26 septembre 2024
23 mars 2021
LE PROJET
En partenariat avec la Fédération Addiction, nous vous informons du lancement du projet MAAA’Elles. Financé par le Fonds de lutte contre les addictions, le projet a pour objectif général, l’amélioration de l’accompagnement des femmes en situation de grande précarité et d’addiction fréquentant les accueils de jour.
Ce projet se fonde sur plusieurs constats, d’une part, la vulnérabilité des femmes au regard de leur situation de précarité et d’autre part, au regard de la spécificité du genre dans les conduites addictives. Ainsi, le Projet MAAA’ELLES permettra de prendre en compte la triple problématique genre, précarité et addiction au travers de la prise en charge effectuée au sein des accueils de jour.
Les accueils de jour sont parmi les premiers maillons de la veille sociale et peuvent ainsi amorcer un premier repérage et étayage auprès des personnes en grande précarité, en situation parfois d’errance. La population fréquentant les accueils de jour peut donc, du fait de sa situation, être confrontée particulièrement aux problématiques d’addictions. Les femmes en situation de précarité sont hélas souvent amenées à adopter des stratégies de non recours à l’hébergement, et plus globalement d’invisibilisation, afin de se protéger de violences. Sous certaines conditions, l’accueil de jour peut ainsi être un lieu de contact plus privilégié pour elles. Du fait de ces deux constats, nous avons donc choisi de déployer MAAA’Elles auprès d’accueils de jour, pour leur permettre d’apporter de premières réponses aux questions des addictions auprès des femmes en grande précarité et in fine d’amorcer un accompagnement vers les structures de soins en addictologie.
LE CALENDRIER ET LES ÉTAPES
Nous pouvons distinguer trois grandes étapes du projet MAAA’Elles :
Étape 1 – Mars/Avril 2021
Mise en place d’un état des lieux national à destination des accueils jour, afin de récolter des éléments sur la prise en compte du genre et des addictions au sein des accueils de jour, les modalités d’accompagnement de ces femmes, les liens entre les accueils de jours et les lieux de soins en addictologie, les besoins et les freins et enfin les actions souhaitées.
Étape 2 – Fin Avril 2021 à Juillet 2022
6 accueils de jour volontaires seront sélectionnés et bénéficieront du projet MAAA’Elles. Ce projet permettra à chaque structure d’être accompagnée individuellement par les chargées de projet afin,
Le projet MAAA’Elles vise la création d’outils et actions de différentes natures, selon les besoins de chaque structure, pouvant être par exemple :
Un financement sera octroyé aux structures candidates afin de favoriser la mobilisation de temps de travail dédiés à la mise en place des actions et aux temps d’échanges.
Les structures qui souhaitent participer au projet MAAA’Elles pourront candidater via le questionnaire national qui sera diffusé prochainement.
Les structures non sélectionnées pourront bénéficier à la fin du projet des outils, du rapport final et d’un webinaire de partage des expériences et recommandations pour étayer leur pratique et leurs actions auprès des femmes en situation de grande précarité et d’addiction.
Étape 3 – Juillet à septembre 2022
Les outils élaborés au cours du projet seront diffusés au sein des deux réseaux fédéraux. Un webinaire de fin de projet sera présenté pour valoriser le projet et présenter les actions menées et les résultats.
Par ailleurs, les éléments collectés durant le projet MAAA’Elles seront transmises au projet GENDER ARP financé par l’ANR et piloté par l’INSERM et l’université de Sherbrooke au Québec. Le projet GENDER ARP vise à produire des connaissances sur la prise en charge complexe des addictions en incluant la dimension genrée.
Enfin, une démarche d’évaluation sera effectuée. Elle portera sur la mise en œuvre du projet (indicateurs, ….) ; sur l’impact auprès des professionnels et du public visé.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informé de l’évolution du projet MAAA’Elles !
Pour aller plus loin :
Pour toutes questions, vous pouvez nous contacter Fanny GUEMERT Chargée de Projets Addiction et Précarité – fanny.guemert@federationsolidarite.org
26 septembre 2024
13 septembre 2024
10 septembre 2024
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »
Pascal Brice dans @SudRadio sur les enjeux de solidarité suite à la formation du gouvernement
📺À revoir ici : https://www.sudradio.fr/politique/gouvernement-barnier-linquietude-des-acteurs-de-la-solidarite 👇
"2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social partout dans le pays : je dis au premier ministre et à Madame Létard : il faut conserver la loi SRU et la mettre en œuvre."⬇️
"Il faut réduire le déficit budgétaire, mais est-ce que c’est aux pauvres et à celles et ceux qui n'arrivent pas à ce loger d’y remédier ? Non. C’est à celles et ceux qui ont le moyen de contribuer à la solidarité."