Rapport du HCTS sur l’impact de la crise sanitaire sur l’intervention sociale

Le Haut conseil du travail social (HCTS), au sein duquel siège la Fédération, a rendu un avis relatif à l’impact de la crise sanitaire du Covid-19 sur les organisations et les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux. Il avait été saisi par six ministres en octobre 2020. Ce rapport vient d’être mis en ligne sur le site du HCTS.

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Marie-Paule Cols a coordonné ce rapport. Pour cela, elle s’est appuyée sur l’audition de nombreux acteurs du travail social (associations professionnelles de travailleurs sociaux, organisations syndicales, employeurs, grandes associations de solidarité, organismes de formation, personnes accompagnées, ministères, élus locaux, universitaires). La Fédération, représentée dans le Groupe de Travail par Claude Severac, membre du GAN Travail Social, a pris part à l’élaboration de ce rapport et a été auditionnée dans ce cadre.

Ce rapport, qui fournit un travail très documenté avec de multiples exemples, se présente en 2 grandes parties. La première est un rapport général qui concerne l’ensemble des acteurs du travail social alors que la seconde propose de se pencher sur ce qui s’est passé au regard des différentes politiques publiques et plus particulièrement autour des activités d’hébergement et de veille sociale.

Ce document illustre la diversité des adaptations que le travail social a connu durant la période de crise ainsi que les adaptations qui pourront aussi avoir vocation à perdurer. Il évoque notamment les sujets d’évolution liées au développement de l’accompagnement à distance (et donc de l’impact des outils numériques), les nouvelles postures de relation d’accompagnement qui se sont diffusées ainsi que la question centrale de la confiance mutuelle entre professionnels et personnes accompagnées qui s’est vue aussi beaucoup réinterrogée.

Ce travail met aussi en avant le sujet de la valorisation de l’action des intervenants sociaux, particulièrement mis à jour durant cette crise, et que la Fédération porte particulièrement actuellement.

Nous conseillons à toute personne intéressée par l’évolution du travail social de prendre connaissance de ce rapport qui constitue une trace importante des évolutions qu’a engendré la crise et ce qui a constitué ce travail « dans l’ombre », souvent méconnu et sous estimé.