26 septembre 2024
22 septembre 2020
Le Haut Conseil en Santé publique consacre le 111ème numéro de sa revue « Actualité et dossier en santé publique » à la « Santé des migrants ».
Le dossier commence par un état des lieux relatif aux personnes migrantes et à leur état de santé, en insistant sur les situations spécifiques des femmes et des enfants, accompagnés ou non. Sont ensuite décrits les dispositifs d’accueil et de prise en charge (enjeux et défi de la politique de santé en faveur des migrants, la prise en charge des femmes enceintes dans la rue ou encore une perspective comparée sur l’accès aux systèmes de santé en France et en Europe), puis les différentes couvertures en santé existantes pour les personnes migrantes (droits des MNA, les PASS et leur rôle auprès des populations migrantes, PASS : vers de nouvelles organisations plus collaborative). Le dossier développe ensuite les problèmes spécifiques de santé mentale, avant de laisser la place à des tribunes rédigées par différent.es professionnel.les.
Les coordinateurs du dossier notent que l’état de santé des personnes étrangères en France est mal connu en raison de l’utilisation peu développée de variables statistiques renseignant sur les origines des sondé.es dans les enquêtes nationales de santé. Ils rappellent toutefois que de nombreux travaux existent, notamment des publications récentes de l’Académie de médecine (dont L’Immigration en France : situation sanitaire et sociale en février 2020) et indiquent avoir conçu ce numéro de manière complémentaire à l’état de la science existant. Ils insistent sur le caractère indispensable d’une approche transversale de la santé des migrants, prenant en compte l’ensemble des acteurs et de leurs compétences et bénéficiant d’une coordination volontariste. Enfin, ils soulignent la nécessaire vigilance des professionnel.les et bénévoles « pour que l’accueil et la protection de [la] santé [des populations migrantes] s’établissent et se maintiennent dans le respect de la dignité et de la protection des droits des personnes ».
La Fédération des acteurs de la solidarité a développé un plaidoyer interassociatif relatif à la santé des personnes exilées, et a récemment demandé la suppression de mesures relatives à la santé des personnes étrangères adoptées à l’automne 2019, notamment le délai de carence dans l’accès à l’assurance maladie pour les demandeur.euses d’asile ainsi que des restrictions de l’aide médicale d’Etat destinée aux personnes en situation irrégulière. Ce plaidoyer actualisé et ces messages seront à nouveau portés dans le cadre de l’examen du projet de loi de finance de la Sécurité Sociale 2021.
26 septembre 2024
13 septembre 2024
10 septembre 2024
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »
Pascal Brice dans @SudRadio sur les enjeux de solidarité suite à la formation du gouvernement
📺À revoir ici : https://www.sudradio.fr/politique/gouvernement-barnier-linquietude-des-acteurs-de-la-solidarite 👇
"2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social partout dans le pays : je dis au premier ministre et à Madame Létard : il faut conserver la loi SRU et la mettre en œuvre."⬇️
"Il faut réduire le déficit budgétaire, mais est-ce que c’est aux pauvres et à celles et ceux qui n'arrivent pas à ce loger d’y remédier ? Non. C’est à celles et ceux qui ont le moyen de contribuer à la solidarité."