04 octobre 2024
27 septembre 2022
Paris, 27 septembre 2022 – (Téléchargez le communiqué de presse…)
En l’état du projet de loi de finances pour 2023 qu’il vient de présenter, le gouvernement s’apprête à diminuer le budget de l’hébergement d’urgence, alors même que les ambitions pour le logement ne semblent pas encore à la hauteur des besoins.
Les crédits (CP) « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » présentent une hausse apparente de 100 millions d’euros qui cache un recul puisqu’elle ne correspond pas même aux 148 millions d’euros nécessaires pour le « Ségur Social » pour certains intervenants sociaux. Ces moyens sont donc en baisse.
Elle résulte notamment de la réduction du nombre des places d’hébergement d’urgence, alors même que les associations adhérentes à la FAS constatent une augmentation importante des demandes pour des personnes vivant à la rue ou en habitats précaires. Les 115 (SIAO) de son réseau ont comptabilisé 6 351 personnes en demandes d’hébergement non pourvues (DNP) pour la journée du lundi 19 septembre faute de places. Lors de la rentrée scolaire, la Fédération alertait aux côtés de l’Unicef sur la situation des 1 600 enfants qui dorment dehors ou dans des abris de fortune. Depuis ce sont 2 087 enfants soit encore une augmentation de plus de 30% en 3 semaines.
Au moment même où les capacités d’action des structures et associations subissent le choc de la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation, aucune mesure correctrice anticipée ne semble donc prise pour tenir compte de l’inflation, au contraire de la plupart des autres dépenses du budget de l’Etat.
Par ailleurs ce budget ne comporte aucun moyen supplémentaire en faveur de nombreux professionnels ou secteur oubliés du Ségur Social (écoutants 115 et SIAO notamment) ainsi que les récentes annonces sur l’augmentation de la valeur du point de l’indice conventionnel dans un contexte d’une profonde crise de recrutement qui touche les métiers du social. Il porte ainsi atteinte à la capacité du pays à faire face aux nombreux défis sociaux, y compris pour accompagner le passage vers le travail de femmes et d’hommes dans des situations de pauvreté.
Au nom de la FAS et de ses adhérents, son Président, Pascal Brice, “demande au gouvernement et au parlement de ne pas en revenir à une funeste gestion de l’hébergement au thermomètre dont l’abandon constitue un acquis du précédent quinquennat. La pauvreté est là. Elle ne disparaîtra pas du jour au lendemain fut-ce avec la perspective du plein-emploi, pas sans une mobilisation sans faille de tous, dont les associations et les intervenants sociaux qui doivent disposer de moyens à la hauteur des besoins et des enjeux dans le budget 2023.”.
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Contact presse :
Audrey-Jane Baldi – Responsable du service communication Fédération des acteurs de la solidarité – audrey-jane.baldi@federationsolidarite.org 06.17.80.03.52
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A propos de la Fédération des acteurs de la solidarité
La Fédération des acteurs de la solidarité est un réseau de plus de 900 acteurs, associations de solidarité et organismes, qui accueillent et accompagnent les personnes en situation de précarité. La Fédération lutte contre les exclusions, promeut l’accompagnement social global et favorise les échanges entre tous les acteurs du secteur social. Elle est composée d’un siège national et de 13 associations régionales en métropole et dans les DOM. La Fédération soutient ses adhérents, les forme et les conseille. Elle agit également auprès des pouvoirs publics pour promouvoir une société plus juste et plus solidaire. Elle participe enfin à des projets d’innovation sociale ; plusieurs sont reconnus dans le cadre de la stratégie de lutte contre la pauvreté, tels que les programmes Sève Emploi et Respirations. En savoir plus : www.federationsolidarite.org
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »