10 octobre 2024
18 février 2020
Depuis le 5 novembre 2019, la carte de retrait de l’Allocation pour demandeurs d’asile (ADA) est devenue une carte de paiement ne permettant plus d’effectuer des retraits d’argent. Malgré l’opposition unanime des associations de terrain contre cette réforme et un avis très défavorable de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), le gouvernement continue de mettre en application cette mesure qui complique la vie de milliers de personnes venues demander l’asile en France.
Témoignage d’un demandeur d’asile qui a connu l’avant et l’après réforme.
Il y a eu de gros changement depuis la réforme de la carte ADA. Avant, elle pouvait me servir à retirer de l’argent pour payer le loyer de mon logement, et pour payer toutes les autres choses. Maintenant, je ne peux plus retirer de l’argent au distributeur, donc je ne peux plus payer le loyer. Alors on s’arrange avec des amis qui nous avancent de l’argent et qu’on leur rend dès qu’on en gagne un peu. La vérité c’est qu’on vit très mal parce qu’on n’a rien ici. C’est la galère pour moi et mes amis.
Avoir de l’argent liquide, ça nous fait du bien. On peut faire des choses. On se sent plus libre.
Maintenant c’est très compliqué. Il y a des magasins qui ne prennent pas la carte, d’autres qui ne prennent pas la carte en dessous en 10, 15 ou 20 euros… alors quand on a juste besoin d’un paquet de pâtes ou une petite chose, on est obligés d’acheter d’autres choses dont on a pas besoin pour pouvoir faire une carte. Et quand on veut juste boire un café à 1 euro, on ne peut pas.
On n’a pas trouvé de solution. Mais on se débrouille, on est parfois obligés de travailler au noir pour trouver de l’argent, rembourser les amis…
Je dirais qu’ils n’ont qu’à nous aider à trouver des solutions plutôt que rendre nos vies encore plus difficiles.
10 octobre 2024
08 octobre 2024
07 octobre 2024
📢La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Retrouvez l'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE dont la FAS fait partie ici :
La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Dans un contexte où la priorité de lutte contre la pauvreté se heurte régulièrement aux objectifs de réduction...
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📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »