26 septembre 2024
3 mars 2014
Voté par l’Assemblée nationale en première lecture le 28 janvier, le projet de loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes s’est enrichi de nouvelles dispositions visant la protection des femmes contre toutes les violences.
Initialement, le projet de loi prévoyait sept mesures phares :
Le nouveau texte, qui sera présenté en seconde lecture au Sénat à partir du 17 avril 2014, comporte des évolutions.
Concernant l’ordonnance de protection, une précision est apportée quant à l’attribution par principe du logement conjugal à la victime des violences. Cette dernière doit disposer du logement même si elle a bénéficié d’un hébergement d’urgence. Le texte propose, par ailleurs, une information systématique du procureur de la République par le JAF lorsque les violences sont susceptibles de mettre en danger les enfants.
Surtout, les députés introduisent à l’article 7 la possibilité pour le juge des affaires familiales (JAF) d’autoriser la victime des violences à dissimuler sa résidence et à élire domicile chez une personne morale qualifiée. Suivant cette logique d’anonymat et de protection, une mesure spécifique aux Centre d’hébergement et de réinsertion sociale a également été adoptée par les députés (article 11 bis A du projet de loi). Elle a pour objectif d’exclure la responsabilité pénale des centres d’hébergement qui refuseraient de donner l’adresse des enfants lorsque la victime des violences bénéficie d’une ordonnance de protection avec une mesure de dissimulation d’adresse ou en cas de grand danger.
Afin de faciliter et d’accélérer le relogement des victimes de violences conjugales, le nouveau texte prévoit la prise en compte des ressources de la seule victime pour l’attribution d’un logement social dès lors que l’abandon du domicile conjugal est notifié au JAF ou qu’une attestation de l’avocat indiquant l’introduction d’une instance de divorce est produite. Par ailleurs, des conditions spécifiques de versement des aides du fonds de solidarité pour le logement (Fonds de Solidarité Logement) aux victimes de violences seront déterminées par décret.
Pour les infractions les plus graves (actes de tortures et de barbarie, et homicide volontaire), le texte crée une connexion entre la condamnation pénale et l’autorité parentale. Si cette disposition est adoptée, la juridiction pénale devra automatiquement se prononcer sur le retrait total ou partiel de l’autorité parentale de l’auteur de ces crimes.
Enfin, les députés consacrent légalement le numéro de téléphone national pour l’orientation des femmes victimes de violences et adoptent des modifications relatives au droit au séjour des femmes victimes de violences de nationalité étrangère. En particulier, le nouvel article 14 ter A revient sur les conditions de renouvellement de la carte de séjour temporaire du conjoint de français lorsque ce dernier est victime de violences conjugales. Il propose de supprimer la condition selon laquelle la victime doit être à l’origine de la rupture de la communauté de vie pour obtenir le renouvellement de sa carte.
26 septembre 2024
13 septembre 2024
10 septembre 2024
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »
Pascal Brice dans @SudRadio sur les enjeux de solidarité suite à la formation du gouvernement
📺À revoir ici : https://www.sudradio.fr/politique/gouvernement-barnier-linquietude-des-acteurs-de-la-solidarite 👇
"2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social partout dans le pays : je dis au premier ministre et à Madame Létard : il faut conserver la loi SRU et la mettre en œuvre."⬇️
"Il faut réduire le déficit budgétaire, mais est-ce que c’est aux pauvres et à celles et ceux qui n'arrivent pas à ce loger d’y remédier ? Non. C’est à celles et ceux qui ont le moyen de contribuer à la solidarité."