10 octobre 2024
30 août 2012
Un collectif d’associations et réseaux du secteur de l’asile a été reçu mercredi par Brigitte Frenais-Chamaillard, chef du service de l’asile au ministère de l’Intérieur. Etaient présents, côté associatif : la FNARS, ADOMA, Coallia, France Terre d’Asile, la Croix Rouge et Forum Réfugiés. Cette rencontre faisait suite à un courrier d’interpellation de ces associations, demandant un point d’étape et d’évaluation de la mise en place d’un référentiel des coûts pour les CADA.
Les associations ont exposé leurs réserves quant à la méthode adoptée par le ministère pour mener la démarche de référentiel, jugeant qu’elle manquait singulièrement de transparence et de concertation. Les retours de terrain, depuis le début de l’année 2012, montrent par ailleurs la faiblesse du dialogue de gestion entre opérateurs et services déconcentrés, ainsi que de sérieux dysfonctionnements dans l’utilisation des premiers éléments du référentiel. Ainsi, dans certaines régions l’ayant mis en œuvre, les CADA ont dû revoir leurs coûts à la baisse sans que les services de l’État ne puissent expliciter ni justifier ces baisses au regard des données issues de ce référentiel. A contrario, dans certains départements, des diminutions ont été affectées à l’ensemble des CADA sans tenir compte du référentiel.
Ce sont ces réserves qui ont conduit la plupart des réseaux et associations à suspendre le remplissage du questionnaire d’actualisation du référentiel (remplissage demandé par l’Etat avant le 31 août).
Les associations ont demandé à la chef de service de l’asile de disposer d’une feuille de route et d’engagements écrits, permettant de reprendre en confiance une démarche concertée autour du référentiel. Le principe en ayant été acté par Brigitte Frenais-Chamaillard, cette feuille de route devrait être rédigée et transmise rapidement aux associations, intégrant les éléments suivants : exposé de la vision politique du gouvernement en matière de politique de l’asile, calendrier de réunions de concertation régulières avec les associations (sur la base notamment de retours d’expériences sur le terrain), programmation d’une explicitation du fonctionnement de l’outil de tarification (démonstration détaillée), projet d’élaboration d’outils d’accompagnement des services déconcentrés et des opérateurs (guides méthodologiques), exigence d’efforts renouvelés des services déconcentrés pour mettre en œuvre un véritable dialogue de gestion.
Les associations et réseaux présents se sont entendus pour attendre cette feuille de route avant de se positionner sur la reprise du remplissage du questionnaire d’actualisation du référentiel.
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
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Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »