08 octobre 2024
8 mars 2016
Les premiers centres d’accueil et d’orientation (CAO) ont vu le jour fin octobre 2015. Selon la note du 9 novembre 2015 des ministères de l’Intérieur et du Logement, ces centres ont pour objet à la fois de diminuer la population du campement de Calais, et de mettre à l’abri les migrants renonçant à rejoindre le Royaume-Uni afin qu’ils puissent bénéficier d’un temps de répit et reconsidérer leur projet migratoire.
Le ministre de l’Intérieur, dans une lettre publique en date du 18 février 2016, indiquait qu’il existait alors 102 centres qui auraient accueillis 2 665 personnes depuis leur ouverture. Néanmoins, la localisation, le fonctionnement et l’avenir de ces centres et des personnes qui y vivent restent très opaques.
Afin de combler ce défaut d’information et après avoir été alertée par différentes FNARS régionales sur des dysfonctionnements dans l’accueil des migrants sur les territoires, la FNARS a lancé une enquête en ligne entre le 28 janvier et le 15 février 2016. Au total, 27 réponses complètes ont été retournées. Même si non-exhaustifs, les résultats donnent un aperçu du fonctionnement de certains de ces centres et des difficultés que les personnes peuvent y rencontrer.
78 % des associations gestionnaires de CAO ayant répondu à l’enquête considèrent que les personnes sont mal informées à leur arrivée dans les centres. En effet, l’enquête indique que le dispositif CAO reste très opaque pour les exilés qui y sont orientés. Un CAO d’Alsace Champagne-Ardenne Lorraine rapporte que les personnes n’avaient : « aucune information sur le CAO, aucune connaissance de la commune où ils ont été transférés. Peu de connaissance sur la demande d’asile ni sur la convention Dublin pour les personnes concernées. »
Parmi les 724 personnes ayant été orientées vers l’un des 27 CAO interrogés, seules 222 personnes auraient quitté ces CAO. Neuf établissements ayant répondu à l’enquête ont détaillé la part de sorties vers un hébergement du type CADA ATSA : celle-ci concerne 19.5 % des personnes orientées dans ces établissements. Ainsi, au 22 janvier 2016, peu d’orientations, depuis les CAO et vers le dispositif national d’accueil, avaient été observées.
Il existe également des disparités importantes dans les dates de fermeture des CAO et dans l’anticipation de celles-ci. De fait, 41% des CAO interrogés auront fermé d’ici le 31 mars, fermeture qui concerne 216 personnes y étant hébergées au 22 janvier. 30% des CAO indiquent, eux, que la date de fermeture est inconnue ou a été repoussée.
Finalement, 83 % des associations considèrent que les relations avec la préfecture sont satisfaisantes tandis que 58 % estiment qu’elles le sont également avec l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Si ces chiffres indiquent que la collaboration entre ces acteurs est bonne selon les associations, certains CAO regrettent néanmoins que la communication entre les acteurs ne soit pas plus fluide et complète, ce qui leur permettrait d’accueillir de manière plus satisfaisante les migrants orientés depuis Calais.
Les résultats de cette enquête démontrent donc que si le dispositif CAO peut être une opportunité pour les personnes qui y sont orientées, des améliorations doivent être réalisées en termes d’information fournies aux migrants, d’orientation vers le dispositif national d’accueil et de coordination entre les institutions publiques et les associations sur les territoires.
Le 29 février 2016, les ministères de l’Intérieur et du Logement ont associé les associations à un comité de suivi de ce dispositif qui doit se réunir deux fois par mois. La FNARS, vigilante à l’évolution de ce dispositif alors que la fin de la trêve hivernale approche et que les exilés présents dans le sud de la jungle de Calais en sont expulsés, portera ces recommandations lors de ces rencontres.
Télécharger l’enquête “Etat des lieux des CAO au 22 janvier 2016″…
08 octobre 2024
04 octobre 2024
26 septembre 2024
📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.