18 avril 2024
13 décembre 2022
L’inflation qui ne cesse de croître de mois en mois et la hausse des coûts de l’énergie fragilisent les entreprises, le secteur associatif et les ménages. Dans cette situation, les personnes en situation de précarité et celles aux revenus modestes sont les premières victimes de cette hausse du coût de la vie.
C’est tout le secteur de l’accompagnement des personnes précaires vers le logement qui tire le signal d’alarme. Ainsi, les centres d’hébergement, qui accueillent et accompagnent les plus démunis, ne disposent pas à ce jour des moyens suffisants pour faire face à cette hausse historique du coût de l’énergie. Pour une partie d’entre eux, le risque de ne plus pouvoir assurer leur mission d’accompagnement des personnes sans domicile est réel, alors que les besoins d’hébergement restent élevés et qu’un nombre important d’enfants dorment encore, chaque nuit, à la rue.
La survie des dispositifs de logement accompagné, que le Gouvernement défend par ailleurs avec raison, et plus particulièrement celle des résidences sociales qui logent des personnes en difficulté sociale, ou celle des foyers de jeunes travailleurs qui logent des jeunes fragilisés par les crises successives, est également en jeu: leur modèle économique ne leur permet pas d’absorber la hausse des factures d’énergie qui représente plusieurs centaines de milliers d’euros supplémentaires par structure, même après application des boucliers tarifaires, et qui se rajoute à la hausse des charges d’exploitation, des travaux d’entretien, des charges financières liées à la hausse du livret A.
Du côté du logement social enfin, l’inquiétude est double. En raison de la hausse des charges locatives liée à la crise de l’énergie, les ménages précaires vont avoir encore plus de difficultés à accéder au parc social, la solvabilisation des aides au logement n’étant pas suffisante sur cette partie de la quittance. Par ailleurs, malgré les actions mises en place par les bailleurs sociaux pour protéger les locataires, l’inflation généralisée fait craindre une hausse des impayés et des ménages en difficultés qui vont devoir arbitrer entre plusieurs postes de dépenses.
Afin de ne pas encore plus fragiliser les ménages que nous accompagnons et logeons et d’assurer nos missions, nous, Fédérations et Unions demandons :
– La reconnaissance de l’énergie comme un bien de première nécessité et le renforcement des aides afin de permettre l’alignement des contrats d’énergie des acteurs du logement social, du logement accompagné et de l’hébergement sur le tarif réglementé ;
– Une revalorisation des prix de journée des centres d’hébergement permettant de couvrir l’inflation ;
– Le versement du chèque énergie exceptionnel aux gestionnaires de résidences de logement accompagné, dont les foyers jeunes travailleurs, qui supportent directement l’impact de la hausse des coûts ;
– Le déplafonnement des surcoûts pris en charge par le bouclier tarifaire électricité et la possibilité de bénéficier sans réserve de l’aide « gaz et électricité » destinée aux entreprises grandes consommatrices et du nouveau dispositif « amortisseur électricité » ;
– L’évolution du mode de calcul de la redevance des résidences sociales pour revenir à un indice composite intégrant l’évolution des coûts de l’énergie, accompagnée d’une revalorisation significative de l’APL-Foyer ;
– L’abondement des Fonds de solidarité logement par les énergéticiens et par l’Etat pour soutenir les locataires en situation d’impayés de loyers ou de leur facture d’énergie ;
– L’accompagnement et le financement d’un plan de rénovation énergétique qui doit prendre en compte tout le secteur de l’hébergement, du logement accompagné et du logement social.
Sans une action déterminée et rapide de l’Etat, c’est tout un pan de la solidarité nationale qui risque de s’effondrer.
Avec @arifts_pdl à Rezé (44) pour débattre dans ce haut lieu de formation des formes de la mobilisation pour porter le travail social au cœur de la société.
Avec #VéroniqueLambert et les équipes #Etape44 à Saint-Herblain pour partager les mobilisations pour l'insertion.
🗓 Rendez-vous pour les Journées du Travail Social les 24 & 25 septembre 2024 à Nancy !
🔎Zoom sur les premiers éléments du programme 👇
👉 Informations et inscriptions :
https://evenement.federationsolidarite.org/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_source_platform=mailpoet&utm_campaign=flash-info-journees-du-travail-social-24-et-25-septembre-2024-les-inscriptions-sont-ouvertes-756
Pour avoir une idée des ordres de grandeur : 83 450 ménages dépassant les plafonds paient un Supplément de loyer de solidarité (SLS), soit 1,6 % des 5,2 millions de locataires HLM. Magnifique contrefeu gouvernemental pour faire oublier son bilan désastreux.
Le Comité national pour l'emploi a été installé par @CaVautrin, avec 48 membres dont des représentants @unccas, @UNmissionlocale, @ADepartementsF, @andicat_asso ou encore @FedeSolidarite. https://www.lemediasocial.fr/fb9fed0c2_e6eb_4980_93c6_9ba78a5e2c75
📢« Ce qui nous semble incontrôlable, ce n’est pas la dépense publique mais le transfert massif de la solidarité nationale au profit des acteurs les plus forts du système ».
👉La FAS signataire de la #tribune portée par @apfhandicap dans @lemondefr
« Ce qui nous semble incontrôlable, ce n’est pas la dépense publique mais le transfert massif de la...
TRIBUNE. Face aux restrictions à venir des crédits destinés aux plus vulnérables, un collectif d’associations emme...
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Journées Du Travail Social : «pouvoirs d’agir, pouvoir agir» : les inscriptions sont ouvertes !
Rdv les 24 et 25 septembre 2024 à Nancy.
➡️Information & inscriptions ici :
Journées du Travail Social
Journées du Travail Social 24 et 25 septembre 2024 La période que nous traversons est difficile. Notre pays, com...
evenement.federationsolidarite.org
🖍️ L'actu vue par Gros (@GrosPascal), cette semaine dans "Marianne"
Écoutez ce bourreau expliquer que des femmes, des enfants, des femmes lui avaient été désignés comme des animaux. Nul besoin d'être Rwandais pour qu'à un moment la déshumanisation de l'Autre finisse par fabriquer des bourreaux.