04 octobre 2024
6 février 2024
La période que nous traversons est difficile. Notre pays, comme d’autres en Europe et dans le monde, est traversé par des fragmentations importantes, sociales, culturelles, identitaires, générationnelles, écologiques, etc. La cohésion sociale et les solidarités sont menacées par des choix ou des non-choix politiques. Les politiques publiques sont orientées vers des approches de court terme au détriment de l’investissement social durable. Elles sèment l’indignité pour les personnes comme pour celles et ceux qui les accompagnent.
Lorsque la société se met en danger, le travail social est menacé. Alors qu’il est précisément plus indispensable que jamais.
Depuis 10 ans, les diagnostics sur la situation du travail social se sont multipliés, toujours plus alarmistes. Le constat est sans ambiguïté : invisibilisation de ces métiers occupés très largement par des femmes, crise d’attractivité qui se pérennise et se généralise, poids de la bureaucratisation, enjeu majeur de revalorisation et nécessité d’une évolution des conditions de travail. Nous connaissons toutes et tous les tentations sur lesquelles débouchent ces impasses et impossibilités d’agir : le découragement sous le poids des contraintes accumulées, qui nous éloignerait pourtant des nécessités de l’action auprès des plus fragiles ; la radicalisation sous l’effet de légitimes colères, qui nous empêcherait pourtant de comprendre la société et agir en conséquence.
Le travail social est à la croisée des enjeux sociaux et de transformation écologique, il est au cœur de la société. Notre projet fédéral adopté en juin 2022 indique « Notre Fédération entend poursuivre et amplifier sa mobilisation pour mettre rapidement un terme à la crise du travail social, obtenir sa valorisation, sa promotion, son accompagnement, et aboutir au respect de l’expertise des professionnel·les et à l’acceptation de leur utilité sociale auprès de toute la société…Les combats pour la solidarité supposent de donner du pouvoir agir aux personnes en précarité, aux travailleurs sociaux, aux bénévoles et aux associations ».
Pour mettre en œuvre cette orientation, la Fédération des acteurs de la solidarité vous propose de venir à Nancy les 24 et 25 septembre 2024 lors de journées consacrées au travail social, afin de poser, interroger, partager ce que nous vivons toutes et tous, comme travailleuses sociales et sociaux, personnes accompagnées, acteurs associatifs professionnels et bénévoles, plongé.e.s au cœur des dynamiques et des contradictions de la société : vos avancées, vos difficultés, vos envies, vos colères.
Pour chercher ensemble, en lien avec les travaux du Livre Blanc du Haut Conseil du Travail Social, dans la diversité de nos domaines d’intervention et de pratiques, des éléments de réponse à la question qui nous occupe : quelle est la place et le futur du travail social dans notre société ?
C’est un autre avenir pour le travail social et la solidarité dans notre pays que nous vous invitons à venir imaginer et construire les 24 et 25 septembre à Nancy. Un avenir de reconnaissance, de confiance, de transformation apaisée.
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »