10 octobre 2024
19 avril 2013
Suite aux évolutions législatives et partant du constat que les pratiques d’accompagnement en CADA peuvent être divergentes entre structures, l’ANESM a décidé d’émettre une recommandation de bonnes pratiques professionnelles sur la personnalisation de l’accompagnement des demandeurs d’asile accueillis en CADA. Sortie prévue à l’été 2014.
Une lettre de cadrage encourageante
Le travail sur cette recommandation commence tout juste, avec la validation du projet par les différentes instances de l’ANESM (Agence Nationale de l’Evaluation et de la qualité des établissements et Services sociaux et médico-sociaux).
La recommandation devrait couvrir l’accompagnement des demandeurs d’asile de leur entrée en CADA jusqu’à leur sortie. Elle s’adresse à l’ensemble des professionnels intervenant au sein des CADA.
L’ANESM se fixe trois objectifs :
– « – Aider les professionnels des CADA à accompagner, dans le cadre législatif et réglementaire en vigueur, les demandeurs d’asile, en respectant les exigences la loi n°2002-2
– – Favoriser la participation des demandeurs d’asile accueillis à la construction de leurs parcours évitant ainsi le risque d’assistanat/infantilisation
– – Favoriser la participation des demandeurs d’asile à la vie du CADA »
La recommandation devrait traiter de cinq grandes thématiques :
Le rôle de la FNARS et les limites identifiées
La FNARS soutient cette démarche et salue l’exhaustivité des questions posées dans la lettre de cadrage. Membre du Comité d’Orientation Stratégique (COS) et du Conseil d’Administration de l’ANESM, elle a donc pu appuyer ce projet de l’ANESM, mais aussi exprimer ses inquiétudes.
Inquiétudes sur le contexte d’abord. La réduction des finances publiques et l’arrivée de davantage de demandeurs d’asile ont conduit à une saturation des dispositifs. Un numéro d’équilibriste pour cette recommandation de l’ANESM qui prévoit de ne pas traiter cette question. L’Etat lance à ce titre des appels à projets de création ou d’extension de places CADA pour répondre à la demande. C’est ainsi que 4000 places supplémentaires devront être créées entre le 1er juillet 2013 et le premier septembre 2014.
Inquiétudes ensuite sur la question de la sortie des dispositifs. La recommandation devrait être timide sur cette question politiquement sensible : comment accompagner les déboutés du droit d’asile à « l’après » ? Les CADAdoivent-ils se limiter à un rôle d’information, ou doivent-ils aller plus loin dans l’accompagnement ? La recommandation, là encore, ne devrait pas apporter de réponse.
Parallèlement à cette recommandation, les opérateurs associatifs (France Terre d’Asile, Croix rouge Française, ADOMA, Forum réfugiés, COALLIA et FNARS) ont mis en place, sous l’égide du service de l’asile du ministère de l’intérieur, des groupes de travail afin de qualifier les prestations réalisées en CADA. Ces opérateurs travailleront également sur le volet qualité de ces prestations. La FNARS pilote à ce titre un groupe de travail relatif à l’accompagnement à la sortie des statutaires et des déboutés dont la mission sera précisément de traiter ces questions.
10 octobre 2024
08 octobre 2024
07 octobre 2024
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
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Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »