08 octobre 2024
27 mars 2018
Les associations, qui travaillent au quotidien à l’accueil et l’accompagnement de toutes les personnes en situation de précarité sont aujourd’hui très inquiètes des orientations annoncées par le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » présenté en Conseil des ministres le 21 février 2018.
Effectivement, nos associations portent des valeurs fortes d’humanisme et de solidarité comme fondement de la cohésion sociale, s’appuyant sur une éthique associative construite à partir de la primauté de la personne.
C’est dans ces valeurs de solidarités, de respect des droits fondamentaux et notamment du droit d’asile, d’accueil inconditionnel et de respect de l’autre et de sa différence que nous nous devons d’accueillir toutes les personnes en difficulté présentes sur le territoire, quel que soit leur choix de vie, leur âge, leurs difficultés sociales, leurs problématiques de santé, leur nationalité ou leur situation administrative.
Cet accompagnement n’est possible qu’à travers l’instauration d’un climat empreint de confiance et de non-discrimination, que les associations se doivent de garantir.
Or, aujourd’hui le système d’accueil est pensé à l’envers, en multipliant les dispositifs d’accueil temporaires et sélectifs en dehors de toute rationalité, sans prendre en compte ni les besoins ni le parcours des personnes.
Dans ce contexte, les travailleurs sociaux et les associations tentent de s’adapter à des injonctions souvent paradoxales, parfois contraires à leur déontologie et qui refusent de reconnaitre l’évidence : une intégration qui doit être pensée le plus en amont possible.
Les annonces du projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » nous font ainsi craindre un réel recul pour les droits des personnes et l’évolution du travail social.
Il nous semble fondamental que certaines mesures soient amendées ou supprimées dès lors que, sous prétexte de fluidité, elles remettent directement en cause nos missions d’accompagnement, d’hébergement et de logement en ignorant ce que nous voyons au quotidien : des parcours de vie, des histoires individuelles ainsi que des vies gâchées et mises en danger par l’absurdité du système.
08 octobre 2024
04 octobre 2024
26 septembre 2024
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.