10 octobre 2024
21 mars 2019
Une partie des jeunes sortant de l’Aide Sociale à l’Enfance et de la Protection Judiciaire de la Jeunesse ont connu ou connaissent une situation de très grande précarité au moment de la majorité ou une fois la prise en charge via une aide provisoire jeune majeur – ou « contrat jeune majeur » – terminée.
Longtemps angle mort des politiques publiques, la question de la rupture du parcours de ces jeunes a récemment été mise sur le devant de la scène via notamment :
La question de la fin de prise en charge des jeunes protégés devrait également être traitée dans le cadre des travaux d’élaboration de la stratégie nationale de protection de l’enfance -aussi appelée « Pacte pour l’enfance »-, préparé par le secrétaire d’État Adrien Taquet et à propos de laquelle les concertations viennent de débuter.
Mobilisée pour que les politiques publiques prennent véritablement en compte la situation des jeunes majeurs sortant de la protection de l’enfance et que les annonces soient suivies d’actes, la Fédération des acteurs de la solidarité s’est associée à une quinzaine d’autres associations et personnes qualifiées au sein du collectif Cause Majeur ! L’ensemble des membres de ce collectif partagent un objectif commun : l’élaboration et la mise en œuvre de réponses concrètes qui viendront véritablement mettre fin aux sorties sans solution de l’ASE et de la PJJ et aux situations de très grande précarité qu’elles engendrent aujourd’hui pour une partie des jeunes majeur·e·s concerné·e·s.
L’évènement de lancement a eu lieu le mardi 26 mars 2019 au Conseil Economique, Social et Environnemental, sous le parrainage d’Antoine Dulin, ancien vice-président du Conseil économique, social et environnemental et rapporteur de l’avis duConseil économique, social et environnemental relatif à la prévention des ruptures dans les parcours en protection de l’enfance, en présence de jeunes anciennement pris en charge par l’ASE ou la PJJ ainsi que des députées Brigitte Bourguignon et Perrine Goulet et plusieurs autres personnalités, dont Maxime Boidin, conseiller auprès de Monsieur Adrien Taquet, secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance.
Cet évènement a marqué l’engagement de jeunes majeur·e·s anciennement pris·es en charge par l’ASE ou la PJJ, d’associations de protection de l’enfance, de jeunesse mais également du secteur de l’insertion. Cette mixité inédite est un premier pas vers le décloisonnement de ces secteurs, décloisonnement essentiel à la formulation d’une réponse pérenne et efficace pour les jeunes sortant d’institutions, ainsi que de la participation des personnes concernées à l’élaboration des politiques publiques qui les concernent.
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Cliquez ici pour lire le communiqué de presse annonçant le lancement du collectif
10 octobre 2024
07 octobre 2024
07 octobre 2024
📢La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Retrouvez l'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE dont la FAS fait partie ici :
La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Dans un contexte où la priorité de lutte contre la pauvreté se heurte régulièrement aux objectifs de réduction...
www.alerte-exclusions.fr
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »