité j’ai pour pouvoir représenter quelqu’un d’autre ? »
SEVE enseigne de nombreux principes et notamment les suivants : « tout le monde est employable », « oser l’action » et, « il y a plus de chance en essayant qu’en ne rien faisant ».
Les acteurs SEVE sont unanimes, si une entreprise peut échouer, elle peut aisément comprendre qu’une mise en relation puisse ne pas être concluante mais ne faut-il pas dépasser l’échec et persister encore, jusqu’à créer une relation de confiance avec les entreprises ?
Et alors, SEVE, ça marche ?
Des premiers éléments ont permis de structurer l’organisation, de renforcer le lien à établir entre les CIP et les encadrants techniques, d’avoir des liens plus rapides et plus réguliers avec le monde de l’entreprise…et de décrocher des offres d’emploi. Les remises en emploi d’Emplois et Services 06 auraient-elles eu lieu sans SEVE ? Certaines peut-être, mais pas toutes. SEVE a permis de faire comprendre qu’il n’est pas forcément utile d’attendre le soi-disant « bon moment » pour un retour à l’emploi mais plutôt de faire entendre que le bon moment « c’est maintenant !»
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Une brève description → SEVE en bref
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📢La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Retrouvez l'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE dont la FAS fait partie ici :
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Dans un contexte où la priorité de lutte contre la pauvreté se heurte régulièrement aux objectifs de réduction...
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »