10 octobre 2024
16 mars 2023
Dans son dernier rapport, le GIEC insiste sur l’aspect « social » de la transition écologique (enjeux de sobriété énergétique, nouveaux modèles de consommation) qui implique de penser une transition « juste », permettant à chacun.e de s’engager dans une démarche durable et inclusive.
Le contexte actuel de profonde fragilité sociale, économique et démocratique, fait subir de plein fouet la crise écologique aux personnes en situation de précarité. Il est donc urgent de proposer des solutions pour répondre à cette double crise écologique et sociale et imputer un changement de pratiques sur le long terme.
La transition écologique doit être construite et accompagner dans un objectif de renforcement de la cohésion sociale, de réduction des inégalités et de justice sociale.
Pour les personnes en situation de précarité, il s’agit d’une urgence à limiter les conséquences du réchauffement climatique. Les populations les plus pauvres sont plus exposées et plus vulnérables au dérèglement climatique alors même qu’elles en sont les moins responsables. En France, selon le Conseil Économique pour le Développement Durable, « la consommation des 20% de ménages les plus modestes représente 11% des émissions de CO2, alors que celle des 20% de ménages les plus aisés est responsable de 29% des émissions ».
Par ailleurs, la crise énergétique et l’inflation globale ont un impact direct et très fort sur le secteur de l’AHIL, de l’IAE et les personnes en vulnérabilité qu’elles accompagnent. La mise en action sur la sobriété énergétique qui contribue à l’atteinte des ambitions de neutralité carbone est ainsi d’autant plus urgente.
En ce sens, le secteur de la solidarité, a tout son rôle à jouer. Nos organisations doivent avoir les moyens de protéger les personnes les plus précaires de notre société des conséquences du réchauffement climatique et de leur donner la parole sur le sujet.
La prise de conscience et l’envie de s’investir sur le sujet est forte pour les structures adhérentes de la FAS, mais encore trop peu traduite par des actions impactantes dans les structures faute de temps, de moyens et de disponibilité dans un contexte très tendu pour les structures et leurs publics.
C’est dans cette perspective que le projet fédéral 2022-2027 de la FAS se saisit, pour la première fois, de la thématique de la transition écologique, en définissant plusieurs objectifs pour les cinq années à venir :
En écho avec le projet fédéral national, la FAS s’engage depuis plusieurs mois dans des actions concrètes.
Notre plan d’action sur les cinq années à venir est de sensibiliser l’ensemble des structures pour accélérer la transformation de nos organisations, et associer les personnes précaires à la transition écologique tout en prenant en compte leurs besoins, leurs solutions et leurs moyens. Dans cette perspective, nous avons mis en place un groupe de travail pilote sur la transition écologique, composé de délégués régionaux et d’une salariée du national. Ce groupe se réunit chaque mois pour échanger sur les avancées et projets liés à la transition écologique. Une enquête a été lancée entre le 1er novembre 2022 et le 31 janvier 2023 auprès des adhérent.e.s pour savoir Quelle est la place de la transition écologique dans les pratiques et actions du réseau FAS. Cette enquête révèle notamment que 78% des personnes interrogées souhaitent être accompagnées par la FAS pour la mise en œuvre de la transition écologique au sein de leur établissement. Sur le type d’accompagnement souhaité, la mise en relation avec des acteurs de la transition écologique, l’accompagnement collectif régional, le plaidoyer auprès des financeurs et la formation sont les réponses les plus souvent données.
La FAS a également lancé une série de partenariats et d’initiatives de collaborations avec des acteur.rice.s de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) et de l’Environnement :
Ainsi, ce projet répond à différents besoins pour les structures adhérentes du réseau :
10 octobre 2024
07 octobre 2024
07 octobre 2024
📢La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Retrouvez l'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE dont la FAS fait partie ici :
La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Dans un contexte où la priorité de lutte contre la pauvreté se heurte régulièrement aux objectifs de réduction...
www.alerte-exclusions.fr
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »