10 octobre 2024
3 novembre 2021
Les personnes étrangères résidant sur le sol français rencontrent aujourd’hui de nombreux obstacles dans l’accès aux différents droits auxquels elles peuvent prétendre. Plusieurs associations, dont la Fédération des acteurs de la solidarité, se sont engagées dans un travail de recensement de ces problématiques, qui visaient à identifier les types de difficultés rencontrées ainsi que des territoires particulièrement concernés. Ces constats ont été transmis à différents ministères et administrations et nous espérons que les propositions formulées pourront alimenter des travaux visant à améliorer l’accès aux droits des personnes étrangères et à faciliter leurs parcours d’insertion.
Le rapport est articulé autour de deux grandes parties : une relative à l’accès au droit au séjour, qui aborde notamment les difficultés rencontrées dans l’accès aux préfectures des personnes étrangères pour obtenir ou voir renouveler leur titre de séjour, et une partie dédiée à l’accès aux droits sociaux, notamment les droits à la santé, ainsi que l’accès aux prestations sociales.
Les organisations ayant rédigé ce rapport accueillent, accompagnent et parfois hébergent des personnes étrangères qui peuvent se trouver dans une variété de situations administratives : demandeuse d’asile, bénéficiaire de la protection internationale, titulaire d’un titre de séjour pour un motif « de droit commun » autre que la protection internationale, en cours de demande de titre de séjour, etc. Elles constatent que les personnes concernées ne se trouvent pas dans des situations figées : une part significative des personnes étrangères présentes en France connaissent des parcours administratifs complexes, avec une alternance entre situation régulière et irrégulière. Les difficultés d’accès aux droits ont par ailleurs d’énormes conséquences dans la vie des personnes qui peuvent parfois mettre des mois voire des années à rétablir leur situation. Enfin, alors que les difficultés identifiées ne sont souvent pas nouvelles, elles se sont pour certaines significativement accrues depuis le début de la crise sanitaire due à l’épidémie de Covid-19.
L’ensemble de ces constats a mené les associations rédactrices à réaliser ce travail de recensement et à formuler plusieurs propositions visant à remédier aux problématiques identifiées. Trois axes d’amélioration sont ainsi soulignés : la nécessité d’appliquer le droit existant, la nécessité de garantir un accès effectif et d’améliorer la qualité du service public rendu aux personnes étrangères et enfin, la nécessité d’adopter des mesures de simplifications administratives. Enfin, au-delà de ces éléments, il convient de faire évoluer la législation relative aux règles d’attribution des titres de séjour afin de permettre à des personnes qui se trouvent aujourd’hui dans des situations de blocages de se trouver en situation régulière sur le territoire et de faciliter leur accès aux droits, dont l’accès à un emploi et un logement.
10 octobre 2024
08 octobre 2024
07 octobre 2024
📢La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Retrouvez l'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE dont la FAS fait partie ici :
La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Dans un contexte où la priorité de lutte contre la pauvreté se heurte régulièrement aux objectifs de réduction...
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📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »