26 septembre 2024
17 octobre 2017
Une instruction du 2 octobre 2017 lance la procédure d’appel à projets pour l’ouverture de 3 000 places de centres provisoires d’hébergement accueillant les personnes bénéficiaires d’une protection internationale.
Le gouvernement s’est engagé lors de l’annonce du plan « Garantir le droit d’asile, mieux maitriser les flux migratoires » du 12 juillet dernier à ouvrir 5 000 places de CPH d’ici 2019, passant ainsi d’un parc de 1 100 places environ en 2015 à plus de 7 200 places d’ici 2019.
Deux dates d’ouverture prévues en 2018 :
– 1 500 places au 1er avril
– 1 500 places au 1er octobre
Un second appel à projet interviendra en 2018 pour l’ouverture du reste des places pour l’année 2019.
Les CPH, juridiquement rattachés au statut de CHRS du code de l’action sociale et des familles, ont pour missions (article L 349-3 CASF) :
L’appel à projet fixe un taux d’encadrement d’un ETP pour 10 personnes mais précise que ce taux pourra être supérieur si « un niveau de prestation est maintenu permettant d’assurer la qualité de l’accompagnement indiqué dans ce cahier des charges ». Le financement est fixé à 25 euros par jour et par personne, en précisant que les personnes qui bénéficient de ressources pourront s’acquitter d’une participation financière.
L’appel à projet vise un certain nombre de publics prioritaires qui seront examinés plus favorablement dans la sélection des projets :
S’agissant d’établissements sociaux et médico-sociaux (L312-1-8° du CASF), les CPH doivent passer par la procédure d’appel à projets prévue par le code de l’action sociale et des familles.
Cependant, seules les créations de places correspondant à des extensions significatives (plus de 30% de la capacité initiale autorisée) doivent répondre à la procédure d’appel à projet précisée par l’instruction. Pour des créations de place inférieures, l’avis de la commission d’appel à projet n’est pas requis.
Le préfet devrait donc publier, par département, un avis d’appel à projets avant le 10 octobre pour une période de dépôt entre novembre et décembre 2017.
L’instruction prévoit également une répartition prévisionnelle du nombre de création de places par région pour l’année 2018. Cette répartition sera susceptible d’évoluer.
Télécharger
– l’instruction du 2 octobre 2017
– l’information du 2 aout 2016 sur les missions et le fonctionnement des CPH
– le décret du 2 mars 2016 relatif au CPH
Pour aller plus loin (version adhérents) :
Document présentés par la DGEF lors d’une journée sur les CPH le 29 juin 2017.
26 septembre 2024
13 septembre 2024
29 août 2024
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »
Pascal Brice dans @SudRadio sur les enjeux de solidarité suite à la formation du gouvernement
📺À revoir ici : https://www.sudradio.fr/politique/gouvernement-barnier-linquietude-des-acteurs-de-la-solidarite 👇
"2,5 millions de personnes sont en attente d’un logement social partout dans le pays : je dis au premier ministre et à Madame Létard : il faut conserver la loi SRU et la mettre en œuvre."⬇️
"Il faut réduire le déficit budgétaire, mais est-ce que c’est aux pauvres et à celles et ceux qui n'arrivent pas à ce loger d’y remédier ? Non. C’est à celles et ceux qui ont le moyen de contribuer à la solidarité."