29 août 2024
18 décembre 2018
Confrontées à de nombreux signalements de personnes en situation de précarité qui subissent des refus de soins, la Fédération des acteurs de la solidarité, France Assos Santé et Médecins du Monde ont saisi le Défenseur des droits Jacques Toubon en janvier 2017. Celui-ci vient de rendre une décision cadre venant confirmer le caractère illégal et discriminant de ces pratiques.
Stop aux discriminations ! Refuser de soigner une personne en raison de sa situation financière ou de sa précarité est illégal.
Nos associations constatent et recensent quotidiennement de nombreux cas de refus de soins à l’encontre des bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) et de l’Aide Médicale d’Etat (AME) qui peuvent prendre différentes formes. Il peut s’agir de refus directs : le professionnel refuse de recevoir le patient en raison de sa couverture maladie ou de refus indirects, comme l’orientation systématique vers l’hôpital, le refus de dispense d’avance des frais ou de consultation si les personnes n’ont pas de carte Vitale.
Ces pratiques discriminatoires, vécues quotidiennement par les personnes, ont été affichées sur certaines plateformes de prise de rendez-vous en ligne via les pages de certains professionnels de santé. Sur ces pages, ces professionnels mentionnent explicitement refuser certains patients par les mentions « pas de CMU » ou « pas d’AME ». Cette situation avait été signalée par nos associations au Défenseur des droits.
Aujourd’hui le Défenseur des droits, d’une part, recommande au gouvernement de fixer un cadre légal en vue d’un bon fonctionnement de la prise de rendez-vous en ligne dans le respect du principe de la non-discrimination, d’autre part, demande aux plateformes d’empêcher les refus de soins discriminatoires. Ceci notamment via un contrôle des informations sur les pages des professionnels de santé.
De plus, il reconnait aussi, pour la première fois, le caractère discriminatoire du refus de soins en raison de la « précarité sociale ». Ce qui viendra renforcer les possibilités d’actions en justice pour toutes les personnes victimes de refus de soins dû à leur situation économique.
Afficher son refus de soigner les personnes les plus précaires, c’est remettre en cause le droit à la santé pour toutes et tous. Cette négation du principe d’universalité de la santé vient toucher un public déjà fragilisé, pour qui la santé passe encore trop souvent au second plan face à l’urgence que représente leur précarité. En se positionnant publiquement et fermement, le Défenseur des Droits réaffirme que le droit à la santé est un droit fondamental et lutte contre l’aggravation continue des inégalités sociales de santé.
Nos associations prêtes à travailler avec le corps médical
Parce qu’une médecine pour tous et toutes est possible, nos associations demandent l’attribution de vrais moyens, notamment financiers, aux commissions des refus de soins créées auprès des ordres professionnels en 2016, le soutien à l’interprétariat et la médiation en santé, l’information par les pouvoirs publics des patients et des professionnels et invitent les représentants du corps médical à travailler avec elles afin d’améliorer l’accès aux soins des personnes en situation de précarité.
Lien vers la décision-cadre n° 2018-269 du Défenseur des droits
DISPONIBLE EN PODCAST sur https://www.radioorient.com/
LE JOURNAL EN LANGUE FRANÇAISE DE 12h DU 02/09/24
https://www.radioorient.com/le-journal-en-langue-francaise-de-midi-du-2-09-24
🗣️Pascal Brice dans @franceinfo : « Au moment où nous préparons toutes et tous la rentrée scolaire de nos enfants, il faut que nous sachions qu’il y a plus de 2000 enfants qui, à l’issue de cette journée à l’école, retourneront à la rue. »
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Le JT de la matinale du vendredi 30 août 2024
Le JT de la matinale du vendredi 30 août 2024. JT franceinfo consultable en ligne en replay pour voir et revo...
www.francetvinfo.fr
2043 enfants à la rue : le nombre est inédit pour une veille de rentrée, selon le baromètre de la
@FedeSolidarite et de l'@UNICEF_france. Parmi eux, Nermine, 11 ans, et les trois enfants de Lassana, expulsés de leur logement juste avant les vacances.
💬 "La situation est extrêmement tendue"
Bruno Morel, président de la Fédération des acteurs de la solidarité d'Île-de-France, inquiet face aux 743 enfants sans solution d'hébergement dans la région à quelques jours de la rentrée scolaire
🗣️Nathalie Latour dans @lemondefr : « La hausse atteint 120 % en quatre ans et ces chiffres sont inférieurs à la réalité, puisque beaucoup n’appellent pas ou plus le 115, découragés par les temps d’attente et les réponses négatives. »
📢 2 043 enfants sont à la rue en France.
La rentrée approche et ces enfants ne savent pas où ils vont dormir.
Ce chiffre est en 📈 de 3 % par rapport à l'année dernière et de 120 % dps 2020.
Si l'indignation est partagée, l'action des pouvoirs publics se fait attendre
🔴 en direct de la conférence de presse ce jeudi 29 août au siège de @FCPE_nationale
@gouvernementFR PORTÉ DISPARU, ENFANTS À LA RUE
- baromètre du nb d'enfants à la rue @UNICEF_FR @FedeSolidarite
- prise de parole de @jamaissanstoit de @MdM_France et @CollAssoUnies
La conférence de presse sur la situation dramatique des enfants à la rue a commencé, un moyen de rappeler l'urgence de la situation. @UNICEF_france
@Fondation_AP @medecindumonde @FCPE_nationale @jamaissanstoit @CollAssoUnies
📢 Je veux lancer un cri d’alarme !
2 043 enfants, dont 467 de moins de 3 ans et 168 de moins de 1 an dorment chaque soir à la rue.
Avec la @FedeSolidarite, nous appelons le @gouvernementFR à agir sans attendre.
@EmmanuelMacron @Delegpauvrete @dihal_gouv