10 octobre 2024
8 mars 2021
Dans le cadre du Pacte Ambition IAE, un certain nombre de mesures relèvent du cadre légal, et leur mise en œuvre passe par une procédure législative.
La loi du 14 décembre 2020 relative au renforcement de l’inclusion dans l’emploi par l’activité économique et à l’expérimentation “territoire zéro chômeur de longue durée” a ainsi modifié le Code du travail, permettant la mise en œuvre de plusieurs mesures (voir notre article à ce sujet):
Cette loi connaît une nouvelle étape, avec une concertation sur la rédaction des décrets d’application relatifs à ces mesures, organisée par la DGEFP avec l’ensemble des réseaux de l’IAE.
La Fédération des acteurs de la solidarité contribue activement à cette concertation, avec des propositions permettant d’adapter au mieux l’esprit de la loi aux enjeux des SIAE et des personnes accompagnées :
Cette mesure vise à fluidifier et simplifier les recrutements, et instaure de nouvelles modalités d’éligibilité et de prescription vers l’IAE :
Les décrets d’application de la loi, et les arrêtés qui y sont associés, viennent préciser ces modalités, notamment les conditions d’éligibilité, le rôle des prescripteurs, les conditions de suspension et de prolongation du parcours, le contrôle « a posteriori » des SIAE en cas d’auto-prescription.
La refonte de l’agrément et l’élargissement de la liste des prescripteurs doit permettre de sécuriser les parcours d’insertion en fluidifiant les recrutements et en renforçant le maillage territorial des acteurs de l’accompagnement et de l’insertion, mais aussi de favoriser l’accès à l’IAE des personnes les plus éloignées de l’emploi, notamment les personnes hébergées.
Au regard de ces enjeux, l’appropriation du rôle de prescripteurs pour ces nouveaux acteurs est primordiale, et doit être facilitée à la fois sur le plan juridique et réglementaire, et sur le plan opérationnel.
Sur le premier plan, l’ensemble des décrets relatifs à la loi inclusion, et les arrêtés et circulaires de référence, doivent permettre d’accompagner les changements de pratiques qui en découlent, pour l’ensemble des prescripteurs et des SIAE.
Sur le plan opérationnel, l’appropriation du rôle de prescripteur, et son articulation avec les SIAE, nécessite des actions de sensibilisation, formation, communication, à l’échelle nationale et au plus proche des territoires, afin de favoriser l’interconnaissance entre ces acteurs. La Fédération des acteurs de la solidarité est engagée dans cette démarche, et développe des actions en ce sens.
Cette mesure, issue de nos 42 propositions élaborées dans le cadre de la concertation préalable au Pacte Ambition IAE, permet de maintenir en emploi durable au sein de la SIAE les personnes âgées d’au moins 57 ans, et de les accompagner jusqu’à leur retraite. Le CDI inclusion ouvre droit à une aide au poste dont les conditions doivent être définies par décret.
Le recours au CDI inclusion doit se faire par la SIAE, au regard de la situation de la personne et du contexte territorial, et doit être mobilisable au cours du parcours d’insertion. Le montant de l’aide au poste doit être adapté.
Cette mesure, également issue de nos 42 propositions, permet aux Associations intermédiaires de déroger à ce plafond des 480h, sur décision du Préfet, en tenant compte des activités exercées par les ETTI sur le territoire.
Même si l’association intervient sur des activités déjà assurées par d’autres acteurs économiques, il n’y a pas nécessairement atteinte à la concurrence au regard des conditions d’activité de la SIAE et de son public nécessitant un accompagnement social et professionnel renforcé. Le processus d’autorisation de levée du plafond doit donc s’appuyer sur une analyse fine et partagée, dans une approche ouverte, pour avoir une chance d’être effectif. A défaut, la possibilité de levée du plafond risque d’être théorique et non réelle. Le décret doit permettre de préciser davantage les conditions de mise en œuvre de cette mesure.
Le contrat passerelle permet aux ACI et aux EI de mettre à disposition des salariés en parcours d’insertion auprès d’entreprises utilisatrices, pour une durée de 3 mois renouvelable une fois.
La Fédération des acteurs de la solidarité reste vigilante et mobilisée face à la mise en œuvre de ce dispositif, estimé insécurisant pour les salariés et source de déséquilibre entre SIAE.
Issue de nos 42 propositions, cette mesure permet de mieux accompagner certains salariés dans leur prise de poste en CDI au sein d’une entreprise, en maintenant et modulant le volume horaire de son contrat d’insertion, et en favorisant parallèlement une augmentation du volume horaire en entreprise.
La mise en œuvre de cette mesure doit reposer sur trois éléments essentiels : la confiance à priori envers la SIAE, et sa capacité à mobiliser et encadrer le cumul de contrats ; la durée de ce cumul ; l’implication de la Direccte dans le suivi de cette mesure, dans l’usage fait par la SIAE comme par l’entreprise.
A ce stade, les échanges sont en cours entre l’Etat et l’ensemble des réseaux IAE.
A l’issue de cette concertation, le Ministère du travail rendra ses arbitrages, et procèdera aux saisines des organes consultatifs et du Conseil d’Etat, dans l’optique d’une entrée en vigueur des décrets dès le mois de mai (à l’exception de la généralisation du PASS IAE pour les Association Intermédiaires, prévue le 1er décembre).
Calendrier prévisionnel :
Mi-mars : restitution des arbitrages
Fin mars : saisine des organes consultatifs pour avis : CNNCEFP (Commission Nationale de la Négociation Collective, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle), CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), CNEN (Conseil National d’Evaluation des Normes) ; saisine du Conseil d’Etat
1er mai : entrée en vigueur pour les ACI, EI, ETTI, EITI et AI (salariés aujourd’hui soumis à l’agrément uniquement)
1er décembre : entrée en vigueur pour tous les salariés en AI
10 octobre 2024
07 octobre 2024
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Retrouvez l'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE dont la FAS fait partie ici :
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »