22 septembre 2023
26 octobre 2021
Paris, le 25 octobre 2021
M. le Président de la République, pour les jeunes, allez au bout de votre engagement !
Le 12 juillet dernier, devant des millions de Français, vous vous engagiez avec force à
mettre en place un revenu d’engagement pour les jeunes ni en emploi, ni en formation. Il
s’inscrivait alors dans le prolongement des travaux lancés en janvier 2021 par la ministre
Elisabeth Borne sur la garantie jeunes universelle à la suite de la remise du rapport du Conseil
d’orientation des politiques de jeunesse : « La Garantie jeunes, un droit pour demain ». Il se
voulait aussi un atout supplémentaire dans la politique suivie avec « un jeune une solution »
10 mois après l’ouverture de ces travaux, nous sommes inquiets. Pourtant dès le début,
nos organisations ont soutenu l’idée d’une réponse pour tous les jeunes sans soutien familial
qui connaissent des situations de pauvreté.
La crise sanitaire et sociale a mis une nouvelle fois en lumière un impensé de notre
système de solidarité intergénérationnelle et un angle mort de nos politiques publiques : la
situation des jeunes de moins de 25 ans en précarité. Les files d’attente devant les lieux de
distributions alimentaires comme les aides d’urgences déployées par les associations ont
montré combien la situation était désastreuse. Ce refus d’intégrer ces jeunes dans les
mécanismes de protection de droit commun est souvent « justifié » au nom du fait que la
solidarité familiale est censée leur assurer une protection suffisante. Or, dans un contexte où
la pauvreté monétaire frappe particulièrement les jeunes, cette vision est irréaliste soit parce
que ces jeunes sont en rupture avec leur famille soit parce que celles–ci ne peuvent les aider.
Alors que les annonces devaient être faites à la rentrée, nous assistons depuis
plusieurs semaines à une série de tergiversations, laissant craindre des renoncements, et
parfois de propos stigmatisant à propos de ces jeunes. Même si la situation économique est
meilleure qu’attendue, nous sommes revenus à la situation d’avant la crise. Un jeune sur 5 vit
toujours en dessous du seuil de pauvreté et nombre d’entre eux rencontrent d’importantes
difficultés pour obtenir un emploi stable. Non, aucun jeune ne se satisfait de vivre avec une
allocation. Avec 500 euros, on ne vit pas, on survit !
La France est l’un des seuls pays européens à n’avoir aucune réponse durable pour
les jeunes ni en emploi, ni en formation ou pour les travailleurs pauvres de 18/25 ans (soit près
d’1,5 millions de personnes). Plutôt que de continuer à empiler les dispositifs, il est temps de
mettre en place un droit ouvert à tous les jeunes en situation de pauvreté qui s’inscrivent dans
un parcours d’insertion sociale et professionnelle, en leur garantissant, une allocation d’un
montant équivalent au RSA et un accompagnement adapté qui soit en mesure de leur donner
les chances de réussir leur entrée dans la vie active. Un droit sans contrainte de durée leur
facilitant l’accès au logement et à la complémentaire santé solidaire. Ouvrir des droits aux
jeunes en situation de pauvreté, c’est en effet la meilleure façon d’en faire des adultes
autonomes et capables de subvenir à leurs besoins.
Nous n’avons plus le temps de tergiverser. Il est temps, Monsieur le président de la
République, d’aller au bout de vos engagements.
Signataires :
Laurent Berger (CFDT)
Pascal Brice (Fédération des acteurs de la solidarité)
Chloé Corvée (Jeunesse Ouvrière Chrétienne)
Véronique Devis (Secours catholique)
Christophe Devys (collectif Alerte)
Patrick Doutreligne (Uniopss)
Antoine Dulin (Conseil d’orientation des politiques de jeunesse)
Marie Aleth Grard (Atd Quart Monde)
Mélanie Luce (UNEF)
Paul Mayaux (Fage)
Pascale Ribes (APF France Handicap)
Christophe Robert (Fondation Abbé Pierre)
Yann Renault (CNAJEP)
Antoine Sueur (Emmaüs France)
Nicolas Truelle (Apprentis d’Auteuil)
Rima Chihi (Forum français de la jeunesse)
Jean–Paul Vaillant (UNAFO)
Michel Pelenc (Soliha)
Jean–Michel David (UNCLLAJ)
Claude Garcera (UNHAJ)
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