10 octobre 2024
6 avril 2021
Plan Rebond Petite Enfance : 200 M€ versés par les Caf pour soutenir la création de places d’accueil
Le Conseil d’administration de la Cnaf a adopté un « Plan Rebond Petite Enfance » afin de soutenir les lieux d’accueil de la petite enfance, dans le maintien de places existantes et l’ouverture de nouvelles places.
La Cnaf fait tout d’abord le constat que les ouvertures de places sont et vont rester complexe dans la période 2018-2022 de sa Convention d’objectifs et de gestion (COG) avec l’Etat. En effet, seuls 40% des objectifs de création nette de places d’accueil du jeune enfant seront atteints, soit 12 000 places créées sur les 30 000 prévues dans la COG. Ces résultats mitigés sont expliqués par des « freins conjoncturels » (crise sanitaire due à l’épidémie de Covid-19, report des élections municipales en 2020, signature tardive de la COG, etc), ainsi que des « freins structurels (coûts, marges réduites des collectivités, etc) ».
Ce Plan Rebond représente une enveloppe de 200 millions d’euros supplémentaires à destination des lieux d’accueil du jeune enfant. Il s’articule autour de 3 grands objectifs :
Les critères d’éligibilité détaillés et modalités de calcul, montants et modalités de cumul concernant l’ensemble de ces aides sont précisés dans la circulaire Plan Rebond Petite Enfance disponible sur le site de la Cnaf.
Un centre national d’appui Petit Enfance devrait être créé au sein de la Cnaf afin de « renforcer les compétences et les ressources de la Branche [Famille] pour aider les structures en difficulté, accompagner les porteurs de projet et favoriser l’émergence de projets nouveaux ».
Appel à manifestation d’intérêt « Accueils pour tous » : 10 territoires accompagnés pour renforcer l’offre d’accueil et la rendre plus accessible
La Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté va prochainement lancer un appel à manifestation d’intérêt « Accueils pour tous » qui visera à sélectionner 10 territoires pilotes dans la mise en place de projets territoriaux d’une offre d’accueil du jeune enfant combinant les accueils collectifs, individuels et mixtes. L’objectif de cet AMI est de favoriser l’émergence et le soutien à des projets innovants, capables de répondes aux besoins de publics précaires, notamment l’accueil en horaires décalés, et/ou ponctuel ou en temps partiel.
Les territoires sélectionnés pourront bénéficier d’un soutien financier à hauteur de 2,6M€ au total, qui pourra être cumulé avec les aides Caf, dont les aides ponctuelles du Plan Rebond. Au-delà de ce financement, les territoires pourront aussi bénéficier d’un soutien en ingénierie de projet.
Mission relative à l’accueil du jeune enfant en horaires décalés et étendus
Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat à l’enfance et aux familles, a récemment missionné la Mutualité Française pour la réalisation d’un guide national sur la mise en place de solutions d’accueil du jeune enfant en horaires étendus ou décalés.
Le développement de l’accueil en horaires décalés et étendus est envisagé comme un outil de lutte contre les inégalités, à la fois en terme de revenu mais aussi entre les femmes et les hommes. Le Secrétaire d’Etat indique dans sa lettre de mission adressée au Président de la Mutualité Française que le guide souhaité devra « recenser et décrire la mécanique des grands modèles de solutions d’accueil en horaires atypiques, et ainsi constituer un catalogue d’inspiration pour les territoires » intéressés. Le guide devra aussi dégager les « facteurs-clés de succès, notamment en termes de mobilisation de tiers-financeurs » dont les entreprises, et « les écueils dont il convient de se prémunir ».
La Mutualité Française lance donc une enquête à destination des parents d’enfants de moins de 6 ans afin de mieux connaitre leurs besoins relatifs aux horaires d’accueil décalés ou étendus. N’hésitez pas à relayer cette enquête auprès des parents d’enfants de moins de 6 ans que vous accompagnez ou toute autre personne concernée ainsi qu’à les aider à remplir le questionnaire en ligne en cas de besoin. Vous trouverez l’enquête en cliquant sur ce lien.
La Fédération des acteurs de la solidarité soutient le développement de solutions d’accueil du jeune enfant abordables et selon des modalités qui permettent aux personne en situation d’exclusion d’accéder aux modes d’accueil de leur choix. L’accueil du jeune enfant demeure un enjeu majeur de l’insertion sociale et économique des familles en situation de précarité, et la Fédération suivra le déploiement et la mise en œuvre des aides et dispositifs prévus en lien avec les administrations et organismes concernés, notamment la direction générale de la cohésion sociale, la délégation interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté et la Cnaf.
Pour tout complément, n’hésitez pas à contacter Maëlle Lena, chargée de mission Enfance-Famille / Réfugié.es Migrant.es, maelle.lena@federationsolidarite.org.
10 octobre 2024
07 octobre 2024
07 octobre 2024
📢La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Retrouvez l'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE dont la FAS fait partie ici :
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Dans un contexte où la priorité de lutte contre la pauvreté se heurte régulièrement aux objectifs de réduction...
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📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »