Retour à toute l'actualité

27 novembre 2018

Lutte contre le chômage de longue durée : les 4 expérimentations qui seront essaimées dans le cadre du Plan Pauvreté

Dans le cadre de la stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, la Fédération des acteurs de la solidarité a soutenu et porté 4 expérimentations d’accompagnement vers et dans l’emploi de personnes en situation d’exclusion. Les quatre projets sont les suivants : TAPAJ France, Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée, Convergences, SEVE Emploi.

Ces quatre projets seront déployés sur tout ou partie du territoire national d’ici la fin du quinquennat. Découvrez un rapide descriptif des 4 projets et les premières modalités d’essaimage connues à ce stade.

TAPAJ FRANCE

TAPAJ, pour Travail Alternatif Payé À la Journée, est un programme d’insertion spécifique mis en place par des structures spécialisées en addictologie (CAARUD, CSAPA). Il permet à des jeunes en grande précarité âgés de 16 à 25 ans d’être rémunérés en fin de journée, pour une activité professionnelle qui ne nécessite pas de qualification ou d’expérience professionnelle particulière et ne les engage pas sur la durée. Le programme s’adresse à des jeunes en grande précarité (NEET), qu’ils soient en errance ou issus des Quartiers Politique de la Ville. TAPAJ apporte une réponse adaptée à des jeunes dont les problématiques sociales, éducatives et sanitaires les tiennent éloignés des dispositifs de droit commun.
Lors de sa mise en place à Bordeaux en 2012, TAPAJ était une réponse pragmatique face aux difficultés des acteurs terrain à accompagner des jeunes en errance avec les réponses classiques d’insertion qui pouvaient ne pas être adaptées au regard de transition parfois brutales entre la rue et l’emploi. TAPAJ offre une modalité d’activité leur permettant d’avoir au plus vite et avec le minimum de contrainte d’accès, une source de revenu légal, dans un cadre journalier, qui puisse se substituer ou venir en complément de la « manche ». Par ce biais, les jeunes développent non seulement leur estime de soi, mais également un savoir-faire et un savoir-être professionnels.
Aujourd’hui, TAPAJ constitue un nouvel outil pour aller à la rencontre de ce public souvent réfractaire à toute démarche auprès des institutions. TAPAJ doit permettre d’initier une démarche d’accompagnement global visant à terme l’autonomie des jeunes.

TAPAJ se décompose en trois phases :

Phase 1 : Prise de contact : proposer immédiatement et sans préalable des heures de travail le jour même ou le lendemain à un jeune, payables immédiatement en chèque échangeable en liquide, sans aucune démarche d’entretien préalable. Objectif : mise en action immédiate (40 euro, équivalent manche).
Phase 2 : Prise en charge : (suivi médico-psycho-social) qui se met en route par le CAARUD/CSAPA, en lien avec les partenaires du territoire, sur sollicitation de la personne de dépasser les 4h de la phase 1.
Phase 3 : Accompagnement vers le droit commun : passage de relais soit vers les SIAE, soit sur du droit commun soit sur de la formation, en lien avec l’ensemble des partenaires du territoire, tout en poursuivant l’accompagnement sanitaire.

Le programme TAPAJ est né au Québec, créé par l’Association Spectre de Rue en 2000. En 2012, il a été importé et adapté en France par le CEID-Addictions sur la ville de Bordeaux. En 2014, avec l’expertise de TAPAJ Bordeaux, la Fédération Addiction, soutenue par la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et Conduites Addictives (MILDECA), déploie le programme TAPAJ sur 10 sites expérimentaux. En 2016, la tête de réseau TAPAJ France est créée afin d’accompagner ce déploiement. Le programme TAPAJ est aujourd’hui déployé dans 24 territoires sur l’ensemble des régions de France. Fin 2017, ce sont plus de 1000 jeunes qui ont été accompagnés par TAPAJ pour plus de 33 000 heures de travail réalisées, avec près de 50% de sorties positives vers l’emploi selon les premières évaluations.

L’innovation TAPAJ est désormais reconnue au niveau gouvernemental, en étant explicitement mis en avant dans le cadre du Plan Pauvreté présenté par le Président de la République, et s’inscrit dans un écosystème réunissant plus de 40 entreprises et fondations partenaires autour d’un modèle économique public/privé novateur.

Plus d’infos : http://www.tapaj.org/ 

TERRITOIRE ZERO CHOMEUR DE LONGUE DUREE

L’expérimentation dessine une autre voie dans la lutte contre le chômage de longue durée en réaffectant les coûts liés à la privation d’emploi pour aider à financer de manière pérenne des emplois, socialement utiles pour les territoires, non concurrentiels avec ceux existant localement et en assurant des conditions de travail décentes. Cette expérimentation se fonde sur trois constats :

  • personne n’est inemployable, toutes celles et ceux qui sont durablement privés d’emploi ont des savoir-faire et des compétences ;
  • ce n’est pas le travail qui manque, c’est l’emploi, puisque de nombreux besoins de société ne sont pas satisfaits ;
  • ce n’est pas l’argent qui manque, puisque chaque année le chômage de longue durée entraîne de nombreuses dépenses et manques à gagner que la collectivité prend à sa charge.

Suite à la loi du 29 février 2016 permettant la mise en place de l’expérimentation, dix territoires se sont lancés, pour 5 ans, dans la démarche. Dans ces territoires, des entreprises à but d’emploi (EBE) ont ouvert courant 2017. Fin août 2018, elles employaient déjà près de 600 personnes et, sur 5 ans, elles devraient embaucher environ 2 000 personnes.

Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD) s’appuie sur la combinaison de six principes fondamentaux :

  • L’exhaustivité territoriale : un emploi doit pouvoir être proposé à tous les chômeurs de longue durée du territoire volontaire. Les personnes concernées par l’expérimentation sont les demandeurs d’emploi de longue durée, quel que soit le motif pour lequel leur contrat de travail a pris fin, qu’elles soient inscrites ou non sur la liste établie par Pôle emploi. Elles doivent être privées d’emploi depuis plus d’un an et domiciliées depuis au moins six mois dans l’un des territoires participant à l’expérimentation.
  • L’embauche non sélective : l’emploi est produit en fonction des savoir-faire, des envies, des possibilités des personnes et de leur date de candidature.
  • La qualité de l’emploi : l’objectif est double. Apporter d’emblée une sécurité à ceux qui subissent le plus durement la pénurie d’emploi avec le recours au Contrat à durée indéterminée.
  • L’emploi à temps choisi : les personnes embauchées choisissent leur temps de travail.
  • L’emploi-formation : l’emploi proposé aux personnes doit leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences. Le caractère formateur de cet emploi doit donc toujours être garanti : montée en compétences sur un poste de travail donné, mobilité professionnelle au sein de l’entreprise, formation continue…
  • La création nette d’emplois : les EBE doivent s’attacher à proposer des emplois supplémentaires sur le territoire en articulation avec le tissu économique local.

Trois étapes sont identifiées concernant l’essaimage :

  • 1ère étape, 2016-2021 : 10 premiers territoires expérimentaux
  • 2ème étape, dès 2017 : mobilisation des territoires volontaires pour entrer dans l’expérimentation et préparation de ces territoires en vue de l’extension à au moins 50 nouveaux territoires
  • 3ème étape : création par la loi d’un droit d’option. Les territoires expérimentaux apportent une expérience suffisante pour qu’un cahier des charges assez complet permette de promulguer une loi donnant un « droit d’option » à tout territoire qui serait en mesure de respecter ce cahier des charges

L’association TZCLD au cœur de l’essaimage

Le projet « Territoires zéro chômeur de longue durée » a été porté pour sa phase de démarrage par ATD Quart Monde en partenariat avec le Secours catholique, Emmaüs France, Le Pacte civique et la Fédération des acteurs de la solidarité avec, dès le départ, une volonté partagée que la conduite opérationnelle de ce projet puisse être ensuite portée par une organisation ad-hoc. L’association Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD) a ainsi été créée fin 2016 pour animer et développer le projet dans ses différentes étapes.

L’association TZCLD a trois missions :

  • Soutenir les territoires habilités, capitaliser et tirer les enseignements de la première expérimentation pour améliorer la méthode ;
  • Accompagner les territoires volontaires pour entrer dans la démarche et participer à une deuxième expérimentation ;
  • Favoriser la diffusion du projet pour obtenir, à terme, la création d’un « droit d’option » par la loi.

Suite à l’habilitation des 10 territoires expérimentaux par la loi du 29 février 2016, de nombreux territoires volontaires se mobilisent pour mettre en œuvre la démarche. Mi-septembre 2018, à l’occasion de la présentation de la stratégie de lutte contre la pauvreté, le président de la république, Emmanuel Macron, a annoncé l’extension de la démarche à de nouveaux territoires. Une 2ème loi d’expérimentation devrait ainsi permettre cette extension et en définir les conditions.

Plus d’infos : https://www.tzcld.fr/ 

CONVERGENCE

Créé en 2007 dans la foulée de la crise du Canal Saint-Martin, Emmaüs Défi s’est fixé comme ambition d’expérimenter, de construire et de promouvoir des dispositifs innovants de lutte contre la grande exclusion, en particulier dans une logique de post-urgence.

C’est dans ce contexte qu’Emmaüs Défi a créé le dispositif Convergence dont l’objectif est d’adapter et de renforcer l’accompagnement des personnes en situation de grande exclusion et de coordonner, autour de leurs besoins, les acteurs du logement, de la santé et de l’emploi afin de :

  • Stabiliser par le travail des personnes issues de la rue ou sans solution de logement durable ;
  • Assurer une continuité des parcours par une coordination interne des différents dispositifs mobilisés (emploi, logement, santé) et par une remise au travail.

Une première phase expérimentale de Convergence (2012-2015), portée par Emmaüs Défi, a permis de mettre en oeuvre les modalités d’accompagnement renforcées des salariés accompagnés sur le chantier d’insertion et notamment :

  • une approche décloisonnée et coordonnée entre les référents sociaux du salarié (structure d’hébergement, Revenu de solidarité active…) pour aborder toutes les problématiques (santé, logement, emploi…) ;
  • la construction d’un réseau de partenaires au niveau du territoire parisien sur les questions de l’emploi, du logement et de la santé, animé par des chargés de partenariats dédiés ;
  • le renforcement du chantier d’insertion avec des moyens spécifiques ;
  • une durée d’accompagnement pouvant aller jusqu’ à 5 ans (par dérogation DGEFP – puis amendement loi El Khomri en août 2016)
  • un accompagnement prolongé après l’accès à l’emploi / à un logement durable.

Cette première phase a été lancée par les Ministères de l’Emploi, de la Santé et du Logement. Pilotée par la Direction générale de la Cohésion sociale, elle a bénéficié d’un cofinancement public-privé. En 2016, après une évaluation d’impact concluante, le comité de pilotage a décidé de lancer une nouvelle phase expérimentale de 3 ans, visant l’essaimage du dispositif sur d’autres chantiers d’insertion parisiens ciblant le même public. Cette action fait partie du Pacte Parisien de Lutte contre la Grande Exclusion. A ce jour, 4 chantiers mettent en œuvre Convergence : Prélude (Association Aurore), Rejoué, Atelier chantier d’insertion Bio-nettoyage du CASVP, Emmaüs Défi :

  • plus de 200 salariés en insertion bénéficient actuellement de cet accompagnement renforcé,
  • le réseau de plus de 70 partenaires (Emploi, santé, logement) est mutualisé,
  • les chargés de partenariat Convergence répondent aux demandes des chargés d’insertion des 4 chantiers, dans une logique de mutualisation.

Une nouvelle évaluation d’impact et une étude approfondie des coûts publics évités ont été réalisées début 2018.

L’essaimage de Convergence retenu dans le cadre de la stratégie Pauvreté devrait consister, sur les années 2019- 2022 à :

  • déployer le dispositif sur 6 nouveaux territoires (1 en 2019, 2 en 2020, 3 en 2021) ;
  • poursuivre sa mise en œuvre sur le territoire parisien, avec possibilité – à confirmer – d’inclure de nouveaux chantiers d’insertion ;
  • permettre d’accompagner, en 2022, plus de 1300 bénéficiaires à un instant T sur le territoire national.

Les territoires ne sont pas identifiés à ce stade, ils feront partie des territoires démonstrateurs de la stratégie pauvreté. Cette identification sera menée en lien étroit avec la Fédération des acteurs de la solidarité et Emmaüs France. Les territoires seront soumis à validation en comité de pilotage.

Dans chaque nouveau territoire, une ou plusieurs structures porteuses seront identifiées : il s’agira de structures d’insertion déjà implantées dans leur territoire, accompagnant un public en situation de grande précarité (exemple : parcours de rue), et souhaitant s’investir dans la mise en œuvre de l’accompagnement renforcé et prolongé proposé par Convergence. Une vigilance particulière sera apportée, dans l’identification des territoires et des structures porteuses, à la cohérence du public accompagné et au respect des principes fondateurs de Convergence (formalisation d’une charte). Ce travail sera également mené en lien étroit avec les acteurs publics territoriaux. Les moyens d’accompagnement renforcés mis en œuvre dans les structures porteuses, et les ressources mutualisées d’animation des partenariats feront l’objet de financements spécifiques (Etat et territoires).

La coordination nationale de l’essaimage sera assurée par une structure ad hoc « Convergence France » à laquelle participera la Fédération des acteurs de la solidarité et Emmaüs France. Ses missions consisteront principalement à :

  • sélectionner les territoires et stuctures porteuses,
  • accompagner la mise en œuvre de Convergence,
  • s’assurer du respect des principes (publics, modalités),
  • mettre en place un outil informatique de suivi, et centraliser les données,
  • piloter l’évaluation d’impact et l’étude des coûts évités, en lien avec un comité scientifique.
Plus d’infos  http://emmaus-defi.org/grande-exclusion/convergence/

SEVE EMPLOI

83% des Très petites entreprisesPetites et moyennes entreprises ont des difficultés à recruter selon l’enquête « Attirer les talents dans les PME et ETI » de la BPI France sortie en 2018.

Dans le même temps, les quelques 3800 Structures d’Insertion par l’Activité Economique recrutent, encadrent, forment et accompagnent 140 000 personnes chaque mois à un retour à l’emploi durable.

Comment expliquer que la rencontre entre ces entreprises, qui cherchent à recruter, et des personnes en situation d’exclusion ne se réalise pas ? Sur le marché du travail, des intermédiaires – à commencer par Pôle Emploi – agissent pour faciliter la rencontre entre les demandeurs d’emploi et les entreprises. Ils collectent les demandes et les offres de chacun d’eux (CV, offres d’emploi) et organisent la mise en relation, en donnant à chaque partie l’accès à une base de données ou en sélectionnant des profils d’entreprise ou de candidat à proposer à l’autre partie. Ils agissent ainsi à partir d’une offre d’emploi et d’une demande d’emploi déjà constituées, émanant d’une entreprise voulant recruter et d’une personne recherchant un emploi.

