26 septembre 2024
26 janvier 2024
Communiqué de presse
Vendredi 26 janvier 2024
Projet de loi immigration : Cause Majeur ! s’alarme du maintien d’un traitement discriminatoire réservé aux jeunes issu·e·s de la protection de l’enfance.
Après la décision du Conseil constitutionnel du 25 janvier 2024 relative à la loi immigration, le collectif Cause Majeur ! dénonce les dispositions actant d’un traitement discriminatoire des jeunes issu·e·s de la protection de l’enfance au passage à leur majorité. La promulgation de la loi fait peser un risque imminent sur des enfants, souffrant déjà de vulnérabilités accrues, de ne plus disposer d’une protection effective. Dans cette lignée, nous demandons aux pouvoirs publics de ne pas mettre cette loi en application.
Article 44 : une rupture d’égalité devant la loi
Si nous saluons la censure des dispositions relatives aux restrictions au regroupement familial, à l’accès au logement, à l’hébergement ou encore aux prestations sociales pour les étrangers, Cause Majeur ! est profondément inquiet du sort réservé aux jeunes issu·e·s de la protection de l’enfance. En effet, le collectif constate une grave rupture d’égalité devant la loi.
En ce sens, l’article 44 de la loi prive de facto les jeunes issu·e·s de la protection de l’enfance et faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) à leur majorité, du droit de bénéficier d’un accompagnement jeune majeur·e. Comme nous le craignons, la loi dite « Taquet » du 7 février 2022 qui impose aux départements de proposer un accompagnement aux jeunes majeur·e·s âgé·e·s de 18 à 21 ans est ici pleinement remise en cause. L’OQTF, comme toute décision administrative, doit toujours pouvoir faire l’objet d’un recours. Or, pour cela, les jeunes ont besoin de l’appui essentiel de ceux et celles qui les accompagnent au quotidien lorsqu’ils sont confiés à l’aide sociale à l’enfance.
De nombreux autres freins à la régularisation des jeunes issu.e.s de la protection de l’enfance
Si le Conseil Constitutionnel n’a pas maintenu l’obligation pour les jeunes majeur·e·s ayant été confié·e·s à l’ASE avant leurs 16 ans de prouver “l’absence de liens avérés avec leur famille” pour la délivrance d’un titre de séjour temporaire, de très nombreux freins à la régularisation des mineur·e·s et majeur·e·s étranger·e·s demeurent :
-L’article 20 sur la nécessité de justifier d’un niveau de langue suffisant pour accéder à une régularisation, or nous constatons un manque de dispositifs adaptés pour l’apprentissage du français (classes FLE, UPE2A, etc.) ;
-L’article 21 qui met fin à la possibilité de renouveler plus de trois fois une carte de séjour temporaire portant une mention identique ;
– L’article 39 sur l’instauration d’un fichier mémorisant les empreintes digitales et les photographies de MNA délinquant·e·s ou supposément délinquant·e·s.
Il s’agit ici d’un autre traitement différencié et discriminatoire pour les enfants étranger·e·s protégé·e·s et qui entraînera des difficultés supplémentaires de régularisation à la majorité. Le collectif Cause Majeur ! appelle au contraire à une prise en charge universelle de tou·te·s les jeunes majeur·e·s issus de la protection de l’enfance. Notre collectif pense en effet que tout·e enfant et jeune en situation de vulnérabilité doit se voir proposer une prise en charge individualisée dans un projet d’accompagnement vers l’âge adulte, et ce jusqu’à l’inclusion pleine, entière et sécurisée du ou de la jeune dans la société.
Un choix éthique et un double système impossible à mettre en œuvre
En plus de faire peser un choix éthique inenvisageable pour nos organisations et plus généralement pour l’ensemble des travailleurs sociaux, cette loi produit l’instauration d’une préférence nationale et d’un double système dans la protection sociale à l’enfance. Nous réitérons le fait que ce dilemme moral entre en totale contradiction avec la mission d’accueil et d’humanité de nos organisations.
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Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »
Pascal Brice dans @SudRadio sur les enjeux de solidarité suite à la formation du gouvernement
📺À revoir ici : https://www.sudradio.fr/politique/gouvernement-barnier-linquietude-des-acteurs-de-la-solidarite 👇
"2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social partout dans le pays : je dis au premier ministre et à Madame Létard : il faut conserver la loi SRU et la mettre en œuvre."⬇️
"Il faut réduire le déficit budgétaire, mais est-ce que c’est aux pauvres et à celles et ceux qui n'arrivent pas à ce loger d’y remédier ? Non. C’est à celles et ceux qui ont le moyen de contribuer à la solidarité."