16 avril 2024
19 novembre 2019
Alors que le pays célèbre le 30ème anniversaire de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant ce 20 novembre, les associations de solidarité constatent sur l’ensemble du territoire une dégradation de la situation des femmes et des familles avec enfants à la rue ou vivant dans des habitats précaires. Ainsi, à Paris, chaque soir, 700 enfants en famille sollicitent le 115 sans obtenir d’hébergement et vivent à la rue ou dans des habitats précaires. La situation est également dramatique en Seine-Saint-Denis avec chaque jour 160 enfants sans solution et plus de 5000 enfants hébergés à l’hôtel, dont la moitié ont moins de 3 ans.
Faute d’hébergement pérenne et d’accès au logement, 20 000 mineurs-es sont actuellement hébergés à l’hôtel en Ile-de-France, dans une situation de précarité extrême. Leurs besoins fondamentaux tels que l’accès aux soins, à une alimentation équilibrée, à la scolarité, aux loisirs, n’y sont pas satisfaits, laissant alors parfois des enfants séparés de leur famille du fait de l’inadaptation des solutions d’hébergement. La situation de ces enfants, contraints de dormir dans la rue ou dans des abris de fortune est intolérable !
Trop souvent, des femmes venant d’accoucher sont remises à la rue avec leur nouveau-né. Partout, des familles dont la demande d’asile n’a pas abouti sont contraintes de quitter leur lieu d’hébergement sans qu’aucune solution de relogement – en pleine trêve hivernale – ne leur soit proposée. A Marseille, depuis plusieurs mois, des centaines de mineur·e·s non accompagné·e·s dorment dans un squat en raison de la saturation du dispositif départemental de protection de l’enfance.
Cette situation indigne de la France, 6ème puissance économique mondiale et signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant, provoque des drames. Ainsi le 4 novembre dernier à Paris, une femme demandeuse d’asile, enceinte de jumeaux, a perdu l’un d’eux après un accouchement d’urgence à cinq mois de grossesse. Alors que les médecins lui avaient prescrit un alitement permanent, elle a passé six semaines à la rue, faute d’avoir pu être prise en charge dans une structure d’hébergement. Ce cas n’est pas isolé, le Collectif des morts de la rue ayant recensé le décès de 8 mineurs-es à la rue en 2019.
Face à cette crise humanitaire, nous demandons à l’Etat et aux Départements d’engager un plan d’urgence d’ouverture de places d’hébergement pérennes et de logements accessibles, avec un accompagnement, pour qu’aucun enfant ne soit contraint de dormir à la rue. Nous demandons que soit clairement introduit dans la loi, à côté du principe d’inconditionnalité de l’accueil, un droit à l’unité familiale. Nous demandons que les structures d’hébergement soient adaptées à l’accueil des enfants et de leur famille et que les droits fondamentaux à une vie digne, à la protection, à l’éducation de tous les enfants, quel que soit leur lieu de vie, soient garantis. Enfin, nous continuerons à défendre l’accès à un titre de séjour des familles hébergées permettant leur accès au logement et à l’emploi. La République a le devoir de garantir un avenir à tous ses enfants et la pleine effectivité de leurs droits.
Fédération des acteurs de la solidarité
Centre d’Action Sociale Protestant
Fondation Abbé Pierre
Fondation Armée du Salut
Enfants présents FIT, la Maison des femmes de Saint Denis et le CIDFF de Paris
Emmaüs Solidarité
Equalis
Ligue des droits de l’Homme
Hors la rue
Interlogement 93
Samusocial de Paris
Unicef France
Fédération des acteurs de la solidarité : Audrey-Jane Baldi ; audrey-jane.baldi@federationsolidarite.org ; 06.17.80.03.52
Centre d’Action Sociale Protestant : Sandrine Poutonnet ; sandrine.poutonnet@casp.asso.fr ; 06.70.57.64.26
UNICEF France : Carine Spinosi ; cspinosi@unicef.fr ; 01.44.39.17.49
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A l’occasion de cette journée, la Fédération des acteurs de la solidarite s’est également associée à 30 associations et collectifs réunis dans la Dynamique de la convention aux actes afin d’obtenir des engagements des pouvoirs publics !
Avec @arifts_pdl à Rezé (44) pour débattre dans ce haut lieu de formation des formes de la mobilisation pour porter le travail social au cœur de la société.
Avec #VéroniqueLambert et les équipes #Etape44 à Saint-Herblain pour partager les mobilisations pour l'insertion.
🗓 Rendez-vous pour les Journées du Travail Social les 24 & 25 septembre 2024 à Nancy !
🔎Zoom sur les premiers éléments du programme 👇
👉 Informations et inscriptions :
https://evenement.federationsolidarite.org/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_source_platform=mailpoet&utm_campaign=flash-info-journees-du-travail-social-24-et-25-septembre-2024-les-inscriptions-sont-ouvertes-756
Pour avoir une idée des ordres de grandeur : 83 450 ménages dépassant les plafonds paient un Supplément de loyer de solidarité (SLS), soit 1,6 % des 5,2 millions de locataires HLM. Magnifique contrefeu gouvernemental pour faire oublier son bilan désastreux.
Le Comité national pour l'emploi a été installé par @CaVautrin, avec 48 membres dont des représentants @unccas, @UNmissionlocale, @ADepartementsF, @andicat_asso ou encore @FedeSolidarite. https://www.lemediasocial.fr/fb9fed0c2_e6eb_4980_93c6_9ba78a5e2c75
📢« Ce qui nous semble incontrôlable, ce n’est pas la dépense publique mais le transfert massif de la solidarité nationale au profit des acteurs les plus forts du système ».
👉La FAS signataire de la #tribune portée par @apfhandicap dans @lemondefr
« Ce qui nous semble incontrôlable, ce n’est pas la dépense publique mais le transfert massif de la...
TRIBUNE. Face aux restrictions à venir des crédits destinés aux plus vulnérables, un collectif d’associations emme...
www.lemonde.fr
Journées Du Travail Social : «pouvoirs d’agir, pouvoir agir» : les inscriptions sont ouvertes !
Rdv les 24 et 25 septembre 2024 à Nancy.
➡️Information & inscriptions ici :
Journées du Travail Social
Journées du Travail Social 24 et 25 septembre 2024 La période que nous traversons est difficile. Notre pays, com...
evenement.federationsolidarite.org
🖍️ L'actu vue par Gros (@GrosPascal), cette semaine dans "Marianne"
Écoutez ce bourreau expliquer que des femmes, des enfants, des femmes lui avaient été désignés comme des animaux. Nul besoin d'être Rwandais pour qu'à un moment la déshumanisation de l'Autre finisse par fabriquer des bourreaux.