24 juin 2022
5 novembre 2020
Communiqué de presse
Paris, le 05 novembre 2020
Le gouvernement a fait de la lutte contre les violences conjugales une grande cause nationale, affichant une volonté politique notable pour mieux protéger et accompagner les femmes victimes de violences et les enfants co-victimes. De nombreuses mesures ont été annoncées lors du Grenelle des violences conjugales de 2019, dont certaines ont déjà commencéà se mettre en œuvre.
Cependant, déjà en 2019, les associations engagées dans la démarche lancée par le gouvernement avaient alerté sur l’insuffisance des moyens consacrés à l’hébergement des femmes victimes de violences, indiquant qu’il manquait au moins 2000 places d’hébergement spécialisé et que le financement prévu pour les 250 places d’hébergement d’urgence annoncées étaient largement insuffisants pour les accueillir et les accompagner dans de bonnes conditions. Si le Premier ministre a annoncé la création de 1000 places supplémentaires d’hébergement pour femmes victimes de violences conjugales en 2021, le projet de loi de finances témoigneencore une foisd’un manque criant de financements.
Nos associations estiment que pour héberger et accompagner toutes les femmes qui en ont besoin, en particulier dans des structures spécialisées,il manque près de 32millions d’Euros au budget del’Etat pour 2021. Ces crédits supplémentaires permettraient d’améliorer considérablement la qualité des places créées, pour prendre en compte les coûts importants que représentent la formation des intervenants sociaux et intervenantes sociales, l’accompagnement psychologique social, juridique et à la parentalité, le soutien aux enfants co-victimes, la sécurisation des lieux d’hébergement, la fourniture de produits de première nécessité, le fait de disposer dechambres séparées pour les enfants. C’est pourquoi nous nous réjouissons de la reprise de notreproposition par de nombreuxparlementaires ayant déposé des amendements en ce sens au Projet de Loi de Finances. Nous invitons tou.te.s les parlementaires à soutenirces amendements (voir ci-dessous),afin de se donner enfin les moyens d’héberger et d’accompagner les femmes victimes de violences dans de bonnes conditions. Cette mobilisation exceptionnelle émane de différents groupes politiques de l’Assemblée, ce qui témoigne d’un consensus politique rare.Nous appelons le gouvernement à le prendre en compte.
Ces amendements portent sur la partie «cohésion des territoires» du projet de loi de finances, et seront discutés à partir de vendredi 6 novembre en séance plénière à l’Assemblée Nationale.
Pour plus de précisions sur les amendements en question:
Amendement de Stéphane Peu (groupe GDR)
Amendement d’Aurélien Taché (groupe LREM)
Amendement de Bénédicte Taurine (France insoumise)
Amendement de Brahim Hammouche (Modem)
Amendement de Laurence Trastour-Isnard (LR)
Amendement d’Isabelle Santiago (PS)
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Contact Presse
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Ac la présidente du CD66 a Perpignan. Pr la FAS, accompagner les personnes au RSA comme base d 1 engagement réciproque comme pr le CEJ pr les jeunes en précarité plutôt qu 1 obligation de travail... qui constituerait 1 negation d difficultés de tant de personnes notamment ds IAE.