10 octobre 2024
23 août 2012
Après avoir mis la France sous surveillance à deux reprises, en 2010 puis en août 2012, au sujet des démantèlements de camps roms, la Commission européenne s’est félicitée, ce mercredi, de la levée d’une partie des mesures transitoires qui restreignaient jusqu’à présent l’accès à l’emploi des populations roms.
Rappelons qu’en 2011 la Commission européenne avait invité les États membres de l’UE à mettre en œuvre des stratégies nationales pour améliorer l’intégration économique et sociale des 10 à 12 millions de Roms que compte l’Europe. Ce cadre européen définissait quatre piliers pour lesquels une action nationale était requise afin d’améliorer l’intégration des Roms: l’accès à l’éducation, à l’emploi, aux soins de santé et au logement.
si dans le rapport de synthèse paru en mai 2012, la Commission reconnait que les États membres se sont efforcés d’élaborer une stratégie globale d’intégration des Roms, elle souligne toutefois que des efforts beaucoup plus importants doivent être entrepris pour assurer un financement suffisant aux fins de l’inclusion des Roms, pour la mise en place de mécanismes de contrôle et la lutte contre la discrimination et la ségrégation.
L’évaluation de la Commission met aussi en évidence le fait que la majorité des États membres n’a pas, jusqu’à présent, réussi à mobiliser des ressources budgétaires suffisantes pour l’intégration des Roms. Seuls douze pays ont fait état d’un financement précis, qu’il soit national ou européen, et ont mentionné dans leurs documents de stratégie des montants spécifiques relatifs à des mesures d’intégration des Roms (Bulgarie, Grèce, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Suède).
Pour chacun des quatre domaines clés de l’intégration des Roms, la Commission adresse des recommandations stratégiques aux États membres et prévoit un retour d’information spécifique pour chaque stratégie nationale, en mettant en évidence les éléments clés et les principales lacunes.
La Commission évaluera régulièrement les mesures prises par les États membres dans le cadre du suivi du rapport paru aujourd’hui. La Commission publiera des rapports annuels qui feront le point sur les mesures prises au niveau national afin de mettre en œuvre le cadre de l’UE. Ces rapports d’avancement maintiendront non seulement l’intégration des Roms en bonne place à l’ordre du jour des activités de l’Union européenne, mais feront aussi peser sur les États membres la pression de leurs pairs en vue de la mise en œuvre des recommandations de la Commission ainsi que des actions qu’ils ont eux‑mêmes annoncées dans leurs stratégies.
L’Agence des droits fondamentaux sur la situation des Roms dans onze États membres (voir: http://fra.europa.eu) rapporte que parmi les Roms interrogés, un sur trois est au chômage, 20 % ne bénéficient d’aucune couverture pour les soins de santé et 90 % vivent sous le seuil de pauvreté. Ils sont nombreux à être confrontés aux préjugés, à l’intolérance, à la discrimination et à l’exclusion sociale dans leur vie quotidienne. Ils sont marginalisés et vivent pour la plupart, sur le plan socioéconomique, dans une extrême pauvreté.
10 octobre 2024
08 octobre 2024
07 octobre 2024
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
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Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »