10 octobre 2024
29 octobre 2018
Le Parlement étudie actuellement le Projet de loi de finances présenté par le gouvernement.
L’accompagnement social des personnes prostituées est financée par deux budgets principaux :
En 2018 nous regrettions la baisse de l’action 15 du BOP 137, portant sur l’accompagnement des victimes de traite et de prostitution, qui était passé de 6,8 millions d’euros de crédits d’engagement à 5 millions d’euros, réduisant notamment les crédits de l’AFIS (aide financière à l’insertion sociale et professionnelle) ainsi qu’une part des financements déconcentrés accordés aux associations. Une politique contradictoire avec la mise en place du nouveau dispositif d’accompagnement social qu’est le parcours de sortie de la prostitution et d’insertion sociale et professionnelle qui a besoin de moyens pour se déployer de manière satisfaisante.
C’est malheureusement la même logique qui prévaut sur le PLF 2019, qui entérine la baisse des crédits déconcentrés de 2018 et continue de réduire les crédits de l’AFIS de 3 millions d’euros à 2 millions d’euros. Le gouvernement justifie cette baisse, par le nombre plus faible qu’attendu de personnes bénéficiaires de l’AFIS. Plusieurs arguments peuvent être opposés à cette logique :
Au delà de la faiblesse des montants en jeu au regard du budget de l’Etat et de l’ampleur du phénomène prostitutionnel en France, il semble pour le moins contradictoire qu’entre 2017 et 2019 le budget de l’Etat consacré à cette politique baisse de plus de 30% alors même que cette période correspond à celle de la mise en place d’un nouveau dispositif d’accompagnement social.
Il serait donc souhaitable que les financements non utilisés de l’AFIS soient rebasculés vers les associations afin de leur donner les moyens d’accompagner davantage de personnes. L’augmentation du financement des associations permettrait également de renforcer la formation des intervenant-e-s sociaux-ales, des policiers et des magistrats ainsi que des autres services de l’Etat afin d’améliorer la protection et la prise en charge des personnes victimes de proxénétisme ou de traite. Il permettrait également de mener davantage d’actions de prévention, notamment en milieu scolaire.
Un second facteur pèse sur les capacités des associations à proposer un accompagnement social global de qualité : la réforme de la tarification des CHRS. En effet, de nombreuses associations agréées sur les territoires sont des CHRS, financés majoritairement par le BOP 177. Or la baisse annoncée de 57 millions d’euros sur ces établissements en quatre ans dont 20 millions dès 2018, risquent d’avoir pour conséquence :
Cette situation est d’autant plus préoccupante que l’hébergement est déjà le maillon faible du parcours de sortie de la prostitution dans la mesure où les associations agréées ne disposent pas, dans la plupart des cas, de places dédiées à l’accueil des bénéficiaires du parcours et ne peuvent pas toujours les héberger dans leur structure actuelle. Or l’absence d’hébergement est un frein évident à la sortie d’un réseau de prostitution ou à l’arrêt de l’activité prostitutionnelle. C’est d’ailleurs une question qui se pose dans la période préalable au parcours de sortie de la prostitution, dans la mesure où l’on demande aux personnes d’avoir arrêté la prostitution pour entrer dans le parcours de sortie.
10 octobre 2024
07 octobre 2024
04 octobre 2024
📢La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
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Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »