08 octobre 2024
3 novembre 2021
Le projet de loi de finances 2022 annonce la création de 800 places de centres d’hébergement d’urgence (CPH) dédiées à l’hébergement des bénéficiaires de la protection internationale présentant des besoins d’accompagnement renforcé et la direction générale des étrangers en France (DGEF) a publié une information aux préfets afin de l’organiser. Ces annonces font suite à la prévision de la création de 400 places de CPH exclusivement en Ile-de-France pour l’année 2021. L’ensemble de ces places de CPH sont financées via le plan de relance (programme 363 « compétitivité »).
La DGEF a publié une information datant du 18 octobre 2021 relative à la création de des 800 places de CPH. L’objectif de la DGEF est de procéder à l’ouverture de ces places rapidement : les préfets doivent publier leurs appels à projets (sauf si extension de moins de 30% des capacités) avant le 31 octobre 2021 et les gestionnaires disposeront de 60 jours pour y répondre (soit jusqu’au 31 décembre 2021).
Deux procédures sont possibles : procédure simplifiée sans appel à projet (AAP) pour les extensions de faible capacité (moins de 30% de la capacité de l’établissement) et une procédure sous forme d’AAP départemental pour les créations de places ou extensions supérieures à 30% de la capacité.
Ces créations de places successives porteront ainsi le nombre de places CPH à 9 900 à la fin de l’année 2022, alors qu’elles étaient 8 710 places en 2020. Le coût moyen annoncé est de 25€ / place / jour et les 800 places créées en 2022 représentent un budget de 7,2M€ (consulter l’analyse par la FAS de la mission Immigration asile et intégration dans le PLF 2022).
Les places seront ouvertes dans toutes les régions métropolitaines, hors Ile de France (400 places de CPH avaient été annoncées pour 2021 en IDF exclusivement) : 135 places en AURA, 52 en BFC, 52 en Bretagne, 42 en CVDL, 113 en Grand Est, 52 en HDF, 52 en Normandie, 94 en Nouvelle Aquitaine, 73 en Occitanie, 73 en PDL et 62 en PACA (voir page 3 du de l’information DGEF).
Les critères de sélections mentionnés sont les suivants :
Le cahier des charges annexé est celui d’avril 2019, avec toutefois l’ajout de la mission de domiciliation qui doit être assurée par les CPH. Le cahier des charges rappelle ainsi notamment que le dispositif du bail glissant est à privilégier, ou encore que les sorties ne peuvent être envisagées qu’en cas de proposition de logement ou d’hébergement stable, à défaut desquelles aucune remise à la rue n’est possible.
La Fédération salue ces créations de places, mais craint néanmoins que les volumes envisagés restent insuffisants, alors qu’entre 30 et 40 000 personnes par an se sont vues reconnaitre le bénéfice d’une protection internationale sur ces dernières années, et que les délais de traitement des demandes d’asile, et donc d’accompagnement au sein du DNA, ont été significativement réduits. La Fédération promeut, dans le cadre de la politique du Logement d’abord, l’accès direct et le maintien dans le logement des bénéficiaires d’une protection internationale comme pour le reste des personnes précaires rencontrant des difficultés d’accès au logement. Néanmoins, les difficultés d’accès aux droits et d’éventuels besoins d’accompagnement renforcé présentés par les personnes BPI doivent être pris en compte et justifient des réponses adaptées qui doivent être déployées en nombre suffisant.
La Fédération conserve par ailleurs des points de vigilance soulevés à plusieurs reprises s’agissant de la modularité des places et du nécessaire respect des normes minimales d’hébergement, ainsi que de la volonté que soient assurées des missions supplémentaires à coût constant (notamment s’agissant de la délivrance d’une allocation pour les jeunes BPI de moins de 25 ans).
08 octobre 2024
07 octobre 2024
04 octobre 2024
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.