Or, tous les demandeurs d’emploi ne savent pas forcément rédiger un CV et construire une stratégie de recherche d’emploi tenant compte de leur profil parfois peu attractif pour l’employeur : faible expérience, faible qualification, période longue de chômage. De l’autre côté, tous les employeurs ne savent pas forcément rédiger une offre d’emploi et conduire un processus de recrutement correspondant réellement à leurs attentes. Beaucoup d’entre eux, Très petites entreprisesPetites et moyennes entreprises en particulier, se rassurent en demandant des qualifications et des expériences importantes, faute de savoir identifier les compétences précises dont ils ont besoin et dans l’espoir de trouver une perle rare, immédiatement autonome. Résultat ? Pour une partie des demandeurs d’emploi et des employeurs, le marché n’est pas efficace : même si elles pourraient correspondre au poste, les personnes ne sont pas recrutées, voire même pas reçues en entretien, et les employeurs recrutent mal, notamment des personnes trop qualifiées et donc peu motivées pour s’inscrire dans la durée. Mises devant ces difficultés, les deux parties peuvent même se décourager et arrêter leurs démarches. De nombreux acteurs, chercheurs comme praticiens (consultants, formateurs, managers, etc.) ont alors compris qu’il était nécessaire de dépasser cette seule fonction d’intermédiation entre entreprises et demandeurs d’emploi et ont développé la médiation active.

La médiation active consiste ainsi à agir directement sur les pratiques de recherche d’emploi et de recrutement, en accompagnant les acteurs à les faire évoluer. Objectif : favoriser autant que possible la rencontre directe de l’entreprise et du candidat, autour des compétences des personnes, des compétences nécessaires au poste de travail et de l’organisation collective dans laquelle se trouve ce poste, plutôt qu’autour d’un CV, d’une lettre de motivation et d’une offre d’emploi qui peuvent être tout autant déconnectés des capacités des personnes et des besoins de l’employeur. Le médiateur aide ainsi les demandeurs d’emploi à valoriser leurs compétences, les employeurs à identifier leurs besoins, et les deux parties à se rencontrer, via des périodes d’immersion, des stages, des contrats courts, pour voir si elles peuvent travailler ensemble.

En 2016, la Fédération se lance dans une expérimentation : permettre aux SIAE de déployer la médiation active et de construire une offre de service sur les aspects RH à destination des Très petites entreprisesPetites et moyennes entreprises des territoires.

Ce projet est soutenu financièrement et politiquement par la DGEFP, la Direction générale de la Cohésion sociale, le Fonds social européen et la Fondation de France. L’expérimentation d’accompagnement de 16 SIAE des régions Provence Alpes Côte d’Azur, Occitanie, Centre Val de Loire peut ainsi démarrer.

Ces SIAE bénéficient :

  • D’une formation – action de 10 jours sur un an auprès de toute l’équipe d’une SIAE à la mise en place d’une offre de services RH
  • D’un financement spécifique dédié à la mise en place et à la mise en œuvre du nouveau service d’accompagnement dans l’emploi des salariés et des entreprises
  • D’une animation nationale et régionale dédiée à l’action

A l’issue de 18 mois d’expérimentaiton, des grands principes d’action émergent et des actions en découlent :

  • Tout le monde est employable
  • Il n’y a pas besoin d’attendre qu’une personne soit prête pour (re) découvrir le monde de l’entreprise
  • L’action (en entreprise) engage
  • Le développement des mises en relation, des mises en situation entre un salarié et un employeur permet d’identifier des perspectives d’emploi pour chacune des parties

SEVE Emploi fait partie des expérimentations citées dans le rapport Borello «  Donnons- nous les moyens de l’Inclusion » comme levier de développement du secteur de l’Insertion par l’Activité Économique. Le projet, soutenu de manière complémentaire par AG2R La Mondiale permet en 2018 de déployer des outils à destination de l’ensemble des SIAE du territoire national et notamment la plateforme de formation collaborative SEVE Emploi, actuellement ouverte.

L’ambition de SEVE Emploi est de permettre à un maximum de SIAE qui le souhaitent, de se former à SEVE Emploi et de pouvoir ainsi, proposer aux entreprises et notamment aux Très petites entreprisesPetites et moyennes entreprises un appui sur la thématique du recrutement ou de la formation professionnelle.