10 octobre 2024
3 septembre 2019
La Commission nationale de l’informatique et des libertés a élaboré un projet de référentiel en matière de gestion des ressources humaines pour accompagner dans la mise en conformité des traitements courants de « gestion du personnel ». En appliquant ce référentiel les organismes sont assurés de la conformité des traitements RH au regard de la protection des données.
Le document en l’état est un projet qui a donné lieu à une consultation jusqu’au 31 mai 2019 et donne dès à présent des bases aux organismes pour mettre en œuvre la mise en conformité. Il sera par la suite enrichi et validé par les instances de la CNIL. Ce référentiel apporte des réponses concrètes à la gestion RH des associations et organismes afin qu’ils se mettent en conformité en interne, en fonction des données personnelles qu’ils sont amenés à traiter.
Quelques exemples sont présentés ici. Pour plus de détails, voir le référentiel en intégralité : https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/referentiel-grh.pdf
La CNIL reconnaît des finalités pour la gestion du personnel en matière de ressources humaines. Des données personnelles peuvent donc être traitées lorsque les finalités poursuivies sont par exemple de l’ordre de :
Le référentiel propose deux tableaux qui décryptent concrètement les données qui peuvent être collectées et traitées en fonction des finalités autorisées par la CNILCNILCommission nationale de l’informatique et des libertés.
Le premier tableau énumère les finalités en fonction de leurs bases légales (exécution d’un contrat, consentement, intérêt légitime etc.). Le second tableau illustre en fonction d’une finalité, les données qui peuvent être traitées. Par exemple :
Dans le cadre des traitements RH, au regard des dispositions de la législation sociale, le référentiel rappelle qu’une information individuelle et collective doit être délivrée préalablement à la mise en œuvre d’un traitement de données personnelles. Un traitement de données personnelles doit être mis en œuvre en toute transparence vis-à-vis des personnes concernées.
Des modèles de mention d’informations sont disponibles sur le site de la CNIL : https://www.cnil.fr/fr/rgpd-exemples-de-mentions-dinformation
Le RGPD prévoit des droits aux personnes vis-à-vis de leurs données, en termes d’opposition sur le traitement, de rectification et d’effacement des données les concernant. De plus, le RGPD élargit ces droits en y ajoutant ceux de la limitation du traitement et portabilité de leurs données.
Dans le cadre du traitement des données RH, un salarié pourra ainsi demander à récupérer les données qu’il a fournies dans le cadre de l’embauche (données d’identification, données relatives à la protection sociale, à sa formation professionnelle, etc.), voire à demander la transmission directe de ces informations à son futur employeur.
L’organisme doit veiller à ne collecter et n’utiliser que les données pertinentes et nécessaires au regard de ses propres besoins de gestion du personnel. En matière RH, la CNIL autorise le traitement d’un certain nombre de données énoncé dans le référentiel. Par exemple, les données relatives à l’identification de l’employé, à l’évaluation des compétences d’un candidat au moment de son recrutement ou encore au suivi de carrière et de formation de l’employé.
Certaines données, en raison de leur caractère sensible (par ex : numéro de sécurité sociale, origine prétendument raciale ou ethnique, la religion, les opinions politiques, l’appartenance syndicale etc.) bénéficient d’une protection particulière et ne peuvent être traitées que dans des cas spécifiques.
Par exemple : lorsqu’un salarié est victime d’un accident du travail, il doit en informer l’employeur qui est tenu de le déclarer à l’organisme d’assurance maladie compétent. Dans la déclaration d’accident du travail, l’employeur doit notamment indiquer la nature et le siège des lésions de la victime. Or, ces données sont relatives à l’état de santé de l’employé et constituent de ce fait des données sensibles. L’employeur est tout de même autorisé à traiter ces données (art. 9-2-b du RGPD)
Ceci permet de rappeler que les données personnelles qu’elles soient à caractère sensible ou non doivent uniquement être rendues accessibles aux personnes habilitées.
Une durée de conservation précise des données doit être fixée en fonction de chaque finalité. En matière RH, la CNIL retient trois cas de figure :
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Retrouvez l'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE dont la FAS fait partie ici :
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Dans un contexte où la priorité de lutte contre la pauvreté se heurte régulièrement aux objectifs de réduction...
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
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Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »