26 septembre 2024
1 juin 2021
A l’occasion de l’inauguration de la résidence « Jean Marie Oudot » de l’association Coallia à Méru dans l’Oise, la Ministre chargée du Logement, Emmanuelle Wargon, a publié la feuille de route 2021-2022 visant à « développer la production des résidences sociales ».
Cette feuille de route fait suite à un premier temps collectif animé par la CILPI en 2019 puis, plus récemment, à une dynamique de consultation partenariale à laquelle s’est associée la Fédération et certains de ses adhérents.
Ce document stratégique est composé de quatre axes comprenant deux actions chacun :
Action 1 : rappel des conditions de mobilisation des aides pour la réhabilitation, des aides à la pierre pour la construction (PLAI) et des crédits du plan de traitement des foyers de travailleurs migrants Action 2 : état des lieux du versement de l’AGLS effectué par la DIHAL pour connaître les disparités et envisager une actualisation de la circulaire de 2006
Action 3 : développement du logement modulable sur du foncier temporaire pour permettre la réhabilitation des plus gros foyers de travailleurs migrants
Action 4 : mise à disposition du foncier public avec l’aide des préfets dans les zones tendues
Action 5 : renforcement de l’information des élu.es avec des outils de communication disponibles courant 2021
Action 6 : formation/information des travailleurs sociaux pour mieux faire connaître les résidences sociales avec des outils développés à partir d’octobre 2021
Action 7 : intégration des principes du Logement d’abord dans la circulaire de 2006 par les services de l’Etat (DIHAL et DHUP)
Action 8 : renforcement des liens entre SIAO et gestionnaires de résidence sociale et évaluation de des actions des résidences sociales au regard des objectifs du logement d’abord à partir d’une grille d’évaluation
La Fédération salue la publication de cette feuille de route dont les quatre axes reprennent bien les enjeux du développement des résidences sociales et leur inclusion dans la politique et les principes du Logement d’abord. Cependant, force est de constater que cette feuille de route est assez peu engageante pour l’État, notamment financièrement, alors même que les associations et réseaux demandent la sacralisation de la ligne budgétaire AGLS et une augmentation de celle-ci, alors même que le rapport annuel de performance 2020 montre que cette année encore une partie non négligeable (7 M€ soit 27% des crédits) a été redéployée vers d’autres dispositifs.
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »
Pascal Brice dans @SudRadio sur les enjeux de solidarité suite à la formation du gouvernement
📺À revoir ici : https://www.sudradio.fr/politique/gouvernement-barnier-linquietude-des-acteurs-de-la-solidarite 👇
"2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social partout dans le pays : je dis au premier ministre et à Madame Létard : il faut conserver la loi SRU et la mettre en œuvre."⬇️
"Il faut réduire le déficit budgétaire, mais est-ce que c’est aux pauvres et à celles et ceux qui n'arrivent pas à ce loger d’y remédier ? Non. C’est à celles et ceux qui ont le moyen de contribuer à la solidarité."