08 octobre 2024
24 octobre 2012
Le service de l’asile du ministère de l’intérieur ainsi que l’OFII ont publié le 19 octobre dernier l’appel à projet pour le financement du dispositif de premier accueil des demandeurs d’asile (PADA).
Le cahier des charges publié est quasi-similaire à celui de 2012.
On peut noter néanmoins certaines différences :
Les demandeurs d’asile sous convocation Dublin bénéficient, depuis un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) du 27 septembre dernier, des mêmes conditions minimales d’accueil que les autres demandeurs d’asile jusqu’à leur transfert effectif vers l’Etat membre responsable de l’instruction de leur demande (voir notre article du 27 septembre 2012). Le cahier des charges prend en compte cette évolution, ce qui n’était pas le pas le cas en 2012. En effet, ces demandeurs d’asile étaient pris en charge par les PADA uniquement jusqu’à un mois après la date de notification de la décision de réadmission dans l’Etat membre responsable de sa demande. Or il pouvait s’écouler un délai supérieur à 1 mois entre la date de notification et la date de transfert effectif. Les demandeurs dits « Dublin II » doivent désormais être pris en charge par les PADA jusqu’à leur transfert effectif vers l’Etat membre responsable de sa demande d’asile. Cette mention est particulièrement importante en ce qui concerne l’aide au dépôt de la demande d’Allocation Temporaire d’Attente (ATA) pour laquelle ces demandeurs sont éligibles, ce qui est rappelé par le cahier des charges de l’appel à projet 2013 (objectif 9).
Autre mesure importante : désormais, les plates-formes devront assurer l’accompagnement social et administratif des mineurs isolés jusqu’à la prise en charge par l’ASE (objectif 11), ce qui était exclu en 2012.
Certains intitulés des 11 objectifs des PADA ont été modifiés.
A titre d’exemple, au lieu de « domicilier les demandeurs d’asile », il est question dans le cahier des charges pour 2013 « d’accompagner les demandeurs d’asile pour obtenir une domiciliation ». Néanmoins, les objectifs opérationnels détaillés dans l’annexe de l’appel à projet reprennent les dispositions du référentiel (hormis pour les demandeurs d’asile sous procédure Dublin).
Ne sont plus exclues du cahier des charges les actions suivantes :
Ainsi aucune disposition du cahier des charges n’empêche la mise en place de ces actions même si elles ne sont pas explicitement mentionnées.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 30 novembre 2012
Le Ministère a également publié à cette même date un appel à projets complémentaire sur le Fonds européennes pour les réfugiés (FER) invitant les plates-formes à y répondre en co-financement et précisant qu’une « amélioration serait recherchée dans les délais de versement du solde de la subvention FER ». A cet égard, de nombreuses associations ont été mises en difficultés du fait du retard de paiement du FER.
08 octobre 2024
04 octobre 2024
26 septembre 2024
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
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Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.