07 octobre 2024
10 mai 2016
Localisée à Toulouse, La Glanerie est un atelier d’insertion structuré autour d’une activité de ressourcerie reposant sur quatre missions : collecte des déchets encombrants dans les déchetteries, valorisation par réemploi, vente et sensibilisation à l’environnement. Agréé depuis 2009, l’atelier accueille 35 salariés en parcours d’insertion. La Glanerie fait partie des 10 structures qui participent à l’expérimentation Sève lancée par la FNARSFNARSFédération nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion sociale en mai 2016.
Comment travaillez-vous sur l’insertion des salariés dans le monde de l’entreprise ?
Florent Motte : « Notre objectif est la montée en compétences des salariés, c’est clairement la mission qui est donnée aux encadrants techniques. Pour cela, on possède un support d’activités intéressant qui donne la possibilité de développer des compétences très diversifiées : il y a des travaux qui demandent de la minutie comme la création de sacs en bâche, mais aussi du contact direct avec les habitants sur déchetterie ou dans les magasins qui favorise l’acquisition de savoir-être intéressant dans une logique de recherche d’emploi, et puis de la manutention pure et simple… On est persuadé que la qualification génère de plus grandes possibilités pour les salariés, que l’insertion passe aussi par la qualification. En 2014, on a formé, avec notre plan de formation, deux personnes, l’une sur un profil d’agent de sécurité et l’autre en tant que conducteur poids lourd, dans les deux cas on est arrivé sur des CDICDIContrat à durée indéterminée. »
À partir de quels constats avez-vous décidé de participer à l’expérimentation ?
Florent Motte : « Certains de nos salariés sont bons techniquement, et pour autant la sélection est réellement compliquée, il y a comme un problème de discrimination, et c’est notamment là-dessus qu’on souhaite travailler. À La Glanerie, on part du postulat qu’une fois qu’on présente un salarié à une entreprise, on ne parle plus d’insertion, on parle de compétences. La plus value de structures comme les nôtres, c’est que l’on voit les salariés travailler sur le long terme et que l’on peut recommander des candidatures de salariés auprès d’entreprises. On pense pouvoir trouver des modalités pour que l’insertion dans le monde du travail fonctionne mieux en sécurisant le parcours du salarié, en lui permettant d’effectuer des allers-retours entre nous et l’entreprise par des périodes de stages ou d’interim. L’idée, c’est que l’on devienne une véritable interface entre le salarié et l’entreprise. Pour les petites entreprises, on souhaite pouvoir apporter un service de ressources humaines en leur proposant des salarié de chez nous qui sont compétents. La question du lien vers les entreprises nous a toujours intéressés, et on souhaite continuer à se professionnaliser dans ce domaine. »
Qu’attendez-vous de cette expérimentation ?
Florent Motte : « On a envisagé notre participation à l’expérimentation comme un véritable projet de structure, c’est-à-dire qui implique l’ensemble des salariés. À la fois les accompagnatrices socio-professionnelles, qui seront en lien avec un formateur pour acquérir un langage, des outils leur permettant d’approcher au mieux les entreprises pour connaître leurs besoins, mais aussi les encadrants techniques en continuant à rendre compte des compétences des salariés en insertion et à chercher des pistes professionnelles en lien avec ce qu’ils ont pu faire au sein de la Glanerie. On souhaite également élargir notre rôle d’évaluation et de développement des compétences des salariés. Cette expérimentation nous donne aussi les moyens de dégager une enveloppe pour financer des formations pour des salariés qui ont un projet qualifiant. »
07 octobre 2024
04 octobre 2024
26 septembre 2024
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
🔎A découvrir ici👉https://lstu.fr/PRDF8Fqo
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.