31 octobre 2024
18 février 2019
A Paris, pour la seconde année consécutive, dans la nuit du jeudi 7 au 8 février, plus de 2 000 personnes réparties en 360 équipes composées de travailleurs sociaux et de bénévoles ont parcouru les rues pour compter les personnes dormant dans les rues.
Cette année, 3 622 personnes sans abri ont été comptabilisées, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière à périmètre constant, alors que 2500 places supplémentaires ont été ouvertes. Des recensements similaires ont eu lieu à Grenoble et Metz quand Rennes s’y attèlera à la fin du mois. Le développement de ces opérations de comptage mène à un constat : les personnes sans-abri sont l’angle mort de la statistique publique. A ce jour, aucun suivi quantitatif et qualitatif des personnes sans abri n’est effectué de manière exhaustive dans un cadre méthodologique rigoureux.
Ces opérations de comptage organisées par les villes doivent être encouragées car elles donnent de la visibilité à la grande exclusion tout en encourageant l’engagement citoyen. Mais elles ne suffisent pas à comprendre les processus qui mènent les gens à la rue et les moyens pour les en faire sortir. Ce dont les acteurs de la solidarité ont besoin, c’est une enquête nationale exhaustive de l’Insee, comme celle de 2012. Depuis cette enquête, 7 ans ont passé et les 143 000 personnes sans domicile recensées à l’époque ont certainement vu leurs rangs grossir et leurs situations se dégrader. Femmes seules, personnes en situation de prostitution, souffrant de problèmes psychiques, victimes de violences ou de la traite des êtres humains, mineurs non-accompagnés, familles, personnes vieillissantes, sans compter l’impact de la crise de l’accueil des personnes migrantes et le grave déficit de places pour les demandeurs d’asile. Le monde de la rue évolue et nous devons savoir comment.
La Fédération des acteurs de la solidarité a demandé, avec d’autres organisations, au ministère du Logement un nouveau recensement des sans-abris par l’Insee. Ces derniers ont refusé « pour des raisons budgétaires ».
Si un recensement par l’Insee des personnes sans-abris nous permettrait d’en savoir plus sur le nombre de personnes dans cette situation et leur quotidien, il permettrait surtout de faire correspondre les politiques publiques aux réalités de la rue et ainsi d’investir justement tout en se prémunissant de dépenses inconsidérées dans des mises à l’abri indignes ou des accompagnements inadaptés.
Dans un courrier adressé à la ministre du Logement, Valérie Létard, la @FedeSolidarite et la @CroixRouge alertent sur la « situation extrêmement dégradée que connaissent aujourd’hui » de nombreux SIAO.
🔴 Personnes à la rue : mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le 115 : le courrier de la FAS et de la Croix-Rouge à la ministre du logement.
Retrouvez le communiqué de presse et le courrier ici :
CP | Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associations qui portent le...
Communiqué de presse 23 octobre 2024 Personnes à la rue : Mission de plus en plus impossible pour les associati...
www.federationsolidarite.org
Logements d'urgence : la Fédération des acteurs de la solidarité dénonce "des critères de tri illégaux" imposés par des préfets au 115
🔴 Alerte sur le 115 ➡️ "On nous demande de hiérarchiser la misère", dit Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Soutien à @AndyKerbrat dans son parcours de soin qui devrait pouvoir être celui de tant de jeunes (et moins jeunes) françaises et français confrontés aux fragilités de la vie et aux addictions.
"Aujourd'hui ce n'est pas possible de se dire qu'un ressortissant étranger peut circuler librement dans l'espace Schengen", assume @Al_Nikolic.
"Vous nous dites qu'un étranger est un problème, vous croyez que ça trompe qui ?" lui répond Pascal Brice.
#Immigration #CVR
Ce matin, au ministère, à la veille de la période hivernale, j’ai réuni les représentants des associations de l’hébergement et du logement d’abord.
La solidarité fait la force de notre Nation.
Accueil des migrants dans un pays tiers : "Ce type de dispositif est contraire à la Constitution française", rappelle Pascal Brice, président @FedeSolidarite, en s'appuyant sur le Conseil d'État. Il réclame "plus de sang froid" des politiques.
#Immigration #Migrants #CVR
La Fédération des acteurs de la solidarité pointe les dysfonctionnements de la plateforme Anef, qui freinent notamment l'accès au travail des étrangers
@FedeSolidarite