02 octobre 2023
13 novembre 2018
Après avoir été amendé puis adopté par le Sénat, le projet de loi de programmation 2019-2022 et de réforme pour la justice sera très prochainement débattu en séance publique à l’Assemblée Nationale.
Parmi les six axes qui le composent, le projet de loi se donne notamment pour objectif de « renforcer l’efficacité et le sens de la peine » (titre V).
La Fédération des acteurs de la solidarité salue cet objectif ainsi que la volonté gouvernementale affichée de sortir d’un système prison-centré. En effet, alors même que l’on sait l’opinion publique réticente à ce sujet, le gouvernement a annoncé vouloir mettre fin à un système au sein duquel l’incarcération demeure la peine de référence, notamment en développant les peines exécutées en dehors des établissements pénitentiaires.
Néanmoins, la Fédération des acteurs de la solidarité constate que certaines mesures proposées dans le projet de loi sont en décalage avec les intentions et objectifs annoncés. Parmi elles, l’abaissement à un an – au lieu de deux ans actuellement – du seuil d’aménagements de peine ab initio. Cet abaissement impliquerait que toute peine de plus d’un an soit systématiquement exécutée en établissement pénitentiaire sans plus aucune possibilité d’aménagement et aurait donc pour conséquence une inévitable augmentation du taux d’incarcération. Aussi, la Fédération des acteurs de la solidarité et Emmaüs France proposent un amendement de suppression de l’article qui abaisse ce quantum de peine de deux ans à un an.
D’autres mesures démontrent une volonté de développer certains aménagements de peine ainsi qu’une attention portée aux actions de préparation à la sortie de détention (développement du placement extérieur, développement de l’accès à la formation et au travail en détention…). Toutefois, ces mesures nécessitent l’allocation de moyens conséquents afin d’être à la hauteur des ambitions annoncées et d’agir efficacement en faveur de la réinsertion des personnes placées sous main de justice.
En conséquence, la Fédération des acteurs de la solidarité et Emmaüs France ont formulé des propositions au texte, articulées autour de trois axes poursuivant même objectif : redonner sens et efficacité à la peine. Ces propositions, transmises aux parlementaires en amont des discussions, visent notamment :
🚨A #Toulouse, la remise à la rue sans solution de familles et enfants continue. Au 9 août, 326 personnes dont 144 enfants ont été remis à la rue sans solution alternative.
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Dans cette région au tissu associatif dense, plusieurs refus et arrêts de subventions inexpliqués visent des organi...
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🗣️"Je demande qu'on cesse la fermeture des hébergements d'urgence"
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Pascal Brice, ancien directeur de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), président de ...
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"L’action du gouvernement tunisien est intolérable, insupportable", affirme Pascal Brice, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité. Des centaines d’exilés d’Afrique subsaharienne ont été abandonnés à la frontière libyenne, dans une zone désertique.
Aujourd'hui dans#le69inter :
- à 7h50, Catherine Vautrin, présidente de l’Agence nationale de Rénovation Urbaine et présidente de la Communauté urbaine du Grand Reims
- à 8h20, le Grand entretien de Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité et ancien…
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