10 octobre 2024
15 juillet 2013
Présenté en Conseil des ministres le 3 juillet, le projet de loi cadre « pour l’égalité entre les femmes et les hommes » entend appréhender l’égalité dans toutes ses dimensions. Il prévoit notamment des mesures visant l’égalité professionnelle, la parité et également la lutte contre la précarité des familles monoparentales ainsi que la protection des femmes contre toute forme de violence.
Expérimentation d’une « garantie publique des impayés des pensions alimentaires »
Pour lutter contre la précarité des familles monoparentales, la réforme propose d’expérimenter une nouvelle garantie à partir de l’allocation de soutien familiale (ASF). L’ASF permet aujourd’hui de soutenir financièrement la moitié des familles monoparentales. Mais le système actuel ne tient pas compte de toutes les situations et laisse de côté des familles pourtant en situation de pauvreté. Le parent percevant une pension alimentaire est en principe exclu de ce dispositif sauf si la pension n’est pas versée pendant deux mois consécutifs. Or, près de 40% des mères isolées perçoivent de manière aléatoire les pensions alimentaires ce qui ne leur permet pas de bénéficier de l’ASF. L’expérimentation a ainsi essentiellement pour objectif de créer une garantie contre les impayés des pensions alimentaires. Dans un premier temps, elle concernera dix territoires et s’appuiera sur les propositions des caisses des allocations familiales (Caisse d’Allocations familiales).
Cinq chantiers seront ouverts autour des thèmes suivants :
Cette expérimentation devrait être généralisée à la fin du quinquennat.
Un plan global pour protéger les femmes contre toutes les violences
Dans le prolongement de la loi du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel, le projet de loi cadre met en place un plan global afin de lutter contre les violences faites aux femmes. Sept mesures sont prévues.
La première concerne l’amélioration du dispositif d’ordonnance de protection. La durée de l’ordonnance devrait passer de quatre mois à six mois renouvelables. Le projet de loi pose par ailleurs comme principe l’attribution du logement à la victime.
Il est également envisagé de mettre fin à la médiation pénale en cas de violence conjugales sauf demande expresse de la victime et de généraliser le dispositif du « téléphone grand danger » expérimenté depuis 2010 dans certains départements.
Afin de permettre un suivi adapté, un stage d’éducation et de prévention de la récidive en matière de violences faites aux femmes devrait être développé avec les associations œuvrant auprès des personnes placées sous main de justice.
La réforme prévoit une modification de la définition du délit de « violence psychologique au sein du couple » introduit par la loi du 9 juillet 2010, le taux de condamnation sur ce fondement s’étant révélé faible au regard du nombre de femmes victimes de cette forme de violence.
Enfin le projet de loi cadre introduit la gratuité des titres de séjour pour les femmes étrangères et met l’accent sur la formation des professionnels du secteur.
10 octobre 2024
07 octobre 2024
04 octobre 2024
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.