16 avril 2024
24 mai 2019
Après Bristol et Bologne, troisième et dernière session du programme Erasmus + Mobiles pour l’emploi, à Amsterdam, du 20 au 24 mai !
L’objectif ? Une visite d’étude pour identifier les pratiques de coopération et de transversalité d’un territoire en faveur de l’accès à l’emploi.
Concrètement ? Une équipe de huit professionnels du réseau en immersion auprès des acteurs de l’inclusion à Amsterdam : la municipalité, une universitaire, la fondation De Omslag (réseau de structures), des entreprises sociales, des coopératives.
L’immersion a débuté dès l’arrivée à la « Villa Buitenlust », une maison d’hôte à vocation sociale, alliant résidence hôtelière et accueil de jour, dans un cadre bucolique.
Ce mardi 21 mai fut une première journée de présentation du contexte politique, marqué par la loi de 2015 modifiant en profondeur la structuration du secteur de l’inclusion : ce sont les municipalités qui organisent et financent l’accompagnement des personnes sans emploi. Nous avons noté que le faible taux de chômage du pays induit une concentration des politiques sociales sur les publics les plus éloignés de l’emploi, quelle que soit leur situation (sans abris, troubles psychiques, situation de handicap…)
La journée s’est poursuivie par la visite d’entreprises sociales, en compagnie de nos référentes sur place, de la fondation De Omslag : Colors giftshop, Oud West, Recycle, Gallerie d’art Beeldend Gesproken.
Le mercredi 23 mai, Nienke Boesveldt, chercheuse à l’université d’Utrecht, nous a présenté une partie de ses travaux de recherche sur le changement culturel pour les différentes parties prenantes induit par la loi de 2015. Nous avons été particulièrement sensibles à sa méthodologie de terrain : ce sont des binômes étudiant-personne concernée qui vont à la rencontre des bénéficiaires de cette loi et recueillent leurs témoignages. Cette proximité et cette démarche d’enquête « pair » favorisent la confiance et la qualité des échanges, en impliquant les personnes concernées par l’objet de recherche.
L’après-midi, nous avons découvert le projet « Amsterdam Underground » par De regenboog Groep. Il s’inspire d’une initiative née à Utrecht dont l’objectif était de faire changer le regard sur les personnes en situation de grande précarité en leur proposant de devenir guides et de présenter leur vie dans la rue. Cette activité leur permet de valoriser et développer leurs connaissances sur la ville et son histoire. Mais également de redonner confiance, énergie et stabilité aux guides en leur proposant une activité régulière en lien avec le public.
A Amsterdam, ces visites guidées se sont professionnalisées années après années grâce à l’engagement des guides et De Regnboog Groep. C’est ainsi que Michel,ancien sans-abri et ancien toxicomane, devenu guide touristique du quartier au sein du projet « Amsterdam Underground »nous a présenté son parcours et le développement de la ville depuis les années 60.
Ce projet est en voie de s’autonomiser sous forme de coopérative, gérée par les guides. Une belle découverte !
Le jeudi 24 mai, nous avons été reçus au « 50/50 Workcenter » de l’Armée du Salut, comprenant notamment un restaurant social qui propose aux personnes accompagnées une formation qualifiante en restauration, et donc un tremplin vers l’économie classique. A Amsterdam, la plupart des parcours d’accompagnement sont illimités, contrairement à nos CDDI. On ne parle pas d’emploi mais d’activité, dont le volume est adapté aux capacités de la personne, et sans limite dans le temps. Le travail d’accompagnement y est davantage social, l’aspect professionnel étant réalisé par des « joab coachs » rattachés à la municipalité.
La journée – et le séjour – se sont achevés autour d’un repas érythréen au « Beautiful Mess », restaurant social employant des réfugiés, installé dans une ancienne prison… lieu improbable !
Le temps est maintenant venu pour nous de capitaliser ces expériences, et de construire le guide pratique sur les dynamiques territoriales de coopération vers et dans l’emploi, inspiré des séjours à Bologne, Bristol et Amsterdam.
Alexandra, Coline, Damien, Emmanuelle, Evelyne, Julien, Mélanie, Romain
Avec @arifts_pdl à Rezé (44) pour débattre dans ce haut lieu de formation des formes de la mobilisation pour porter le travail social au cœur de la société.
Avec #VéroniqueLambert et les équipes #Etape44 à Saint-Herblain pour partager les mobilisations pour l'insertion.
🗓 Rendez-vous pour les Journées du Travail Social les 24 & 25 septembre 2024 à Nancy !
🔎Zoom sur les premiers éléments du programme 👇
👉 Informations et inscriptions :
https://evenement.federationsolidarite.org/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_source_platform=mailpoet&utm_campaign=flash-info-journees-du-travail-social-24-et-25-septembre-2024-les-inscriptions-sont-ouvertes-756
Pour avoir une idée des ordres de grandeur : 83 450 ménages dépassant les plafonds paient un Supplément de loyer de solidarité (SLS), soit 1,6 % des 5,2 millions de locataires HLM. Magnifique contrefeu gouvernemental pour faire oublier son bilan désastreux.
Le Comité national pour l'emploi a été installé par @CaVautrin, avec 48 membres dont des représentants @unccas, @UNmissionlocale, @ADepartementsF, @andicat_asso ou encore @FedeSolidarite. https://www.lemediasocial.fr/fb9fed0c2_e6eb_4980_93c6_9ba78a5e2c75
📢« Ce qui nous semble incontrôlable, ce n’est pas la dépense publique mais le transfert massif de la solidarité nationale au profit des acteurs les plus forts du système ».
👉La FAS signataire de la #tribune portée par @apfhandicap dans @lemondefr
« Ce qui nous semble incontrôlable, ce n’est pas la dépense publique mais le transfert massif de la...
TRIBUNE. Face aux restrictions à venir des crédits destinés aux plus vulnérables, un collectif d’associations emme...
www.lemonde.fr
Journées Du Travail Social : «pouvoirs d’agir, pouvoir agir» : les inscriptions sont ouvertes !
Rdv les 24 et 25 septembre 2024 à Nancy.
➡️Information & inscriptions ici :
Journées du Travail Social
Journées du Travail Social 24 et 25 septembre 2024 La période que nous traversons est difficile. Notre pays, com...
evenement.federationsolidarite.org
🖍️ L'actu vue par Gros (@GrosPascal), cette semaine dans "Marianne"
Écoutez ce bourreau expliquer que des femmes, des enfants, des femmes lui avaient été désignés comme des animaux. Nul besoin d'être Rwandais pour qu'à un moment la déshumanisation de l'Autre finisse par fabriquer des bourreaux.